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112e Conférence internationale du Travail : Les pays de l’AES partagent leurs expériences

(Genève, 10 juin 2024).
Présents à Genève dans le cadre de la Conférence internationale du travail, les ministres en charge du travail de l’Alliance des Etats du Sahel et leurs délégations, ont eu une séance de travail.

Il s’agit de la ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle du Mali madame Aminata BAGAYOKO/ TRAORE, du ministre du Travail et de la Fonction publique et du Dialogue social du Mali monsieur Fassoum COULIBALY, de la ministre de la Fonction publique du Travail et de l’Emploi du Niger madame Aissatou ABDOULAYE TONDI, et du ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique du Travail et de la Protection sociale du Burkina Faso monsieur Bassolma BAZIE.

Les échanges ont porté sur des points et axes importants qui guident les actions des gouvernements du Mali, du Burkina Faso, et du Niger dans le domaine du travail et de l’emploi, pour parvenir au développement.
Les trois pays ont salué la collaboration entre leurs Etats et partagé ensemble les visions de leurs pays respectifs en matière de développement.
« Au Mali aujourd’hui, nous avons trois principes fondamentaux qui guident l’action gouvernementale, c’est le respect de la souveraineté, le choix souverain du peuple et la défense des intérêts de la personne », a expliqué la ministre en charge de l’entreprenariat du Mali.

Il ajoute que pour la mise en œuvre de ces trois principes, son département travaille sur « la promotion de l’écosystème entrepreneurial, le renforcement des entreprises, le capital humain, notamment à travers la formation professionnelle ».
Le ministre Bassolma BAZIE a, quant à lui, rappelé l’importance et la qualité de l’unité qui existent entre les trois pays.
« Nous avons intérêt à faire en sorte que le lien se renforce. Nous avons déjà montré au niveau international que nous sommes capables de nous assumer », a déclaré le ministre burkinabè.

Il est également revenu sur les axes autour desquels le Burkina Faso déroule son agenda. Il s’agit de la bataille pour la libération du territoire national et la consolidation de la sécurité, la gestion de la crise humanitaire, la refondation de l’Etat, et enfin la réconciliation et la cohésion sociale.
La séance de travail entre les délégations des pays de l’AES avait aussi pour but de « voir comment renforcer la coopération entre les différents centres de formations professionnelles en vue de consolider les acquis », a expliqué la ministre Aminata BAGAYOKO/ TRAORE du Mali.

Elle a saisi l’occasion pour inviter ses homologues du Burkina Faso et du Niger, à la 4e édition du salon de l’ingénierie, de la transparence et de l’apprentissage qui aura lieu au mois de juillet à Bamako.

DCRP/MAECR-BE

Energie : La société d’Etat russe Rosatom et le Burkina s’engagent dans plusieurs domaines de développement des technologies nucléaires

Après la signature, le 26 mars 2024 de la feuille de route pour la construction d’une centrale nucléaire, la société d’Etat Russe, Rosatom, et le ministère de l’Énergie, des mines et des carrières du Burkina ont scellé une coopération dans plusieurs domaines, visant à développer des technologies nucléaires. Ces mémorandums incluant des aspects comme l’enseignement, la formation du personnel pour les besoins de l’industrie énergétique nucléaire et les secteurs connexes ont été paraphés le mercredi 5 juin 2024 à Saint-Pétersbourg, en marge du Forum économique international.

C’est donc un pas supplémentaire dans la consolidation du processus de construction d’une centrale nucléaire au Burkina qui vient d’être franchi. En effet, mise en route en octobre 2023 par la signature d’un mémorandum d’entente sur la coopération dans le domaine de l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, la coopération entre la société d’Etat Rosatom et le Burkina s’est davantage ancrée en fin mars 2024 par la signature de la feuille de route.

« Cette feuille de route comporte des points majeurs, notamment la signature de trois mémorandums d’entente. Le premier porte sur le volet formation ; il s’agira de pouvoir disposer d’une masse critique de citoyens burkinabè formés dans les grandes universités russes sur des spécialités nucléaires et connexes. Dès septembre, nous pourrons avoir la première cohorte qui va se rendre dans les universités, pour pouvoir se former. C’est donc un point important de cette feuille de route. Le deuxième mémorandum va porter sur l’opinion publique, en conformité avec les recommandations de l’AEIA (Agence internationale de l’énergie atomique). En effet, pour la mise en place d’une centrale nucléaire, on recommande que l’opinion soit sensibilisée et qu’on fasse la communication sur l’activité nucléaire. Ce mémorandum va donc permettre d’aller vers une communication à large public sur la mise en place de cette centrale. Le troisième mémorandum va porter sur l’infrastructure nucléaire. Il va consister, à travers ce mémorandum, à fixer les fondamentaux pour l’évaluation et le développement de l’activité nucléaire au Burkina », avait, à l’issue dudit acte à Sotchi, situé le ministre de l’énergie, des mines et des carrières, Yacouba Zabré Gouba.

<p class="note" data-mc-autonum="Note: « >Lire aussi : Centrale nucléaire : “Nous pensons pouvoir démarrer le processus de construction, au plus tard en 2025”(ministre en charge de l’énergie, Yacouba Zabré Gouba)

Deux mois après cette étape, la signature sus-référée des trois mémorandums consacre donc une avancée vers l’opérationnalisation de cette technologie, sur laquelle de nombreux citoyens burkinabè fondent l’espoir face aux caprices à répétitions de l’énergie et dans un contexte où elle reste encore un luxe pour de nombreuses populations (en 2022, le taux d’électrification urbain était de 86,96%, comparé au 5,49% en milieu rural, selon le ministre en charge de l’énergie, à l’occasion d’un atelier qu’il a présidé le mardi, 19 mars 2024 à Ouagadougou).

