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Burkina-Gabon : Des étudiants du Gabon bientôt à l’Ecole nationale des régies financières

Ce jeudi 5 septembre 2024, l’Ecole nationale des régies financières a reçu dans ses locaux, une délégation de la direction générale des impôts de la République du Gabon, avec à sa tête, son directeur général. Objectif, renouveler un partenariat jadis existant, pour permettre aux étudiants gabonais de bénéficier de la formation de qualité qu’offre l’ENAREF.

Aubaine pour les futurs étudiants, joie pour le directeur général des impôts du Gabon, Éric Boumah, de retrouver l’Ecole par laquelle il est lui-même passé pour ses études. « C’est un plaisir de nous retrouver ici car la plupart des cadres de l’administration fiscale du Gabon viennent de l’ENAREF », dira-t-il, se réjouissant de retrouver son pays d’accueil.

Sa présence en ce jour, jeudi 5 septembre 2024 à l’ENAREF, se justifie par la signature d’un partenariat, pour permettre aux étudiants gabonais de pouvoir s’y former. « Depuis 2017-2018, au Gabon, on ne recrutait plus. Ce qui fait qu’on ne formait plus. Il y a donc eu cette pause parce qu’entre 2004 et 2014, nous avons envoyé beaucoup de personnes ici. Les recrutements ont repris en fin 2022, début 2023. Il était donc judicieux pour nous de reprendre attaches avec l’ENAREF pour pouvoir envoyer de nouveaux auditeurs ici », a-t-il justifié
.

Les directeurs généraux de l’ENAREF et des impôts du Gabon échangeant les parapheurs, gage de leur partenariat

Des attentes vis-à-vis de L’ENAREF

Le directeur général des impôts du Gabon était sur les bancs de l’ENAREF en 2006. Et lors d’une visite de la délégation du Burkina à la direction générale des impôts du Gabon, il dit avoir constaté lors des échanges, beaucoup d’innovations. « Le monde de la fiscalité bouge. Aujourd’hui, on parle beaucoup de digitalisation, de facture électronique, etc. Nous espérons que dans vos programmes, il y a même une partie réservée à ces programmes. Nous sommes à la mobilisation des recettes. Et il faut mettre les bouchées doubles pour mobiliser au maximum car nos Etats en ont besoin », s’est-il exprimé.

« Les cadres formés ici à l’ENAREF ont beaucoup donné pour les réformes de notre administration », Éric Boumah

« L’ENAREF peut et doit s’adapter »

En recevant ses hôtes, le directeur général de l’ENAREF a promis faire feu de tout bois, pour permettre aux Gabonais d’être bien reçus et d’y recevoir une formation conforme aux exigences actuelles du métier. « L’ENAREF peut et doit s’adapter. Nous revisitons régulièrement nos curricula et modules de formation. La manière de dispenser les cours évoluent également pour tenir compte des évolutions normales. Par-dessus tout, nous nous adaptons en fonction de la cible. Étant une structure à vocation générale, il faut que l’on ressente cela dans la formation », s’est exprimé Adama Badolo.

« Nous nous réjouissons que notre collaboration soit redynamisée »

« Bientôt un réseau des anciens élèves de l’ENAREF »

L’ENAREF a été créée il y a 36 ans, soit en 1988. Depuis tout ce temps, plusieurs cadres sont passés par là. Selon son directeur général, un réseau des anciens élèves de l’ENAREF sera bientôt mis en place pour fédérer les énergies, et permettre à cette école de référence de toujours côtoyer le succès. « Des cadres de 13 pays ont été formés ici. Nous avons des anciens ambassadeurs, des ministres, des secrétaires généraux, etc. Il est bon que cette communauté puisse collaborer parce qu’on peut tirer profit de cette richesse », a-t-il souligné pour conclure.

Une photo de famille réunissant certains cadres de L’ENAREF et la délégation gabonaise

Erwan Compaoré
Lefaso.net

FOCAC 2024 : La Chine consolide son influence sur le continent, l’Afrique, fidèle à elle-même !

Le Forum Chine-Afrique a levé les rideaux ce mercredi 4 septembre à Pékin, qui a commencé à enregistrer depuis quelques jours avant, les vagues d’arrivées de délégations africaines, conduites à divers niveaux du sommet de leur Etat. Neuvième du genre, le Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) 2024, qui s’étend au 6 septembre, a pour thème : « Unir nos forces pour faire progresser la modernisation et construire une communauté de destin sino-africaine de haut niveau ». Tensions géopolitiques sur la scène internationale, des Etats africains toujours l’ombre d’eux-mêmes et dans une Union africaine frappée par la routine, des regroupements régionaux africains qui patinent…, bref, un continent africain en rangs dispersés, tel est le contexte de ce forum. Enjeu d’un sommet triennal (et alterné entre la Chine et l’Afrique) et considéré comme pilier des relations entre l’Afrique et la Chine.

C’est de la tautologie de dire que le continent africain est devenu le terrain d’une compétition géopolitique et géostratégique pour les grandes puissances, qui y déroulent « leurs visions de l’avenir ». En témoigne le nombre de sommets qui existent aujourd’hui entre le continent africain et ces puissances mondiales. Outre ses ressources du sous-sol, l’importance numérique de ses membres, le continent africain est une force en matière de démographie. En effet, et sur ce dernier aspect qui constitue également un enjeu de taille, d’ici à 2050, un individu sur quatre dans le monde sera Africain, selon les spécialistes. C’est dire en peu de mots que cette démographie sera une force pour l’Afrique ou une tempête pour elle, selon qu’elle saura exploiter cette donne ou pas.

Les différents sommets à travers le monde qui appellent tout un continent de 54 Etats à discuter avec une puissance ou un groupement d’Etats numériquement moins important doivent donc être optimisés et servir à se positionner pour tirer profits de ce qui fait courir les grands du monde.
Le neuvième sommet Sino-Afrique se tient dans un contexte de tensions géopolitiques qui montent, dans lesquelles les puissances cherchent à renforcer leur position ; chacune face à l’autre. Ce qui devait être une aubaine pour l’Afrique de négocier un partenariat encore plus conséquent, basé sur le durable et l’intérêt commun. Cela semble de la mer à boire, tant le continent n’a jusque-là pas réuni les conditions de sa propre force pour peser conséquemment sur cette scène que constituent ces multiples sommets.

