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91e réunion du Comité permanent du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés

Le Burkina Faso invite à des solutions durables et adaptées au contexte du terrorisme
(Genève, 18 septembre 2024). Le Comité permanent du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UN-HCR), a tenu les 12 et 13 septembre 2024, sa 91e réunion à Genève. Son Excellence Madame Sabine BAKYONO KANZIE, Ambassadeur, Représentante permanente du Burkina Faso en Suisse, a dans sa déclaration sur la protection internationale, « exhorté l’ensemble des acteurs à œuvrer à la promotion d’une coopération internationale orientée vers la recherche de solutions durables qui favorisent l’inclusion des réfugiés et qui garantissent entre autres, leur accès, sans distinction aucune, aux services sociaux nationaux, à l’économie et au marché du travail ».
La Représentante permanente du Burkina Faso a d’abord félicité l’excellent travail qu’abat l’ensemble du bureau du Comité permanent pour l’instauration d’un meilleur cadre de gouvernance des personnes vulnérables placées sous le mandat de l’UN-HCR. Elle a par ailleurs exprimé la préoccupation de la délégation du Burkina Faso face à la croissance exponentielle du nombre de déplacés forcés dans le monde, estimées à près de 120 millions. Selon la Représentante permanente, ces personnes contraintes par les conflits et les catastrophes à quitter leurs foyers habituels n’attendent que deux choses : la protection et la solidarité internationales.
Présentant la situation du Burkina Faso, l’ambassadeur Sabine BAKYONO KANZIE a indiqué que l’insécurité lié au terrorisme constitue le principal facteur de déplacements forcés de millions de populations en quête d’un environnement paisible et sécurisé. Cependant, les efforts conjugués du Gouvernement et des partenaires ont permis à ce jour, le retour de près de 905.000 personnes déplacés internes, soit 146.820 ménages dans leurs localités d’origine, accompagné de mesures de protection sécuritaire, de la disponibilisation de services sociaux de base, notamment la réouverture des écoles et des centres de santé, de l’approvisionnement en denrées de première nécessité et de la promotion d’activités génératrices de revenus.
Selon elle, « conformément aux engagements qu’il a pris lors du récent Forum mondial sur les réfugiés, le Burkina Faso continue d’œuvrer inlassablement au renforcement du cadre juridique national relatif aux réfugiés, de la coexistence pacifique entre ces derniers et leurs communautés d’accueil, à l’amélioration de leur accès aux services d’état civil, à leur inclusion dans la vie socioéconomique et enfin, à leur accès aux solutions locales ».
En tout état de cause, le Burkina Faso reste engagé « à œuvrer davantage à la création d’un cadre propice à la protection et à la promotion des droits des personnes placées sous le mandat du HCR », a conclu l’ambassadeur Sabine BAKYONO KANZIE.


Ambassade, Mission permanente du Burkina Faso à Genève.

Forum féminin 2024 à Saint-Pétersbourg (Russie) : Nady Somé appelle à relever les défis pour maximiser l’action humanitaire des femmes

Selon plusieurs médias, dont l’agence d’information du Burkina (AIB), le 4e forum féminin pour le dialogue entre les femmes dirigeantes de tous les continents s’est ouvert ce 18 septembre 2024 à Saint-Pétersbourg (Russie).

Pendant 72 heures (18 au 20 septembre 2024), les femmes dirigeantes réunies à cette occasion élaboreront plusieurs décisions conjointes, notamment sur des questions d’actualité relatives à la coopération internationale, au développement économique durable, à la maîtrise des nouvelles technologies, à la garantie de modes de vie sains et à la sécurité environnementale, à la promotion de projets sociaux caritatifs.

Prenant part à ce forum des femmes, la ministre burkinabè en charge de la solidarité nationale, Nady Somé/Diallo, appelle à relever les défis pour maximiser l’action humanitaire.

Ce forum féminin, il faut le rappeler, est organisé par la Fondation Roscongress, en collaboration avec le Conseil de la Fédération de l’Assemblée fédérale de la Fédération de Russie et l’Assemblée interparlementaire des États membres de la CEI.

Il réunit de ce fait des parlementaires, des représentantes d’organes du pouvoir exécutif, d’organisations internationales, de cercles d’affaires, d’entreprises, de la communauté scientifique, d’associations et de projets caritatifs, ainsi que des figures importantes du mouvement international des femmes de nombreux pays du monde.

Lefaso.net

Mali : La CEDEAO condamne les attaques terroristes contre les installations militaires à Bamako

Mali : La CEDEAO condamne les attaques terroristes contre les installations militaires à Bamako

Dans le communiqué ci-après, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) condamne fermement les attaques du 17 septembre 2024 contre les installations militaires à Bamako. L’organisation présente ses sincères condoléances au gouvernement malien et réitère son ferme engagement en faveur de toute initiative visant à oeuvrer pour la paix dans la sous-région.