« Les mémorandums prévoient des mesures spécifiques pour renforcer les ressources humaines pour l’industrie nucléaire au Burkina Faso. Des mémorandums ont été conclus sur l’éducation et la formation du personnel dans le domaine de l’énergie nucléaire ; sur l’évaluation et le développement de l’infrastructure nucléaire ; ainsi que sur les questions liées à la formation d’une opinion publique positive concernant l’énergie nucléaire. Les documents définissent les conditions-cadres pour l’interaction dans ces domaines dans l’intérêt du développement du programme national pour l’utilisation pacifique de l’énergie atomique. En particulier, des mesures spécifiques sont envisagées pour renforcer les ressources humaines pour l’industrie nucléaire au Burkina Faso. Des efforts seront déployés pour développer l’interaction entre les établissements d’enseignement spécialisés, notamment par l’organisation de programmes éducatifs communs de courte durée, la formation des enseignants, le développement de la littérature pédagogique et scientifique et les échanges d’étudiants », renseigne davantage le staff de la société d’Etat Rosatom, contacté à cet effet.

Le ministre Yacouba Zabré Gouba (à gauche) et le directeur général Alexeï Likhachev posant après le paraphe.

Toujours selon les détails donnés par cette source du géant du nucléaire, les parties entendent également déterminer les besoins actuels en matière de développement d’infrastructures nucléaires du Burkina, et les travaux seront réalisés conformément aux approches et recommandations de l’AIEA, ainsi qu’aux meilleures pratiques de la société d’État Rosatom. « Le document relatif à la coopération sur les questions d’opinion publique positive implique la mise en œuvre d’activités visant à accroître la sensibilisation du public aux avantages de la technologie nucléaire et aux applications non énergétiques de l’énergie atomique (en particulier en médecine et en agriculture) », a-t-il poursuivi.

Dans une conférence presse qu’il a animée le 26 mars, sur le bilan du Forum international sur l’énergie nucléaire 2024, le premier directeur général adjoint en charge du développement de l’entreprise et des affaires internationales de Rosatom, Kirill Komarov, a insisté sur l’importance pour les pays africains de faire recours au nucléaire et la nécessité pour les populations d’être imprégnées de la question. « L’énergie nucléaire n’est pas dépendante de la météo, du vent, du soleil. L’Afrique a besoin de projets nucléaires. Tous les pays du monde passent par le même processus ; au début, les gens ont toujours peur et c’est normal. Mais l’approche de Rosatom consiste à pouvoir donner des informations justes, honnêtes aux populations. Les règles de sécurité sont strictes. (…). Tous les risques liés à l’exploitation d’une centrale nucléaire sont pris en compte dans l’étape de la prospection (les études de faisabilité tiennent compte du contexte, y compris sécuritaire, d’éventuels accidents, des intempéries, etc.). Nous misons sur la formation des ressources humaines. Ce sont environ 5 000 étudiants africains qui sont actuellement en formation dans les universités russes à travers des segments du nucléaire. Le nucléaire, ce n’est pas une boîte noire qui sera exportée en Afrique. Au Burkina, ce sont des Burkinabè qui vont être formés pour gérer la centrale », a assuré le premier directeur général adjoint en charge du développement de l’entreprise et des affaires internationales de Rosatom, Kirill Komarov.

La délégation burkinabè, avec au premier plan, l’ambassadeur du Burkina en Russie, Aristide Ludovic Tapsoba (2è à partir de la droite), suivi à sa droite par le ministre Yacouba Zabré Gouba et le ministre en charge des transports, Roland Somda.

<p class="note" data-mc-autonum="Note: « >Lire aussi : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

Coopération bilatérale : L’ambassadeur du Burkina Faso auprès du Royaume Uni présente ses Lettres de créance au Roi Charles III

SEM Léopold Tonguenoma BONKOUNGOU, ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso auprès du Royaume Uni, a présenté ses Lettres de créance à Sa Majesté le Roi Charles III du Royaume-Uni, le jeudi 16 mai 2024, à Buckingham Palace.

Au cours de l’entretien qui s’en est suivi avec le Roi Charles III, l’Ambassadeur Bonkoungou lui a présenté la situation sécuritaire qui prévaut au Burkina Faso et dans le sahel. Les autres sujets abordés sont en relation avec la coopération bilatérale entre le Burkina Faso et le Royaume-Uni.

Le Roi Charles III a transmis ses chaleureuses salutations au Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso Chef de l’Etat, au Gouvernement et au peuple burkinabè, pour la qualité des relations d’amitié et de coopération qui lient le Burkina Faso et le Royaume-Uni.

En marge de la cérémonie de présentation des Lettres de créance, l’Ambassadeur Léopold Tonguenoma Bonkoungou a été reçu en audience par la Directrice en charge des questions de développement au Sahel du Bureau des affaires étrangères du Commonwealth et du Développement du Royaume-Uni.

Après la Belgique, les Pays-Bas, et le Luxembourg, le Royaume-Uni (composé de la Grande Bretagne et de l’Irlande du Nord), est le 4è pays de la Juridiction, qui reçoit l’Ambassadeur burkinabè pour la présentation de ses Lettres de créance.

DCRP/MAECR-BE

Burkina : Le président du Faso félicite le Premier ministre indien, pour sa réélection

Sur son compte X, le président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a adressé, ce jeudi 6 juin 2024, ses félicitations au Premier ministre de l’Inde, Narendra Modi, pour sa victoire aux législatives. Son parti, le Bharatiya Janata Party, a remporté les élections avec plus de 240 sièges.

« Au nom du peuple burkinabè et au mien propre, j’exprime mes vives félicitations au Premier ministre indien Narendra MODI, pour sa réélection.

Je souhaite que cette victoire historique renforce votre leadership dans notre lutte commune pour la défense des valeurs universelles de liberté et de développement dans un monde multipolaire.

Je formule également le vœu que ce nouveau mandat puisse raffermir l’excellente relation bilatérale entre nos deux pays, et dans le cadre des BRICS pour le bonheur de nos peuples », a-t-il écrit sur X.

Lefaso.net

Burkina – Russie : « Nous sommes en étroite collaboration dans le domaine militaire », déclare le ministre Sergueï Lavrov

Le ministre des affaires étrangères de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Karamoko Jean Marie Traoré et son homologue russe, Sergueï Lavrov, ont animé un point de presse ce mercredi 5 juin 2024 à Ouagadougou. Un acte final de la visite d’amitié et de travail de l’émissaire de Moscou au Burkina Faso.