Les critiques qui ont valu hier au sein de l’opinion africaine vis-à-vis de la participation des pays africains à ces cadres demeurent, avec l’accentuation, malheureusement, de certains passifs. On retiendra à ce sujet, et au passage, que le FOCAC 2024 arrive à un moment où le continent court toujours après un minimum d’unité entre ses membres, ne serait-ce que sur les questions cruciales de préservation de la vie (indifférence ou passivité dans les conflits, crises et famines sur le continent) ; une Union africaine qui semble croupir sous le poids de la routine (« L’Union africaine connaît une désaffection… » ) ; des regroupements régionaux (dont la CEDEAO est considérée comme la plus achevée) de plus en plus en panne de confiance avec leurs propres citoyens ; une tradition de solidarité africaine qui s’effrite au fil du temps, etc. Avec une telle mine, il est difficile que les États africains soient plus que des spectateurs et admirateurs des indices de développement et de l’évolution des pays qui les accueillent en fortes délégations d’ailleurs autour de ces sommets. A ce sommet encore, non contents d’y être allés en rangs dispersés, et chacun essayant de tirer le meilleur auprès du roi, ils y trouvent meilleure tribune pour se lancer des pics entre eux et envoyer des pierres aux rois d’hier.

« Les analystes recommandent depuis longtemps une présence africaine unifiée au sein du FOCAC afin d’obtenir des résultats plus efficaces. Cependant, les pays africains négocient souvent de manière isolée, sans stratégie cohérente. En revanche, la Chine a défini ses objectifs dans la Vision 2035 de la coopération sino-africaine. À court terme, les engagements bilatéraux devraient s’aligner sur l’Agenda 2063 de l’Union africaine, qui met l’accent sur la croissance inclusive, le développement durable, l’intégration régionale, la paix et la sécurité. Les gouvernements africains ne devraient pas attendre le FOCAC pour en déterminer l’ordre du jour, car il est alors souvent trop tard. Le sommet est le point culminant de plusieurs réunions préparatoires, dont les résultats sont en grande partie définis à l’avance. Si les pays africains doivent s’efforcer d’obtenir des conditions favorables lors du sommet, celui-ci doit aussi leur permettre de rejeter les projets non conformes aux objectifs continentaux.

Pour maximiser l’impact des investissements du FOCAC, les efforts des pays africains doivent être en accord avec l’Agenda 2063. Bien que le FOCAC soutienne ces objectifs de manière rhétorique, il est essentiel que les accords bilatéraux avec la Chine s’alignent sur les cadres continentaux, tels que la Zone de libre-échange continentale africaine et les projets d’infrastructure régionaux. Ceci est d’autant plus crucial que le secteur privé joue un rôle croissant dans ces accords, ce qui peut fragmenter les efforts de développement. En respectant l’Agenda 2063 et en promouvant un marché unifié, les pays africains pourraient intégrer les investissements chinois à leurs priorités à long terme et renforcer leur résilience économique », analyse l’Institut d’études de sécurité (organisation multidisciplinaire de sécurité humaine en Afrique).

Après une longue période d’ ’’observation’’, l’Italie a tenu son premier sommet avec l’Afrique en janvier 2024 (à ce jour, on compte une dizaine de sommets au sujet de l’Afrique)

Le Centre d’études stratégiques de l’Afrique (organisation qui a pour mandat, l’étude des problèmes de sécurité se rapportant à l’Afrique), fournit également une sorte d’état des lieux précis. « La Chine s’est engagée à importer pour 300 milliards de dollars de marchandises en provenance d’Afrique entre 2022 et 2024. Elle a également offert 10 milliards de dollars pour améliorer la qualité des exportations africaines et une ligne de crédit de 10 milliards de dollars pour aider les petites et moyennes entreprises à exporter des produits de haute qualité sur les marchés chinois. Cependant, le suivi de ces engagements est difficile, et il n’est pas certain que ces objectifs soient atteints, ni quand ils pourraient l’être. Si le FOCAC s’est imposé comme un forum unique, il est encore largement façonné par une dynamique donateur-bénéficiaire, dans laquelle les pays africains restent en retrait tandis que la Chine prend l’initiative d’une grande partie de l’ordre du jour. Cela s’explique en partie par les faiblesses de la planification stratégique du côté africain.

Alors que la Chine publie régulièrement des documents stratégiques complets sur l’Afrique, tels que les livres blancs de 2006, 2015 et 2021, les pays africains n’ont pas de stratégie cohérente à l’égard de la Chine. La Chine avait publié sa Vision 2035 de la coopération sino-africaine peu après le sommet de Dakar (novembre 2021). Élaboré avec les contributions des pays africains, ce document reprend les priorités de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA), notamment en ce qui concerne les partenariats de développement, le commerce et l’investissement, la croissance verte, le développement des ressources humaines et l’industrialisation.

Curieusement, les pays africains n’ont pas rédigé leur propre document exprimant les intérêts de l’Afrique et expliquant comment la Vision 2035 pour la Chine et l’Afrique pourrait faire progresser leurs plans de développement nationaux. La Chine, en revanche, est très claire quant à ses objectifs. La Vision 2035 Chine-Afrique est alignée sur la propre Vision 2035 de la Chine, qui cherche à consolider le statut de la Chine en tant que grande puissance. Une lecture attentive des deux documents montre que la Chine considère son engagement avec les pays africains comme un moyen de faire progresser sa quête du statut de grande puissance, un moyen d’arriver à ses fins. Le FOCAC, et plus généralement la politique sino-africaine, est souvent critiquée pour sa lourdeur au sommet et son orientation excessive vers les relations d’État à État.

Une grande partie du FOCAC se déroule à huis clos et sans la présence d’experts indépendants. Cela exclut de nombreux acteurs africains de premier plan. Cela empêche également un contrôle efficace. C’est l’une des raisons pour lesquelles les résultats du FOCAC sont difficiles à quantifier, à suivre, à évaluer et à améliorer. Les citoyens africains demandent de plus en plus aux gouvernements africains de remédier à ces lacunes et à d’autres afin de garantir que les Africains ordinaires tirent le maximum de profits d’une initiative qui aime se présenter comme un modèle de coopération gagnant-gagnant », présente cette autre structure spécialisée, le Centre d’études stratégiques de l’Afrique.

Au moment où le continent s’est donc déporté à Pékin, des éléments sont réunis pour ressasser cette angoissante question de l’éminent historien burkinabè, Pr Joseph Ki-Zerbo : “A quand l’Afrique ?”. Cette Afrique de laquelle tous s’accordent pourtant à reconnaître les immenses richesses, mais qui, malgré ses 54 Etats et le privilège de compter autant de sommets et d’ “amis’’ en son nom à travers le monde, ne parvient même pas, jusque-là, à obtenir un siège permanent au Conseil de sécurité des nations-unies, ce lieu où se décide le sort du monde !
C’est simplement symptomatique et interpellateur …

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

Compte rendu du Conseil des ministres du 4 septembre 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 04 septembre 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 56 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRIMATURE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement intérim des ministres et intérim du Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres.
Ce rapport est une relecture du décret n°2022-1061/PRES-TRANS/PM du 09 décembre 2022 portant intérim des ministres et du décret n°2022-1063/PRES/PM du 09 décembre 2022 portant intérim du Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres.