Arrivé au Burkina Faso le mardi 4 juin 2024 pour une visite d’amitié et de travail, le patron de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, veut dégager des stratégies dans l’optique de mettre en œuvre les accords conclus entre les deux Etats, a indiqué son homologue burkinabè, Karamoko Jean Marie Traoré.

Au cours du point de presse, le ministre Karamoko Jean Marie Traoré, est revenu sur certains acquis de cette coopération bilatérale. Il a cité, entre autres, l’ouverture de l’ambassade de la Fédération de Russie, la nomination d’un nouvel ambassadeur russe avec résidence à Ouagadougou et des réalisations dans divers domaines tels que l’agriculture, la formation professionnelle, l’éducation et la sécurité.

Sur le secteur de la sécurité, « le Burkina a le soutien de la Fédération de Russie car nous sommes en étroite collaboration dans le domaine militaire », a rassuré le ministre Sergueï Lavrov. Il a ajouté que son pays envisage de renforcer l’encadrement des spécialistes militaires burkinabè et d’augmenter l’effectif de ses instructeurs au Burkina Faso.

« Nous avons eu un entretien très utile avec le président du Faso »

Les deux chefs de la diplomatie ont affiché leur volonté de renforcer l’axe Ouagadougou-Moscou. Ainsi, en termes de perspectives, le Burkina Faso et la République fédérale de Russie veulent travailler dans le sens « d’accroître le volume des échanges commerciaux ». Le ministre Karamoko Jean Marie Traoré a indiqué qu’un service consulaire sera mis en place à Ouagadougou pour faciliter les échanges.

Les ministres des affaires étrangères burkinabè, Karamoko Jean Marie Traoré et son homologue russe, Sergueï Lavrov, au cours du point de presse

Il faut préciser qu’avant ce point de presse, le ministre Sergueï Lavrov a été reçu en audience par le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré. « Nous avons eu un entretien très utile avec le président du Faso. Le chef de l’Etat a expliqué les mesures qui sont prises par son gouvernement dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la restauration de l’autorité de l’Etat et de l’intégrité territoriale », a indiqué le ministre russe à sa sortie d’audience.

Selon le communiqué de la direction de la communication de la Présidence du Faso, la coopération dans le secteur minier, de la formation professionnelle, du commerce, de l’agriculture, de la santé ont fait l’objet d’échanges fructueux entre le président du Faso et son hôte du jour.

Le ministre des affaires étrangères de la Fédération de Russie, Sergueï Lavrov, a été élevé à titre exceptionnel, au rang de Commandeur de l’Ordre de l’Etalon par le chef de l’État.

Après l’étape du Burkina Faso, le diplomate russe a déposé ses valises au Tchad, dans le cadre de sa tournée en Afrique.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Coopération militaire : Le Chef de l’Etat échange avec le vice-ministre russe de la Défense

(Ouagadougou, 5 juin 2024). Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a reçu en audience hier mardi dans la matinée, le vice-ministre de la Défense de la Fédération de Russie, le Colonel général Younous BEK-EVKOUROV.

La coopération militaire et la lutte contre le terrorisme ont été au centre des échanges entre le Chef de l’Etat et son hôte.

Le séjour du vice-ministre de la Défense de la Fédération de Russie au Burkina Faso s’inscrit dans le cadre de la visite d’amitié et de travail du ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie Sergueï LAVROV, accompagné d’une forte délégation dans notre pays.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Coopération Burkina-Sénégal : Le Président FAYE réaffirme l’engagement de son pays aux côtés du peuple burkinabè

(Ouagadougou, 30 mai 2024). Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu en audience en fin d’après-midi, le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye FAYE accompagné d’une forte délégation dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail au Burkina Faso.

Les deux Chefs d’Etat ont eu un tête-à-tête sur des sujets d’intérêt commun aux deux peuples. Cette visite du Chef d’Etat sénégalais au Burkina Faso s’inscrit dans une dynamique de renforcement des liens historiques, de bon voisinage, d’amitié fraternelle, de solidarité et de coopération multiforme.

« Je suis venu dire merci au président TRAORE et au peuple burkinabè pour avoir dépêché une délégation à Dakar lors de ma prestation de serment. Je suis surtout venu lui réaffirmer mon engagement, l’engagement du Sénégal aux côtés du peuple frère du Burkina Faso », a indiqué le Président Bassirou Diomaye FAYE à l’issue de son tête-à-tête avec son homologue burkinabè.

Les Présidents FAYE et TRAORE ont réaffirmé, au cours de cette rencontre, leur détermination à travailler dans le sens de raffermir les relations entre les deux pays sur le plan commercial, de la libre circulation des personnes et des biens en vue d’une meilleure intégration africaine.

« Je suis venu aussi lui dire toute ma solidarité et ma fraternité avec le peuple burkinabè frère dans la période difficile qu’il traverse et lui dire aussi mon admiration pour la vaillance de ce peuple, sa combativité et sa résilience », a soutenu le Président Bassirou Diomaye FAYE.

Il a salué la dignité et l’honneur du peuple burkinabè, sous le leadership du Président TRAORE qui « permettra avec la solidarité agissante de certains pays comme le Sénégal et d’autres pays africains, de triompher » face aux défis sécuritaires.

Le Président FAYE a rappelé que les deux peuples, ainsi que d’autres pays africains, partagent plusieurs défis communs à savoir l’insécurité, la migration irrégulière, la lutte contre le trafic d’êtres humains et de substances illicites.

Pour ce faire, le Chef d’Etat sénégalais est convaincu que c’est dans la concertation, les échanges de renseignements, les opérations conjointes que ces pays réussiront ensemble à prendre le dessus sur ces fléaux des temps modernes.

« Nous avons aussi abordé le sujet de la CEDEAO ; je comprends aujourd’hui que les positions soient quelque peu figées, mais je perçois dans chacune de ces positions une fenêtre d’ouverture qui permet de nouer un fil de dialogue », a ajouté le Président FAYE.

L’hôte du Président du Faso dit repartir du Burkina Faso très réconforté de l’ouverture d’esprit et de la disponibilité du Président Ibrahim TRAORE « à renforcer avec nous l’axe Dakar-Ouaga pour développer davantage les échanges et la coopération ».

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Coopération Burkina Faso-République du Sénégal : Bassirou Diomaye FAYE à Ouagadougou

(Ouagadougou, 30 mai 2024). Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye FAYE est arrivé, cet après-midi, à Ouagadougou pour une visite d’amitié et de travail. Il a été accueilli par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE.

Au cours de cette première visite du nouveau Chef d’Etat sénégalais au Pays des Hommes intègres, les deux Présidents auront une séance de travail au palais présidentiel de Koulouba, au cours de laquelle, ils vont examiner des dossiers d’intérêt commun.

La coopération entre le Burkina Faso et le Sénégal embrasse plusieurs domaines dont l’emploi, la jeunesse, la formation professionnelle, l’administration territoriale, le sport.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Sénégal-Burkina : Le président Diomaye Faye à Ouagadougou, au-delà du bilatéral, l’équation CEDEAO !

Comme il l’a annoncé, après avoir consacré ses premières sorties internationales à la Mauritanie, la Gambie, la Côte d’Ivoire,… le nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, effectue ce jeudi 30 mai 2024, une « visite d’amitié et de travail » au Burkina Faso. Elle s’inscrit dans une lancée qui devra le conduire également dans les trois autres pays à régimes exceptionnels, à savoir la Guinée, le Mali et le Niger. Une démarche qui vient sans doute consolider l’axe Dakar-Ouaga, mais également tenter une conciliation dans la rupture avec la CEDEAO.

La dernière visite de ce type (visite d’amitié et de travail) entre les deux pays remonte à octobre 2017, avec le président du Faso d’alors, Roch Kaboré, accompagné d’une forte délégation des membres du gouvernement ; séjour au cours duquel, il a été élevé à la dignité de Grand-Croix de l’Ordre national du Lion. « Cette visite s’inscrit dans le cadre des concertations permanentes entre les deux chefs d’Etat et vise à consolider les liens étroits de solidarité et les excellentes relations de fraternité, d’amitié et de coopération qui unissent les deux pays et les deux peuples. (…). Les deux chefs d’Etat ont eu des échanges approfondis sur la coopération bilatérale notamment, dans les secteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, du commerce, de la défense et de la sécurité, de l’agriculture, de la justice et de la promotion des droits humains. Ils ont relevé, en particulier, la bonne collaboration entre les ministères en charge de l’enseignement supérieur et se sont engagés à œuvrer davantage au renforcement de la coopération bilatérale et à sa diversification », rendait compte le communiqué final de la visite au cours de laquelle des accords dans les domaines sécuritaire, judiciaire et de l’éducation ont été signés et les deux chefs d’Etat ont également planché sur des questions politiques et sécuritaires aux niveaux sous-régional, régional et international.

Ce déplacement au « pays des diambars » a été suivi à la mi-décembre de la même année du séjour de travail à Ouagadougou du ministre sénégalais des affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Sidiki Kaba. Ce fut une occasion pour les deux parties sénégalaise et burkinabè de passer au peigne fin la coopération bilatérale.

Plusieurs domaines constituent donc le portefeuille de coopération entre les deux pays. On peut citer au passage la coopération en matières d’enseignement et de formation ; la coopération économique et commerciale ; la coopération culturelle, sociale et judiciaire ; la défense et la sécurité ; l’administration territoriale et la décentralisation ; l’urbanisme ; la pisciculture ; l’action sociale et de la solidarité nationale ; les sports et loisirs, etc.

C’est dire que les présidents Diomaye Faye et Ibrahim Traoré marchent, en principe, sur un terrain fertile d’amitié et d’éléments de coopération qui ne demandent qu’à être nourris et bonifiés.

L’on peut à ce sujet dire que la tendance ne s’est pas rompue, lorsqu’on note que, pas plus tard qu’en mai 2023, en marge de la réunion ministérielle africaine de la culture, le ministre en charge de la culture du Burkina, Jean Emmanuel Ouédraogo a eu une séance de travail avec son homologue sénégalais, d’où il a été question de renforcement de la coopération culturelle entre les deux pays. Le Burkina, pays du FESPACO, le Sénégal, pays qui fait parler de lui ces dernières années en matière de productions cinématographiques, pourraient constituer un tandem gagnant, notamment pour les acteurs du secteur.

Par ailleurs, dans le contexte actuel de retrait annoncé de la CEDEAO, et au moment où le président Diomaye Faye opte pour une démarche de brassage africain, de rassemblement, cette question communautaire va s’imposer dans la banque de sujets. On s’aperçoit d’ailleurs que le 16 mai 2024 à Abuja, en audience chez le chef de l’Etat nigérian, Bola Tinubu, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le président Bassirou Diomaye Faye a été exhorté par son hôte, à travailler en vue de faire « revenir au bercail », le Burkina, le Mali et le Niger. Le dossier sur le retrait des trois pays de l’AES (Alliance des États du Sahel) de la CEDEAO préoccupe donc à divers niveaux, et les efforts se déploient pour rattraper ce qui peut l’être. En fin avril 2024, par exemple, le Conseil des sages de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), organe de médiation, a invité les trois pays à reconsidérer leur position « dans l’intérêt de l’unité de la communauté, de la cohésion, de l’intérêt général de leurs populations et de l’intégration régionale »

Le 21 mai 2024, le Parlement de la CEDEAO a, lors de l’ouverture de sa deuxième session extraordinaire, pris l’initiative de travailler avec toutes les parties-prenantes, en vue de convaincre l’AES de ne pas se retirer. Une annonce du Parlement qui fait suite à l’appel lancé par le président de la Commission de la CEDEAO, de tout mettre en œuvre pour éviter le départ des trois Etats de l’organisation.

A quelques sept mois de la prise d’effet du retrait annoncé, de nombreux observateurs sont autant convaincus que la CEDEAO a des insuffisances à combler qu’elle doit exister en tant qu’organisation communautaire, avec tous ses membres au complet.

C’est dire donc qu’au-delà du bilatéral, cette visite d’amitié et de travail du président Bassirou Diomaye Faye est aussi d’un enjeu important pour les dirigeants de la CEDEAO.

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

Burkina Faso : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 29 mai 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 29 mai 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 03 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume d’Espagne auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Antonio GUILLEN HIDALGO, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume d’Espagne auprès du Burkina Faso, avec résidence à Bamako, en République du Mali.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de loi portant ratification de l’Accord établissant la Banque de développement Shelter Afrique (BDSHAF).