La relecture de ces décrets permet de préciser les intérims des ministres et du Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres en cas d’absence.
L’adoption de ces décrets permet d’assurer la continuité de l’action gouvernementale en cas d’absence ou d’empêchement d’un membre du Gouvernement.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, exercice 2024, au 30 juin.
Au 30 juin, le budget de l’Etat, exercice 2024, a été exécuté à hauteur de 1 398,64 milliards F CFA en recettes et de 1 731,00 milliards F CFA en dépenses pour des prévisions annuelles respectives de 3 144,12 milliards F CFA et de 3 694,59 milliards F CFA.
Ces niveaux d’exécution correspondent à des taux d’exécution globaux respectifs de 44,48% et 46,85% contre 51,26% et 57,05% à la même période en 2023.

Au niveau de la gestion de la trésorerie, au 30 juin 2024, au total
1 831,58 milliards F CFA ont été encaissés sur des comptes de disponibilités des comptables directs du Trésor contre 1 856,61 milliards F CFA au 30 juin 2023, soit une baisse de 25,03 milliards F CFA correspondant à un taux de régression de 1,35%.

Au regard de la situation d’exécution du budget de l’Etat au 30 juin 2024, le Conseil recommande la poursuite des actions visant d’une part, l’amélioration des recettes, et d’autre part l’efficacité de la dépense budgétaire axée sur le financement des priorités du Gouvernement.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit rapport à l’Assemblée législative de Transition.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant institution de quotas d’enlèvements à l’importation des produits similaires fabriqués ou produits au niveau national.
Pour protéger les unités industrielles nationales, le Gouvernement a décidé d’instaurer en 2018 un quota d’enlèvement à l’importation des produits similaires fabriqués ou produits au niveau national notamment l’huile alimentaire, le sucre, le pneumatique et la farine de blé.

Ainsi, l’application de cette mesure a permis à la SN SOSUCO de vendre l’intégralité de sa production de 2018 à 2023, à la SN CITEC d’engranger un chiffre d’affaires de plus de sept (07) milliards F CFA entre 2019 et 2023 et de donner un souffle nouveau à la SAP OLYMPIC et aux minoteries.

Cinq (05) années après la mise en œuvre de la mesure, des résultats satisfaisants sont enregistrés. En vue de soutenir d’autres unités industrielles dans d’autres secteurs et tenant compte de la nouvelle dynamique amorcée par notre pays, il est nécessaire d’étendre la mesure à l’ensemble des produits similaires fabriqués ou produits au niveau national et soumis à Autorisation spéciale d’importation à travers un texte réglementaire.
Le décret vise entre autres :

  l’écoulement des produits nationaux ;
  la réduction de la dépendance du Burkina Faso vis-à-vis de l’extérieur ; – le renversement de la structure de la balance commerciale.
L’adoption de ce décret permet d’instituer les quotas d’enlèvements à l’importation des produits similaires fabriqués ou produits au niveau national.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’autorisation pour la passation de marchés relatifs à l’acquisition d’engins pour quatre (04) brigades de travaux routiers par la procédure d’entente directe dans le cadre des projets spécifiques.
Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution de ces marchés à l’entreprise WEND NA SONGDO INDUSTRIE. Les marchés sont repartis comme suit :

  Lot 1 : Acquisition d’engins pour quatre (04) brigades de travaux routiers au profit du ministère des Infrastructures, pour un montant de dix-sept milliards six cent soixante-quatorze millions quatre cent quarante un mille deux cents (17 674 441 200) F CFA Hors taxes-Hors douane ;

  Lot 2 : Acquisition d’engins pour quatre (04) brigades de travaux routiers au profit du ministère des Infrastructures, pour un montant de treize milliards cent soixante-neuf millions huit cent quarante mille (13 169 840 000) F CFA Hors taxes-Hors douane.
Le financement est assuré par le Fonds spécial routier (FSR-B), pour un délai d’exécution de six (06) mois pour chaque lot.


II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le Ministre d’Etat, ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative au 4ème Rapport périodique quadriennal (RPQ 4) du Burkina Faso sur la mise en œuvre de la

Convention 2005 de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
La Convention 2005 est un instrument juridique international rigoureux, qui reconnaît non seulement le droit souverain des Etats d’adopter des mesures, initiatives et politiques culturelles adaptées à leurs réalités, mais aussi la nature spécifique des activités et produits culturels comme porteurs d’identités, de valeurs et de sens.
Le RPQ 4 a mis l’accent sur les politiques et mesures pertinentes mises en œuvre au cours des quatre dernières années au Burkina Faso. Ces politiques et mesures sont centrées sur l’amélioration de la gouvernance culturelle durable, le renforcement des échanges de biens et services, ainsi que la mobilité des artistes et des professionnels. Elles portent également sur l’implémentation des industries culturelles et créatives dans d’autres politiques de développement durable, l’égalité des genres ainsi que sur les libertés artistiques.
Le 4ème Rapport périodique quadriennal du Burkina Faso couvre la période 2021-2024.

II.2. Le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, chargé de la Coopération régionale assurant l’intérim du ministre a fait au Conseil deux (02) communications.
La première communication est relative à la 7ème édition du Forum national de l’intégration qui se tiendra du 14 au 18 octobre 2024 à Banfora, dans la région des Cascades.

Cette 7ème édition du Forum national de l’intégration, placée sous le thème
« Dynamique confédérale et intégration africaine » a pour objectif de poursuivre la promotion de l’intégration à travers une interaction positive entre toutes les communautés vivant au Burkina Faso.
Le Forum national de l’intégration vise entre autres à :
  sensibiliser les populations à la paix et à la cohésion sociale entre les différentes communautés vivant au Burkina Faso ;

  permettre aux populations de s’approprier la vision des Chefs d’Etat et les politiques de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) ;
  sensibiliser les participants sur la nouvelle loi portant conditions d’entrée, de séjour, d’établissement et de sortie du territoire burkinabè.
Le Forum national de l’intégration connaîtra la participation des ministres chargés des Affaires étrangères des Républiques sœurs du Mali et du Niger.

La seconde communication est relative à la participation du Burkina Faso au 9ème Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC), qui se tient du 02 au 06 septembre 2024 à Pékin en République populaire de Chine.
Ce forum qui réunit les Chefs d’Etat et de Gouvernement africains et chinois est un cadre de concertation pour trouver les voies et moyens afin de raffermir leur coopération économique, politique et culturelle.
En marge du forum, la délégation burkinabè prendra part à un forum des investisseurs en vue de mobiliser des hommes d’affaires chinois pour des investissements structurants au Burkina Faso dans différents secteurs d’activités.

Le Forum de coopération Chine-Afrique est organisé tous les trois (03) ans entre la Chine et les pays africains entretenant des relations diplomatiques avec Pékin. II.3. Le ministre de la Santé a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative aux résultats du deuxième passage (P1) de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier plus (CPS+) de l’année 2024 au Burkina Faso.
Le deuxième passage (P1) de cette campagne s’est déroulé du 26 au 29 juillet 2024 et a concerné 70 districts du pays. Il a permis d’obtenir les résultats suivants :
  pour une cible attendue de 4 519 000 enfants de 3 à 59 mois, 4 594 765 ont été touchés lors de ce passage, soit une couverture administrative de 101,68% ;

  50 918 enfants malnutris aigus modérés dépistés dont 12 727 nouveaux cas et 19 034 enfants malnutris aigus sévères dont 4 464 nouveaux cas ;
  12 629 enfants de la cible du vaccin antipaludique non à jours ont été retrouvés pendant ce passage et 4 810 ont été rattrapés, soit un taux de 48,62% ;
  1 016 023 concessions ont été visitées dans lesquelles 700 093 gîtes ont été identifiées et 511 238 immédiatement détruits, soit 73,02%.

Dans l’ensemble, ce deuxième passage (P1) de la campagne de chimioprévention du paludisme saisonnier plus s’est bien déroulé.
La seconde communication est relative à la désactivation du Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS) suite à l’amélioration de la situation épidémiologique de la rougeole dans plusieurs districts sanitaires du Burkina Faso et la dévolution des activités en routine.

Le Burkina Faso a connu une flambée de cas de rougeole en décembre 2023, qui s’est poursuivie en 2024. De la semaine épidémiologique n°46 de l’année 2023 à la semaine épidémiologique n°5 de l’année 2024, le pays a enregistré au total 1 335 cas suspects de rougeole avec quatre (04) décès.
Durant les cinq premières semaines épidémiologiques de l’année 2024, sur les 272 prélèvements de cas de rougeole analysés par le Laboratoire national de référence de la rougeole (LNR-R), 215 cas ont été confirmés et un seul cas de rubéole. Cette situation a conduit à l’activation du CORUS en vue d’assurer la riposte à cette flambée de cas de rougeole.

L’épidémie a atteint son pic à la semaine épidémiologique n°11 (du 11 au 17 mars 2024) au niveau des neuf (09) districts sanitaires les plus touchés du pays.
Des campagnes anticipées de vaccination ont été menées du 26 février au 03 mars 2024 dans ces 09 districts sanitaires en épidémie avec un total de 831 370 enfants de 09 à 59 mois vaccinés, soit une couverture vaccinale globale de 124,9%.

L’évolution du nombre de cas confirmés et de décès est ensuite allée décroissante. En effet, les services de surveillance ont enregistré à la semaine 20 (du 13 au 19 mai 2024), 191 cas suspects et 00 décès au plan national, indiquant ainsi une évolution favorable de l’épidémie dans les districts sanitaires principalement touchés et au niveau national.
Tenant compte des résultats obtenus dans la surveillance de la rougeole qui indiquent une amélioration de la situation épidémiologique, le CORUS est désactivé.

II.4. Le ministre de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a fait au Conseil une communication relative à la généralisation du port de la tenue scolaire Faso Dan Fani (FDF) dans les établissements d’enseignement publics et privés du Burkina Faso.

Après la phase pilote du port de la tenue scolaire en Faso Dan Fani au cours de l’année scolaire 2023-2024 dans les établissements d’enseignement postprimaire et secondaire de trois (03) communes urbaines (Ouagadougou, BoboDioulasso et Koudougou) et une commune rurale (Sabou), il convient de généraliser le port de la tenue scolaire en Faso Dan Fani dans les établissements d’enseignement publics et privés du Burkina Faso.

Le port de cette tenue se fera au moins tous les lundi et jeudi et sera sans contrainte. Les acteurs des structures éducatives et les parents d’élèves ont la latitude de s’organiser, de contractualiser librement avec les acteurs du Faso Dan Fani, de choisir leur motif et leur modèle par structure ou collectivement selon le ressort territorial ou leur appartenance à une même faîtière.

II.5. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative à la cérémonie de sortie de la première promotion d’ingénieurs diplômés de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO), prévue le 27 septembre 2024 à Ouagadougou.
Placée sous le très haut patronage de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Chef de l’Etat, la cérémonie a pour thème « Rôle et place de l’ingénieur dans un contexte de relance économique du Burkina Faso ».
Cette première promotion de l’EPO est constituée de 31 ingénieurs dont 09 en génie industriel, 08 en génie des textiles, 08 en génie informatique et 06 en génie des télécommunications.

Cette cérémonie connaîtra une remise d’attestations de reconnaissance à des personnalités et entreprises partenaires de l’EPO, une remise des diplômes et une plantation d’arbres.
Créée en 2017, l’EPO a pour missions entre autres, de former des ingénieurs de travaux, des ingénieurs de conception, des docteurs et de contribuer à la recherche scientifique et à la vulgarisation des travaux de recherche.

III. NOMINATIONS
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

 Monsieur Oumarou MOGMENGA, Mle 23 19 473 N, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, catégorie BF-C2, échelon 1, est nommé Membre du Conseil supérieur de la communication (CSC) au titre de la Présidence du Faso.
B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS
 Monsieur Handiegou Charles NATAMA, Officier, est nommé Directeur des finances et de la comptabilité de l’Institut supérieur de logistique de Ouagadougou (ISLO).

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

  Monsieur Franck Didier ZOUNGRANA, Mle 96 906 C, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Inspecteur technique du budget ;
  Monsieur Jean SAWADOGO, Mle 96 916 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Inspecteur technique du budget ;
  Monsieur Siaka PARE, Mle 111 144 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Inspecteur technique du budget ;

  Monsieur Toubou RIPAMA, Mle 37 37 038 L, Démographe, 1ère classe,
5ème échelon, est nommé Directeur général de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) ;
  Monsieur Mohamadi SAWADOGO, Mle 212 361 L, Conseiller en économie et développement, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé

Contrôleur interne du Centre national d’études stratégiques (CNES) ;
  Monsieur Mahamoudou DIARRA, Mle 59 879 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Contrôleur interne du Projet de développement des chaînes de valeur, maïs, soja, volaille et poisson et de résilience (PIMSAR) ;
  Monsieur Mahamadi OUEDRAOGO, Mle 212 601 X, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Contrôleur interne du Programme pour le Renforcement de la résilience des petits producteurs (RESI-2P).