Shelter Afrique est une institution financière créée en juin 1982 à Abidjan sur l’initiative de 28 Etats africains, de la Banque africaine de développement (BAD) et de la Société africaine de réassurance (AFRICA-Ré). Sa mission première est d’être le principal pourvoyeur de solutions de financement, de conseils et de recherche pour répondre aux besoins de logements abordables et décents en Afrique.

Au Burkina Faso, Shelter Afrique a accompagné la Société de construction et de gestion immobilière (SOCOGIB) en 1999 et la Banque de l’Habitat en 2015 dans le financement de la construction de logements.

A la faveur de sa 41ème Assemblée générale annuelle tenue en 2022 au Zimbabwe, les actionnaires ont décidé de relire les statuts de l’institution afin de la rendre plus opérationnelle et en phase avec les mutations actuelles du secteur de financement du logement. Les nouveaux statuts ont été adoptés en octobre 2023 à Alger.

De façon spécifique, l’Accord d’établissement permet de :

- repositionner Shelter Afrique dans les visions et intentions premières des Etats membres fondateurs, qui sont de créer une institution africaine de développement et de financement du logement ;

- changer le nom SHAF de « Société pour l’habitat et le logement en Afrique (Shelter-Afrique) » en « Banque de développement Shelter Afrique » (BDSHAF) ;

- définir clairement l’objectif et les fonctions de la BDSHAF en tant qu’institution de financement du développement dédiée à la satisfaction des besoins évolutifs en matière de logement et de développement dans les zones urbaines et rurales de l’ensemble de l’Afrique.

La ratification de cet Accord par le Burkina Faso permettra de confirmer son engagement à continuer d’être un Etat membre fondateur de l’institution et à renforcer les capacités de notre pays en matière de financement des sociétés immobilières publiques et privées conformément à la législation en vigueur.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

Le troisième rapport est relatif à une demande d’autorisation pour la signature d’une convention en Partenariat public-privé (PPP) avec la société Alliance & Co pour la production de cartes consulaires biométriques sécurisées au profit des ressortissants burkinabè vivant en République de Côte d’Ivoire.

Le Gouvernement du Burkina Faso a signé le 11 septembre 2013, une convention de Partenariat public-privé avec la société SNEDAI-BURKINA pour la production de cartes consulaires sécurisées. Sur une prévision de 3 050 000 cartes, ladite société n’a produit que 1 945 077 cartes, à la date d’échéance du projet le 10 septembre 2023.

Au regard des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre du projet, le Gouvernement a décidé de ne pas renouveler le contrat de SNEDAI-BURKINA. Des négociations ont été menées avec la société Alliance & Co en vue de la conclusion d’un contrat pour la poursuite de la production des cartes consulaires sécurisées en PPP.

Le Conseil a marqué son accord pour la signature d’une convention en Partenariat public-privé avec la société Alliance & Co pour la production de cartes consulaires biométriques sécurisées au profit des ressortissants burkinabè vivant en République de Côte d’Ivoire.

Le Conseil a également instruit les ministres chargés du dossier de prendre les dispositions idoines en vue de vider le passif du contrat de production des cartes consulaires avec SNEDAI-BURKINA.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets. Il s’agit :
- du décret portant dissolution du Fonds d’appui au secteur informel (FASI) ;
- du décret portant dissolution du Fonds d’appui aux initiatives des jeunes (FAIJ) ;
- du décret portant dissolution du Fonds d’appui à la promotion de l’emploi (FAPE).

Les réformes engagées au sein du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi ont abouti à la création du Fonds national de financement dénommé Fonds « Faso Kuna-Wili » (FKW) par le Conseil des ministres en sa séance du 18 octobre 2023. Ce fonds est un instrument d’accompagnement des initiatives d’auto-emploi des jeunes, des femmes et des acteurs de l’économie informelle à travers des produits innovants.

Le fonctionnement du Fonds « Faso Kuna-Wili » doit conduire à l’extinction des trois (03) Fonds que sont, le Fonds d’appui au secteur informel (FASI), le Fonds d’appui aux initiatives des jeunes (FAIJ) et le Fonds d’appui à la promotion de l’emploi (FAPE).

La dissolution de ces fonds entraîne de facto la fin des contrats de l’ensemble du personnel concerné.

Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les dispositions idoines en vue d’une meilleure gestion du patrimoine et du personnel du Fonds d’appui au secteur informel, du Fonds d’appui aux initiatives des jeunes et du Fonds d’appui à la promotion de l’emploi.

L’adoption de ces décrets consacre la dissolution des trois (03) fonds en vue de permettre au Fonds « Faso Kuna-Wili » d’accomplir efficacement ses missions.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’autorisation de recrutement sur concours professionnels et directs au profit du personnel du corps des greffiers, au titre de la session 2024.

L’organisation de ces concours permet de contribuer au renforcement des capacités opérationnelles de l’administration judicaire en matière de ressources humaines.

Pour l’année 2024, la demande d’autorisation de recrutement porte sur :

- dix (10) Greffiers en chef et dix (10) Greffiers au titre des concours professionnels du personnel du corps des greffiers ;

- quarante (40) Greffiers et soixante (60) Secrétaires des greffes et Parquets, au titre des concours directs du personnel du corps des greffiers.

Le Conseil a marqué son accord pour le recrutement de ces effectifs sur concours professionnels et directs au profit du personnel du corps des greffiers, au titre de la session 2024.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets portant respectivement dissolution sans liquidation de l’Agence d’exécution des travaux eau et équipement rural (AGETEER) et création d’une société d’Etat dénommée Office national des barrages et des aménagements hydroagricoles (ONBAH).

Dans le cadre de la mise en œuvre de l’Offensive agropastorale et halieutique pour la souveraineté alimentaire, des mesures sont prises par le Gouvernement afin d’atteindre les objectifs fixés. La création de l’ONBAH s’inscrit dans cette dynamique. Elle vise à accélérer la mobilisation des ressources en eau et la réhabilitation des barrages et ouvrages dégradés.