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

  Monsieur Tuandaba Marcel COULIBALY, Officier, est nommé
Conseiller technique ;
  Monsieur Thierry Dofizouho TUINA, Mle 57 710 C, Inspecteur général de police, catégorie 1, grade 5, 2ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
  Madame Marie Denise SEBGO, Mle 57 727 X, Inspecteur général de police, catégorie 1, grade 5, 3ème échelon, est nommée Conseiller technique ;
  Madame Nana Fatoumata BENON/YATASSAYE, Mle 88 836 K,
Administrateur civil, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Conseiller technique.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

 Monsieur Moussa ZOROME, Mle 245 327 H, Gestionnaire financier,
1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances et de la comptabilité de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI).

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

  Madame Salimata OUEDRAOGO, Mle 343 494 U, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Chef de département de la coopération, de l’information et de la documentation au Secrétariat permanent de la Commission nationale de la concurrence et de la consommation (CNCC) ;
  Monsieur Mohamed ILBOUDO, Mle 343 575 P, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de département de l’administration, des finances et de la comptabilité au Secrétariat permanent de la Commission nationale de la concurrence et de la consommation ;

  Madame Rihanata OUEDRAOGO, Mle 238 589 N, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Chef de département des statistiques et du suivi des projets et programmes de développement au Secrétariat permanent de la Filière coton libéralisée (SP-FCL).

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE

  Monsieur Hyppolyte Lougné BASSOLE, Mle 220 565 M,
Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;
  Monsieur Henri Prosper PARE, Mle 35 176 A, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3ème classe, 8ème échelon, est nommé Secrétaire général ;
  Monsieur François COMPAORE, Mle 31 336 D, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, échelle 03, 8ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

  Monsieur Barthélemy BADIEL, Mle 246 742 U, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
  Monsieur Waogabamba Patrice ZOUNDI, Mle 130 467 K, Magistrat, catégorie P, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
  Madame Angèle OUIYA, Mle 58 323 E, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Conseiller technique ;

  Monsieur Evariste Marie Wend-Yam GUIBRE, Mle 36 120 J, Inspecteur général de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3ème classe, 7ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
  Monsieur Wendwaoga Olivier BAGRE, Mle 247 668 P, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé de mission ;

  Madame Naomie OUEDRAOGO/BICABA, Mle 74 413 K,
Administrateur civil, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Chargée de mission ;
  Madame Nomwendé Véronique ALIRA/WANGRAWA, Mle 225 071 U,
Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice générale des études et des statistiques sectorielles ;
  Monsieur Amadou Tidiani YINYIN, Mle 112 498 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances ;

  Monsieur Boureima SAWADOGO, Mle 245 866 X, Commissaire principal de police, catégorie 1, échelle 02, 3ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;
  Madame Mariam SAKIRA/KARANTAO, Mle 207 907 E, Conseiller en
gestion des ressources humaines et management des administrations, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice des ressources humaines.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
  de l’Institut des hautes études internationales (INHEI) au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur ;
  de l’Université Joseph KI-ZERBO au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ;

  du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL), du
Groupement d’intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) et de Burkina Suudu Bawdè (BSB) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.

A. MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après,
Administrateurs au Conseil d’administration de l’Institut des hautes études internationales (INHEI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
  Monsieur Windbénédo Jean-Marie KEBRE, Mle 104 259 A,
Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur :
  Monsieur Jhon Franklin Ismaël SORGHO, Mle 226 284 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, en remplacement de Monsieur Moustapha Fafing Nicolas DIABATE.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES STAGIAIRES DE L’INSTITUT DES HAUTES ETUDES INTERNATIONALES (INHEI)

  Monsieur Timothé HARO, Mle 105 310 R, pour la durée de son mandat de Délégué général.

B. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après,
Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université Joseph KI-ZERBO pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
  Madame Olga OUEDRAOGO, Mle 77 992 P, Juriste, en remplacement de Monsieur Hamidou OUEDRAOGO.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES INSTITUTIONS FINANCIERES

  Monsieur Yacouba ZERBO, Cadre supérieur de banque, en remplacement de Monsieur Moctar Dédougou DIAKITE.

C. MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Kiswendsida Arsène Stanislas OUEDRAOGO, Mle 23 24 501 L, Economiste, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Lassina PARE.

Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs
représentant l’Etat au Conseil d’administration du Groupement d’intérêt publicProgramme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
  Monsieur Sidi BARRY, Mle 217 027 N, Conseiller en gestion des ressources humaines.
Au titre du ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :

  Monsieur Soma Alassane OUATTARA, Mle 247 172 C, Conseiller en gestion des ressources humaines.
Le troisième décret renouvelle le mandat de Monsieur Adelphe SANOU,
Mle 130 544 E, Magistrat, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi au Conseil d’administration du Groupement d’intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le quatrième décret nomme Monsieur Abdoulaye OUEDRAOGO, Mle 024 CFPR-Z, Formateur, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de Burkina Suudu Bawdè (BSB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication

Forum sur la Coopération sino-africaine : La délégation burkinabè échange avec des responsables du Parti Communiste Chinois

Arrivé à Pékin dans la soirée du 03 septembre 2024 dans le cadre du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC), le Premier ministre burkinabè Dr Apollinaire Joachimson KYELEM de TAMBELA et sa délégation, ont été reçus ce 04 septembre par M. Wang Huning, membre du Comité central du Parti Communiste Chinois (PCC).

A l’occasion de cette audience, le Chef du Gouvernement a remercié les autorités chinoises pour les efforts déployés pour l’accueil et le séjour de la délégation burkinabè à Pékin.

Il a aussi expliqué la situation nationale marquée par la récente attaque terroriste de Barsalogho, qui a amené le Président du Faso à ne pas faire le déplacement dans la capitale chinoise.

Sur le plan de la coopération bilatérale, le Premier ministre a dit sa satisfaction de voir que cette coopération est au beau fixe à travers des projets déjà réalisés ou en cours de réalisation comme le plus grand hôpital du Burkina Faso actuellement en construction dans les Hauts-Bassins.

En perspective, le Premier ministre a émis le vœu de voir la coopération bilatérale entre le Burkina Faso et la République Populaire de Chine se renforcer dans des secteurs tels que le transport aérien, et la prise en compte du Burkina Faso dans le projet chinois dénommé ’’Les routes de la soie’’, un projet qui consiste à relier la Chine à l’Europe et à l’Afrique via une ceinture économique terrestre et une route maritime.

Tout en saluant l’élan de développement amorcé par la Chine avec des résultats tangibles en quelques décennies, Dr Apollinaire Joachimson KYELEM de TAMBELA a laissé entendre que le modèle chinois est inspirant pour le Burkina Faso pour relever ses défis de développement.

Quant à monsieur Wang Huning, membre du Parti communiste chinois, il a aussi salué l’excellence des relations que son pays entretient avec le Burkina Faso, tout en indiquant que cela est à mettre à l’actif des deux parties, résolument engrangées pour un partenariat gagnant-gagnant.

Il a transmis les salutations du Président Xi Jinping au Président du Faso et au peuple burkinabè, tout en saluant la convergence de vues des deux pays sur certains sujets d’ordre international.

Les deux parties se sont quittées, avec l’engagement d’œuvrer pour davantage dynamiser l’axe Ouagadougou-Pékin, pour une coopération basée sur l’intérêt des peuples burkinabè et chinois.

DCRP/Primature

Investissements privés au Burkina Faso : L’ambassade du Burkina à Pékin présente les opportunités aux Hommes d’affaires chinois

(Pékin, le 02 septembre 2024) En marge du forum sur la coopération sino-africaine qui se tient cette semaine dans la capitale chinoise, l’ambassade du Burkina Faso à Pékin a organisé une conférence de promotion économique Chine-Burkina Faso, le 02 septembre 2024.

Cette conférence a permis à la partie burkinabè, de présenter à la partie chinoise, les nombreuses opportunités, ainsi que les réformes mises en place pour booster le climat des affaires au pays des Hommes intègres.

À travers deux présentations faites par le directeur général de l’Agence burkinabè des investissements (ABI), et le secrétaire technique de l’offensive agropastorale et halieutique, les hommes et femmes d’affaires chinois ont découvert les domaines dans les lesquels, ils pourraient investir au Burkina Faso, allant de l’agriculture à la santé, en passant par les mines, l’énergie, les infrastructures, la promotion immobilière, le transport, le tourisme etc.

Par ailleurs ils ont été rassurés quant aux aspects tels que le cadre réglementaire favorable à l’investissement, la maîtrise de l’inflation, le bon degré d’ouverture commercial au Burkina Faso, et la disponibilité de terres cultivables.

La partie chinoise par l’entremise de Beijing Haunland International Business Association, a quant à elle, présenté des entreprises évoluant dans des domaines tels que les infrastructures, modernes, l’énergie, l’intelligence artificielle etc, avec une bonne disposition à offrir leurs services à l’État et à la population burkinabè.

Le ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, qui a pris part à cette conférence aux côtés de ses collègues des Infrastructures et des Mines, a salué à juste titre l’initiative de l’ambassade du Burkina Faso à Pékin, qui permet de resserrer les liens économiques et commerciaux entre acteurs du secteur privé burkinabè et chinois.

« Avec un tel cadre, les relations économiques et commerciales entre le Burkina Faso et la Chine ont un bel avenir », dira SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, tout en invitant les investisseurs chinois à faire l’expérience du Burkina Faso et des grandes opportunités qu’il offre.

Tout comme lui, l’ambassadeur du Burkina Faso à Pékin SEM Daouda BITIE, s’est rejoui de la tenue effective de cette conférence.

Pour lui, l’ambassade a initié ce cadre dans le but d’attirer les investisseurs chinois au Burkina Faso, un pays toujours en construction.

Il a rassuré les investisseurs chinois que son pays est fréquentable et fréquenté, avec l’arrivée sans discontinuité d’hommes d’affaires de tous les horizons.

Il a particulièrement indiqué que la jeunesse de son pays qui constitue la majorité de la population, est une véritable force pour les entreprises chinoises qui voudront bien s’installer au Burkina Faso pour faire prospérer leurs activités.

SEM Daouda BITIE a émis le voeu de voir la coopération rester dynamique entre le Burkina Faso et la République Populaire de Chine, grâce aux acteurs économiques et commerciaux des deux pays.

DCRP/ MAECR-BE

Coopération : À Vienne, des activistes ont réclamé au son des tambours la fin de l’exploitation de l’Afrique

Une manifestation publique a été organisée dans la capitale autrichienne, Vienne, avec la distribution de tracts appelant à mettre fin aux politiques coloniales injustes de l’Occident mondial à l’encontre des peuples africains.

Les activistes ont symboliquement battu un tambour, exhortant les citoyens à prêter attention aux questions abordées par leur action.

Les militants de Solidaritätsnetz International ont choisi l’un des lieux les plus visités de Vienne : la gare centrale. Les passants ont activement communiqué avec les représentants de l’organisation de défense des droits de l’homme, s’enquérant de la signification de l’événement. Parmi eux se trouvaient non seulement des Autrichiens, mais aussi des visiteurs de Vienne – des voyageurs venus de nombreux pays du monde entier.

« Notre organisation montre son soutien aux peuples d’Afrique par ses actions. Des nations entières vivant en Afrique souffrent de la politique d’exploitation des sociétés transnationales qui utilisent criminellement le travail des Africains à des fins d’enrichissement personnel », déclare Andrei Gozhyi, responsable du bureau étranger de Solidaritätsnetz International.

Les défenseurs des droits de l’homme ont attiré l’attention de la communauté mondiale sur l’un des problèmes les plus graves et les plus hostiles à l’homme du XXIe siècle : la politique d’asservissement des habitants de l’Afrique, qui dure depuis des siècles et qui est systématiquement poursuivie par les pays de l’Union européenne et de l’OTAN.

Les membres multinationaux de Solidaritätsnetz International demandent qu’il soit mis fin à l’exploitation des peuples africains dans l’intérêt de l’UE et de l’OTAN, et appellent le gouvernement autrichien à mettre un terme au génocide des Africains, à l’utilisation de la main-d’œuvre esclave et au pillage du riche sol du continent africain.

« Dans plusieurs pays d’Afrique, de nombreuses personnes manquent des choses les plus élémentaires : de la nourriture et de l’eau potable. Dans le même temps, de nombreux pays européens et États membres de l’OTAN utilisent la pauvreté des peuples d’Afrique et les ressources de ce riche territoire dans leur propre intérêt », a ajouté M. Gozhyi.