L’ONBAH est placé sous la tutelle technique du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques. Il aura pour missions principales d’exécuter pour le compte de l’Etat et de ses démembrements, des collectivités territoriales, des associations et de tout organisme de droit public ou privé, des projets et programmes, des activités à titre de maître d’ouvrage délégué, de maître d’œuvre et d’entreprise nationale.

La création de l’ONBAH va engendrer la disparition de l’Agence d’exécution des travaux eau et équipement rural, la prise en compte de certaines missions de cette dernière et la transmission à titre universel de son patrimoine à l’ONBAH.
L’adoption de ces décrets consacre la dissolution sans liquidation de l’Agence d’exécution des travaux eau et équipement rural et la création de la société d’Etat « Office national des barrages et des aménagements hydroagricoles ».

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’autorisation pour l’octroi d’un permis d’exploitation semi-mécanisé d’or dénommé « SAMISSI » de la société BIRBA HAMIDOU ET FRERES SARL.

Le projet couvre une superficie de dix (10) hectares et l’exploitation va concerner le traitement des haldes et terrils de mine issus des rejets d’orpaillage provenant du site de Yako. L’unité de traitement est située dans la commune de Ourgou-Manega, province de l’Oubritenga, région du Plateau-Central.

La durée de vie du projet est de quatre (04) ans avec une production totale de 32,256 kg d’or.

Le projet va générer au profit de l’Etat des recettes d’un montant de 75 479 040 F CFA, au titre des redevances, et 11 612 160 F CFA, pour le Fonds minier de développement local.

Le Conseil a marqué son accord pour l’octroi d’un permis d’exploitation semi-mécanisé d’or à la société BIRBA HAMIDOU ET FRERES SARL « SAMISSI ».

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la 36ème session du Conseil des ministres de la Conférence interafricaine de Prévoyance sociale (CIPRES) qui se tiendra le 12 juin 2024 à Genève en Suisse.

La Conférence interafricaine de Prévoyance sociale est une organisation inter- Etats regroupant dix-huit (18) pays africains dont le siège est à Lomé au Togo. Elle a pour mandat la surveillance et le contrôle de la gestion des organismes de prévoyance sociale des Etats membres afin de prévenir les risques de déséquilibre financier et de garantir la pérennité des régimes.

La CIPRES compte vingt-six (26) organismes de prévoyances sociales dont la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) du Burkina Faso.

II.2. Le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 6ème édition du Prix national de l’Entrepreneur touristique, le 20 septembre 2024 à Ouagadougou.

L’édition 2024 du Prix national de l’Entrepreneur touristique est placée sous le thème « Tourisme et diversité culturelle, facteurs de rapprochement des communautés ».

Ce thème entend mettre en exergue la capacité de promotion de la paix entre les peuples par la pratique du tourisme qui favorise l’interaction entre les communautés, jette des ponts entre les différentes cultures et conduit à la tolérance, au respect et à la compréhension mutuelle.

La 6ème édition du Prix national de l’Entrepreneur touristique sera notamment marquée par la distinction des lauréats à travers une remise de prix au cours de la « Nuit de l’Entrepreneur touristique ».

Les innovations de cette édition sont la tenue d’une conférence et de panels sur le thème de l’édition concomitamment avec la commémoration de la 44ème Journée mondiale du tourisme (JMT) consacré par ONU Tourisme et placée sous le thème « Tourisme et Paix ».

II.3. Le ministre de l’Economie, des finances et de la prospective a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso aux réunions de printemps 2024 du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale, tenues du 15 au 21 avril 2024 à Washington aux Etats-Unis.

Ces rencontres ont permis à la délégation burkinabè de prendre part aux rencontres statutaires de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) à travers le Comité de développement et le Comité monétaire et financier international. La délégation a également eu des séances de travail avec plusieurs bailleurs de fonds dont des autorités du Groupe de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international, des banques de développement et du secteur privé.

Ainsi la Banque mondiale, à travers sa filiale, la Société financière internationale (SFI), a réaffirmé son engagement à accompagner le Gouvernement burkinabè et le secteur privé à poursuivre les actions déjà entreprises notamment l’achèvement du projet Zina solaire, les mécanismes d’accompagnement de champions locaux et l’appui aux microfinances.

La délégation a saisi l’occasion pour solliciter le soutien de la SFI en vue de la restructuration de certaines sociétés stratégiques telles que la SOTRACO, SAP Olympique et Air Burkina.

Les échanges avec la Banque mondiale ont en outre permis de dégager une perspective d’appui de la Banque à plusieurs secteurs clés de développement pour notre pays dont l’agriculture avec l’Offensive agropastorale et halieutique, l’énergie et l’éducation.

II.4. Le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a fait au Conseil une communication relative aux préparatifs des examens et concours scolaires de la session 2024.

Les examens et concours scolaires ont débuté le 02 mai, par les épreuves physiques et sportives et s’achèvent le 05 juillet 2024, par les épreuves écrites et orales du Baccalauréat.

Ainsi, les Certificats d’aptitude professionnelle (CAP), les Brevets d’études professionnelles (BEP) et le Brevet d’études du premier cycle (BEPC) commencent le 04 juin et s’achèvent respectivement les 14, 15 et 17 juin 2024. Le Certificat d’étude primaire (CEP) se déroulera du 04 au 13 juin. Quant au Baccalauréat, il se déroulera du 18 juin au 05 juillet 2024.

Les examens de la session de 2024 enregistrent au total 728 264 candidats contre 753 606 en 2023, soit une baisse de 25 342 candidats. Parmi les candidats inscrits à la session de 2024, on dénombre 402 602 filles et 325 662 garçons.

Des dispositions sont prises pour l’acheminement des matériels à temps dans les différents centres de composition des examens et pour lever les contraintes liées à l’utilisation du logiciel SIGEC en vue de sa maîtrise par les différents acteurs.

II.5. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil trois (03) communications.

La première communication est relative à la cérémonie de remise officielle des infrastructures de connexion à l’internet aux Institutions d’enseignement supérieur et de recherche (IESR) prévue le 14 juin 2024 à l’Université Joseph KI-ZERBO.
En 2022, les universités publiques ont exprimé le besoin de connexion internet. Cette doléance a été réitérée le 17 janvier 2023 par les étudiants à Son Excellence Monsieur le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE lors des échanges directs qu’il a eus avec ces derniers à l’Université Joseph KI-ZERBO.