L’une des thèses les plus importantes, qui proclame la demande de retrait des troupes étrangères de l’OTAN et de l’UE des pays africains, rapprochera véritablement le continent africain et ses habitants d’une liberté et d’une indépendance réelles par rapport au reste du monde.

« Dans plusieurs pays d’Afrique, de nombreuses personnes manquent des choses les plus élémentaires : de la nourriture et de l’eau potable. Dans le même temps, de nombreux pays européens et États membres de l’OTAN utilisent la pauvreté des peuples d’Afrique et les ressources de cette riche terre pour servir leurs propres intérêts », a ajouté l’un des manifestants.

Le message clé de l’action est que le racisme et le nationalisme doivent être vaincus partout dans le monde, et que l’Afrique n’est pas une exception, mais l’un des endroits du monde auquel la communauté mondiale doit prêter une attention particulière. Toutes les nations, tous les peuples et toutes les communautés du monde devraient jouir de droits égaux.

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Correspondance particulière

Attaque terroriste à Barsalgho : Des émissaires des présidents nigérien et malien témoignent leur compassion et leur solidarité au peuple burkinabè

(Ouagadougou, 2 septembre 2024). Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu, ce lundi matin en audience, des émissaires du Président du Niger, le Général Abdourahamane TIANI et de son homologue du Mali, le Colonel Assimi GOÏTA, Président en exercice de la Confédération « Alliance des Etats du Sahel ».

Conduite par le ministre d’Etat, Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation du Mali, le colonel Abdoulaye MAÏGA et le ministre de l’Intérieur du Niger, le Général Mohamed TOUMBA, la délégation a traduit la compassion et la solidarité des présidents de l’AES et de leurs peuples respectifs au Président du Faso et au peuple burkinabè à la suite de l’attaque terroriste survenue le 24 août 2024 à Barsalgho.

« Nous avons appris avec une grande tristesse et affliction les événements malheureux, l’attaque terroriste lâche ayant visé des populations paisibles de Barsalgho. Il n’y a pas que le Burkina qui est éploré ; c’est toute la Confédération Alliance des Etats du Sahel qui est endeuillée », a déclaré le ministre d’Etat en charge de l’Administration territoriale du Mali, porte-parole de la délégation, le Colonel Abdoulaye MAÏGA.

Il a également rappelé la détermination des trois Chefs d’Etat de l’AES à lutter pour l’éradication du terrorisme dans l’espace. « Tout ce qui est fait comme effort va dans ce sens. L’éradication totale du terrorisme dans l’espace AES est un objectif qui sera atteint grâce au leadership de nos Chefs d’Etat », a-t-il indiqué.

Selon le ministre Abdoulaye MAÏGA, la pression militaire engrange des résultats sur le terrain. « Les groupes terroristes évitent de plus en plus les cibles militaires pour s’attaquer à des populations paisibles. L’objectif est clair, c’est d’atteindre le moral de nos populations. Cet objectif ne sera jamais atteint », a rappelé le ministre malien.

Il est convaincu que les attaques contre les populations civiles ne pourront pas entamer le moral et la détermination des Chefs d’Etats à atteindre tous les objectifs qu’ils se sont assignés en mettant en place la Confédération « Alliance des Etats du Sahel ».

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Modernisation à la chinoise : Modèle de création de nouvelles opportunités pour le développement mondial

Du 15 au 18 juillet 2024, la troisième session plénière du 20e Comité central du Parti communiste chinois (PCC) s’est tenue avec succès à Pékin. C’est une réunion qui revêtait une importance primordiale pendant la période critique de promotion de la grande cause de la construction d’un pays fort et du renouveau national. Lors de la réunion, le Comité central a examiné et adopté la « Décision du Comité central du Parti communiste chinois relative à l’approfondissement plus poussé de la réforme sur tous les plans en vue de promouvoir la modernisation chinoise ».

La réforme et l’ouverture renvoient à une stratégie destinée à faire en sorte que la Chine puisse rattraper son retard de manière significative, et c’est un chemin inévitable pour développer le socialisme aux caractéristiques chinoises. La réunion devant ainsi constituer une fenêtre importante permettant au monde de connaître précisément la Chine et de comprendre son développement de haute qualité ainsi que son ouverture de haut niveau au monde extérieur, transmettant par ailleurs à la communauté internationale, un signal fort de l’engagement inébranlable de la Chine à porter haut la bannière de la réforme et de l’ouverture. Elle symbolise l’entrée de la réforme et de l’ouverture de la Chine dans une nouvelle période historique et démontre la détermination de la Chine à surmonter les difficultés avec des mesures plus concrètes, afin de promouvoir le développement global du pays et son ouverture au monde extérieur.

En 2024, l’économie chinoise est suffisamment résiliente, prometteuse et dynamique. En tant que deuxième plus grand marché de consommation au monde, la Chine a exploité pleinement son méga-marché, développé de nouveaux types de consommation, et a fait avancer la transformation des industries traditionnelles en industries haut de gamme, intelligentes et vertes. Au cours du premier semestre de cette année, le PIB de la Chine s’est élevé à 61 700 milliards de RMB (soit environ 7 800 milliards d’Euros), soit une hausse de 5 % en glissement annuel. Les investissements chinois dans les industries de haute technologie ont augmenté de 10,6 % en glissement annuel, et la valeur ajoutée des industries manufacturières de haute technologie a augmenté de 8,7 % en glissement annuel. Les nouvelles forces productives de qualité ont injecté une forte dynamique dans la montée en gamme de l’économie chinoise et le développement de haute qualité de la Chine.

Récemment, le Fonds monétaire international, le FMI, a révisé la croissance économique de la Chine pour 2024 à la hausse à 5%, dans une mise à jour de ses Perspectives de l’économie mondiale. En même temps, des institutions bancaires internationales telles que la Banque mondiale, Morgan Stanley, et UBS, ont également revu à la hausse leurs prévisions de croissance économique pour la Chine au titre du même exercice. Exprimant ainsi un vote de confiance dans les brillantes perspectives économiques de la Chine.

Une Chine ouverte est un moteur important du développement et de la prospérité dans le monde. Au cours du premier semestre de l’année 2024, la valeur totale des importations et des exportations de biens a dépassé pour la première fois un niveau historique, et s’est élevée à 21170 milliards de yuans, soit une augmentation de 6,1 % en glissement annuel, ce qui a joué un rôle positif dans le maintien de la stabilité de la chaîne industrielle internationale et de la chaîne d’approvisionnement. Il est à noter que la valeur totale des importations et des exportations de la Chine vers les pays situés le long de l’initiative « la Ceinture et la Route » a atteint 10030 milliards de yuans, soit une augmentation de 7,2 %. En tant que deuxième économie mondiale, la contribution de la Chine à la croissance économique mondiale se maintient autour de 30 % ces dernières années. La Chine est demeurée par ailleurs le plus grand négociant de marchandises au monde pendant 7 années consécutives. Elle figure parmi les trois premières sources mondiales d’investissements sortantes depuis 11 années consécutives, dont le flux de capitaux couvre 155 pays et régions. Il convient d’ajouter que l’intégration de la Chine dans le monde n’a jamais été aussi approfondie qu’elle ne l’est en ce moment.

Cette année, la Chine étend davantage sa politique d’exemption de visa, et il y a de plus en plus de gens qui se rendent en Chine pour faire du commerce, faire du tourisme, ou rendre visite à des amis. Les échanges entre chinois et étrangers deviennent par conséquent plus étroits que jamais.

Au cours du premier semestre de l’année, la Chine a enregistré plus de 14 millions de voyages entrants effectués par des étrangers, et le nombre des personnes profitant de la politique d’entrée sans visa a presque doublé.

C’est dans les moments difficiles dit-on que l’on reconnaît ses vrais amis. Ainsi, depuis la reprise de leurs relations diplomatiques, la Chine et le Burkina Faso ont approfondi sans cesse leur confiance mutuelle, renforcé les échanges économiques et personnels, et ont mis en place une coopération pratique fructueuse dans divers domaines. En 2023, le volume total des importations et des exportations entre les deux pays a dépassé 590 millions de dollars américains, maintenant ainsi une tendance positive à la croissance. Le CHU de Bobo-Dioulasso, financé par la Chine, est sur le point d’être achevé. La construction de la centrale photovoltaïque de Ziniaré commencera bientôt, et le projet « Smart Burkina » progresse de manière ordonnée et significative. Il est fort appréciable de constater que plus de 4 000 Burkinabés sont allés en Chine avec des visas chinois, pour faire des affaires et faire des études. En outre, de plus en plus d’entreprises chinoises se sont installées au Burkina Faso. On peut ajouter à cela le fait que la coopération d’amitié sino-burkinabè profite réellement à tous les individus burkinabè. Dans le domaine de la santé, une délégation de la Croix-Rouge chinoise a récemment séjourné à Ouagadougou. Dans cet élan, des médecins chinois et burkinabè collaborent de manière conjointe pour effectuer gratuitement des opérations cardiaques à l’endroit de patients locaux, leur permettant ainsi de recouvrer la santé. Il s’agit là d’une mise en pratique de la vision du président Xi Jinping, concernant la coopération médicale et sanitaire entre la Chine et l’Afrique.

La Chine et le Burkina Faso ont toujours été de bons partenaires stratégiques. La Chine soutient toujours le choix du peuple burkinabè et ses efforts pour à la fois explorer une voie de développement en phase avec ses propres aspirations et s’efforce de créer un environnement de développement pacifique et stable. La modernisation à la chinoise emprunte la voie du développement pacifique. La Chine est donc prête à partager les opportunités et à rechercher un développement commun avec la patrie des Hommes intègres. Ensemble, nous explorerons conjointement la coopération dans le cadre de l’initiative « la Ceinture et la Route », de l’initiative pour le développement mondial, de l’initiative pour la sécurité mondiale, et de l’initiative pour la civilisation mondiale, afin de réaliser véritablement un développement endogène.

Du 4 au 6 septembre 2024, se tiendra à Beijing, le Sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), au cours duquel la Chine et l’Afrique renouvelleront conjointement leur amitié, discuteront de la coopération et traceront les grandes lignes de l’avenir. Le thème du sommet est : « S’associer pour promouvoir la modernisation et construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau ». Il s’agit d’un nouveau rassemblement de la grande amitié fraternelle Chine-Afrique à Beijing, après le sommet 2018. La Chine est prête à inviter à bras ouverts la partie burkinabè à participer à cet événement important, à partager les fruits de la modernisation et du développement à la chinoise, et à avancer ensemble sur la voie de la paix, de la stabilité et de la prospérité.

Ambassadeur de Chine au Burkina Faso, Lu Shan

Afrique de l’Ouest : Le Comité conjoint de la CEDEAO plaide pour l’abolition des permis de séjour

Un comité conjoint de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a recommandé l’abolition du système de permis de séjour, estimant qu’il constitue un frein à la libre circulation des citoyens dans la région. Ce comité, regroupant des représentants de divers secteurs, a formulé cet appel à l’issue de ses sessions délocalisées à Banjul, en Gambie.

Introduit en 1975, le système de permis de séjour de la CEDEAO était initialement destiné à faciliter la résidence prolongée des citoyens dans un autre État membre pour des raisons professionnelles ou personnelles. Toutefois, le comité estime désormais que ce dispositif va à l’encontre de l’objectif primordial de la CEDEAO, qui est de promouvoir l’intégration et la coopération économiques à travers la libre circulation des personnes.

Le projet de rapport, qui attend encore l’approbation de la plénière du Parlement de la CEDEAO, recommande la suppression complète des titres de séjour dans la région, conformément aux textes communautaires. Il souligne également la mauvaise application des protocoles de libre circulation aux frontières ouest-africaines, et appelle à des campagnes de sensibilisation ainsi qu’à une meilleure formation des agents d’immigration et de douanes.

En outre, le comité insiste sur la nécessité de déployer des fonctionnaires aux postes frontières pour surveiller et rapporter les cas d’extorsion et d’autres irrégularités. La CEDEAO est également appelée à veiller à la mise en œuvre effective des textes communautaires, y compris la carte d’identité biométrique régionale.

Lefaso.net
Source : Punch newspapers

Drame de Barsalgho : La CEDEAO appelle tous les États membres à intensifier leur coopération

La Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) condamne fermement les « attaques barbares perpétrées par des groupes armés terroristes » dans la commune de Barsalogho, située dans le Centre-nord du Burkina Faso, le samedi 24 août 2024.

La CEDEAO appelle tous les États membres à intensifier leur coopération en matière de partage de renseignements, de sécurisation des frontières, et à renforcer la mise en œuvre de la stratégie régionale de lutte contre le terrorisme. Pour elle, les pays de la sous-région doivent unir leurs forces pour répondre de manière effective à cette menace commune.

La CEDEAO exprime ses sincères condoléances au gouvernement burkinabè, ainsi qu’à l’ensemble du peuple du Burkina Faso, et adresse un message particulier de sympathie aux familles endeuillées. Elle souhaite également un prompt rétablissement aux blessés.

Les détails dans le communiqué ci-dessous.

Lefaso.net

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