C’est ainsi que le Projet d’appui à l’enseignement supérieur (PAES) a financé le déploiement d’outils modernes et performants pour une connexion de qualité au profit des Institutions d’enseignement supérieur et de recherche.

Ce projet d’un coût global de quatre milliards cinquante-neuf millions quatre cent soixante-sept mille neuf cents (4 059 467 900) F CFA a notamment permis le déploiement d’équipements WIFI et la fourniture internet dans neuf (09) sites sur les dix (10) Institutions d’enseignement supérieur et de recherche. Seul le site de Ouahigouya n’a pas été connecté en raison d’un différend foncier entre l’Université Lédéa Bernard OUEDRAOGO (ULBO) et des propriétaires terriens.

La deuxième communication est relative à l’organisation de la 15ème édition de la foire aux semences des variétés améliorées de plantes, prévue du 30 mai au 02 juin 2024 à Ouagadougou.

Cette édition est placée sous le thème : « Contribution des semences améliorées à l’atteinte des objectifs de l’Offensive agropastorale et halieutique dans le contexte de crises sécuritaire et alimentaire ». L’organisation de cette foire permettra de faire connaître les produits de la recherche en matière de semences de variétés améliorées de plantes aux acteurs du monde agricole et au grand public.

La troisième communication fait le compte rendu de la participation de notre pays à l’atelier de partage d’expérience et de formation sur les enjeux de la protection des innovations dans le secteur agricole et création de valeur, tenu du 02 au 06 avril 2024 à Abidjan en République de Côte d’Ivoire.

Cette rencontre s’est déroulée dans le cadre du projet AcceSS. La formation sur les enjeux de la protection des innovations dans le secteur agricole et la création de valeur vise à doter les accompagnateurs de l’innovation des compétences nécessaires sur les types et les enjeux de la protection et de l’exploitation des produits et technologies innovants générés en recherche collaborative.

Les participants ont bénéficié d’un renforcement de capacités sur les enjeux de la protection des innovations dans le secteur agricole et la création de valeur. Ces acquis permettront aux participants et au projet AcceSS de mieux contribuer à la mise en œuvre de la Stratégie nationale de valorisation des technologies inventions et innovations (SNVTII) au Burkina Faso.

II.6. Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la 33ème Conférence régionale de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), tenue du 18 au 20 avril 2024, à Rabat au Maroc.

Placée sous le thème : « systèmes agroalimentaires résilients et transformation rurale inclusive », cette rencontre a permis à notre pays de faire l’état des lieux de la lutte contre les phénomènes naturels.

En marge de la conférence, la délégation burkinabè a eu une audience avec le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts du Maroc. Les échanges ont porté sur les expériences des deux (02) pays en matière d’environnement et des eaux et forêts et la nécessité de renforcer cette coopération.

II.7. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil trois (03) communications.

La première communication est relative à la participation du Burkina Faso aux Jeux Olympiques (JO), Paris 2024.

Le Burkina Faso sera présent à cette 33ème édition des Jeux Olympiques, du 26 juillet au 11 août 2024, avec cinq (05) athlètes déjà qualifiés sur la base de la performance réalisée jugée conformes aux minimas exigés. Il s’agit de Hugues Fabrice ZANGO et Marthe Yasmine KOALA en athlétisme, Fayçal SAWADOGO et Ibrahim MAÏGA au Taekwondo et de Rahinatou MONE au sport pour personnes handicapées.

Notre pays sera à sa onzième participation à ces jeux, symbole de diversité, d’inclusion et de non-discrimination, et fait partie des nations médaillées à travers la médaille de Bronze de Hugues Fabrice ZANGO obtenue aux JO de Tokyo en 2020.

Le Conseil encourage tous les acteurs à l’effort afin d’assurer une digne représentation de notre pays à ces jeux. Il invite, par ailleurs, le peuple burkinabè et particulièrement le mouvement sportif à se mobiliser autour de nos représentants afin de les pousser à la victoire.

La deuxième communication est relative à l’organisation de la 2ème édition des Jeux nationaux de la relève sportive (JNRES) prévue du 08 au 17 août 2024 à Bobo-Dioulasso.

Plus de trois mille (3000) jeunes sportifs et encadreurs issus de cent cinquante (150) structures de formations des 13 régions du pays sont attendus pour prendre part à cette compétition.

Les disciplines sportives retenues pour les 2ème Jeux nationaux de la relève sportive sont : le football, le basketball, le handball, le volleyball, la lutte, l’athlétisme et le cyclisme.

Ces Jeux constituent une solution pérenne de formation de la relève sportive et un cadre fédérateur et multidisciplinaire pour contribuer à l’éclosion des talents. Ils sont également un tremplin pour le renforcement de l’intégration et de la cohésion entre les différentes régions du Burkina Faso.

La troisième communication est relative à la participation du Burkina Faso au tournoi de l’Union des fédérations Ouest africaines (UFOA-B) comptant pour les éliminatoires de la CAN U17, qui s’est déroulé du 15 au 28 mai 2024 à Accra au Ghana.

Au total 07 pays ont pris part à la compétition. Il s’agit du Burkina Faso, du Bénin, du Ghana, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Nigéria et du Togo. A l’issue de cette compétition, le Burkina Faso a remporté le tournoi et se qualifie pour la CAN U17 prévue en 2025.

Le Conseil félicite les joueurs et l’encadrement technique pour cette qualification et les exhorte à plus d’efforts pour les prochaines échéances.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

- Madame Mariam KABORE/OUEDRAOGO, Mle 51 012 N, Interprète- traducteur, 1ère classe, 15ème échelon, est nommée Chef du bureau de l’interprétation et de la traduction ;

- Madame Monique SANON/OUEDRAOGO, Mle 51 013 A, Interprète- traducteur, 1ère classe, 14ème échelon, est nommée Interprète-traducteur sénior ;

- Madame Aïda ANDONABA/KONATE, Mle 222 254 P, Interprète- traducteur, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Interprète-traducteur sénior ;

- Madame Nibè-nêe Scholastique SOME, Mle 59 228 R, Interprète- traducteur, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Interprète-traducteur sénior ;

- Monsieur Dibazin Eugène BASSOLE, Mle 222 252 M, Interprète-traducteur, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Interprète-traducteur sénior ;

- Madame Hama Mariam FAYAMA/NATAMA, Mle 200 459 N, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Berlin (Allemagne) ;

- Monsieur Noraogo Jean Baptiste GAGRE, Mle 200 453 S, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Washington DC (Etats-unis d’Amérique) ;

- Monsieur Wendyam Charlemagne KOMBAMTANGA, Mle 212 223 D, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso au Vatican ;

- Monsieur Zoully Désiré SAWADOGO, Mle 216 586 Z, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Abuja (Nigéria) ;

- Monsieur Jean Marie BAKOUAN, Mle 216 583 R, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Paris (France) ;

- Monsieur Taba DOYE, Mle 216 584 E, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Ottawa (Canada).

B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

- Monsieur René 1er Triplet BAKIONO, Mle 113 352 P, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 3ème échelon, est nommé Directeur des Sports, des loisirs, des arts et de la culture ;

- Monsieur Denis BAGA, Mle 98 064 T, Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal, catégorie 1, 1er échelon, est nommé Directeur du personnel de l’administration pénitentiaire ;

- Monsieur Karim TRAORE, Mle 245 668 S, Médecin de santé publique, catégorie PC, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la santé et de l’action sociale ;

- Monsieur Dialinli YONLI, Mle 98 081 F, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Banfora ;

- Monsieur Sààyirnibè Jean Eudes SOME, Mle 203 376 K, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 3ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Gaoua ;

- Monsieur Noundia Luc OUOBA, Mle 110 124 V, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Diapaga.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

- Monsieur Alidou KOUSSE, Mle 321 570 N, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la coordination des systèmes d’information.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

- Madame Estelle-Edith DEMBELE/DABIRE, Mle 80 502 N, Médecin spécialiste en santé publique, catégorie PA, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Conseiller technique, en remplacement de Monsieur Mamadou DRABO.

E. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

- Monsieur Oumarou BARRO, Mle 212 299 B, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Secrétaire général ;

- Monsieur Ousmane Omar BARRY, Mle 111 310 J, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Chargé d’études ;
- Monsieur Sanibè FAHO, Mle 119 817 C, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé d’études.

F. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

- Monsieur Ollo Franck Hervé KANSIE, Mle 85 495 H, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur général de l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina (AGETIB).

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

- Monsieur Philippe TAMINI, Mle 46 075 U, Inspecteur principal des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général de l’Office national des aires protégées (OFINAP) ;

- Madame Guestaba Pascaline NIKIEMA/KIENTEGA, Mle 29 648 E, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 2ème grade, 3ème échelon, est nommée Directrice régionale de l’environnement du Centre.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

- de l’Académie de police (AP) au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité ;

- de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) et de l’Agence de promotion de l’expertise nationale (APEN) au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises ;

- de l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE) et de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières ;

- de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO).

A. MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Académie de police (AP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité :

- Monsieur Wendinmanegdé Emmanuel ZONGO, Mle 227 558 S, Commissaire divisionnaire de police, en remplacement de Monsieur Koudyamba Jacques KIEMDE.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CORPS PROFESSORAL

- Monsieur Wambi Roland ZONGO, Mle 111 498 C, Commissaire divisionnaire de police, en remplacement de Monsieur Marcel KAFANDO.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE COMITE DES ELEVES

- Monsieur Sakado Edmond OUEDRAOGO, Mle 109 756 A, Elève Commissaire de police, pour la durée de son mandat de délégué général, en remplacement de Monsieur Théodore KI.

B. MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret renouvelle le mandat de Monsieur Larba Issa KOBYAGDA, Mle 245 750 S, Economiste, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Hassane OUEDRAOGO, Mle 111 335 F, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de l’Agence de promotion de l’expertise nationale (APEN) pour une dernière période de trois (03) ans.

C. MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte nomination de Madame Fati ZOMA, Mle 245 809 V, Enseignant-chercheur, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation au Conseil d’administration de l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Emmanuel NANEMA.

Le second décret nomme Monsieur Dramane BITIBALY, Mle 130 679 D, Magistrat, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Souleymane KERE.

D. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

- Madame Marthe NIGNAN/DAKUYO, Mle 216 823 B, Inspecteur du travail.

Au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises :

- Monsieur Nabasnogo Gabin KAGAMBEGA, Mle 303 463 R, Conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :

- Monsieur Honssonci Abdoulaye KONE, Mle 104 769 E, Ingénieur d’agriculture.
Au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques :

- Monsieur Abdoulaye SERE, Mle 241 866 B, Maître de conférences.

Au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières :

- Monsieur Zébro ZANZE, Mle 358 749 G, Ingénieur des mines et de la géologie.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ELEVES DE L’ECOLE POLYTECHNIQUE DE OUAGADOUGOU

- Monsieur Jung Choul Loïc KABORE, Elève ingénieur en génie des télécommunications, pour la durée de son mandat de délégué général.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE SECTEUR PRIVE

Au titre du Conseil national du patronat Burkinabè (CNPB) :
- Monsieur Bénoît-Benit Sidabéwindé ILLY, Président de l’Union nationale des établissements d’enseignement privé Laïc.

Au titre de l’Ordre des Ingénieurs en génie civil :
- Monsieur Denis ZOUNGRANA, Ingénieur du génie rural.

Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
- Monsieur Antoine BERE, Mle 59 229 S, Professeur titulaire ;
- Monsieur Emmanuel NANEMA, Mle 49 129 U, Directeur de recherche.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CORPS ENSEIGNANT DE L’ECOLE POLYTECHNIQUE DE OUAGADOUGOU

- Monsieur Mohamed BEIDARI, Mle 358 605 F, Enseignant-chercheur.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE SECTEUR PRIVE

Au titre de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso :
- Monsieur Harouna TOGOYENI, Manager d’établissements d’enseignement secondaire et supérieur.

Le troisième décret renouvelle le mandat de Monsieur Antoine BERE, Mle 59 229 S, Professeur titulaire, Président du Conseil d’administration de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO) pour une dernière période de trois (03) ans.

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