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Burkina – Iran : Un forum pour présenter les opportunités d’affaires entre les deux pays

La Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso et celle d’Iran tiennent une rencontre d’échanges et d’informations sur les opportunités d’affaires entre le Burkina Faso et l’Iran. Elle a lieu ce mardi 17 septembre 2024, par visioconférence entre les différents acteurs des deux pays.

La Chambre de commerce et d’industrie a entrepris des initiatives pour améliorer la connaissance de ses opérateurs sur le marché iranien et leur permettre de tisser des relations d’affaires solides et durables avec leurs homologues iraniens. C’est dans le cadre que se tient cette rencontre du jour. En effet, différentes missions de prospection ont été organisées sur le marché iranien avant la tenue de ce forum.

Ce forum entre également dans le cadre de la diversification des partenariats économiques et commerciaux du pays. « Ces deux actions combinées permettent à la Chambre de commerce du Burkina Faso et à celle d’Iran d’avoir de très bonnes relations. Nous avons organisé ce forum d’affaires pour faire connaître les affaires que nous pouvons traiter ensemble avec les Burkinabè et les Iraniens. L’Iran produit beaucoup de choses dont nous avons besoin dont la chimie, la pétrochimie, des médicaments pharmaceutiques, des machines-outils et bien d’autres. Nous avons aussi beaucoup de choses à vendre à l’Iran. Nous avons des produits agricoles et notre expertise en tant qu’Africain. Je pense que ce serait une bonne occasion pour nous d’établir des relations approfondies avec les hommes d’affaires d’Iran », a indiqué le vice -président de la Chambre de commerce et de l’industrie du Burkina, Mahamadi Sanoh.

Une vue des participants

Selon le vice-président, la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso se veut être une institution qui catalyse et encadre les efforts de la communauté d’affaires créant ainsi les conditions d’une plus grande prospérité économique. « Elle se réjouit de la convergence de vue avec la Chambre de commerce, d’industrie des mines et d’agriculture de l’Iran. Dans le sillage du renforcement des liens diplomatiques entre les deux pays, les chambres de commerce se sont engagées à faciliter l’établissement de relations d’affaires mutuellement avantageuses entre nos pays », a laissé entendre Mahamadi Sanoh.

Le vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie, Mahamadi Sanoh invite les opérateurs économiques à saisir l’opportunité pour mieux approfondir leurs connaissances du marché iranien

Il a invité les entreprises à saisir l’occasion qu’offre cette rencontre d’échanges pour approfondir leur connaissance du marché iranien, ses opportunités mais aussi ses exigences.

Le vice-président a traduit sa reconnaissance à l’ambassade du Burkina Faso, à l’Iran pour avoir facilité la tenue de la rencontre. Mais aussi pour leur disponibilité à faciliter les contacts d’affaires entre les opérateurs économiques burkinabè et ceux de l’Iran.

Rama Diallo
Lefaso.net

Coopération : De retour d’un séminaire international en Chine, une délégation du CJPC-BF rend compte et partage des leçons

Ce sont des citoyens burkinabè, membres du Club des jeunes pour la promotion de la Coopération sino-burkinabè (CJPC-BF) qui avouent être tenaillés de questionnements, qui ont ainsi, et par devoir de redevabilité, décidé de partager les leçons acquises de ce séjour dans cet Etat-continent. Visiblement « armés » d’une hargne de changement pour le développement réel de leur pays, le Burkina Faso, ces jeunes leaders ont animé une conférence de presse en fin de matinée du lundi, 16 septembre 2024 à Ouagadougou sur le sujet.

Ce « séminaire international de formation sur l’expérience de gouvernance chinoise pour le Burkina » qui, s’est déroulé du 27 août au 9 septembre 2024 en Chine, a enregistré la participation de 23 jeunes leaders burkinabè de six associations, campent les conférenciers. Cette immersion se tenait également en marge du IXe sommet du Forum de la coopération Chine-Afrique (4-6 septembre).

Les animateurs de la conférence ont expliqué que le séminaire, organisé par le Centre de formation internationale de Hong Kong et de Macao de l’ Académie nationale d’administration de Chine, s’est déroulé dans trois villes, à savoir Beijing (à l’académie nationale de gouvernance chinoise), Jingdezhen et Guangzhou.
En agenda avec ces jeunes leaders, onze conférences, une projection-vidéo sur l’expérience de lutte contre la pauvreté, deux expériences culturelles et neuf visites de sites touristiques en lien avec le thème du séminaire.
« Introduction à la situation nationale de la Chine (condition de base) suivie d’une projection-vidéo sur la lutte contre la pauvreté en Chine ; le respect et l’amélioration du système des congrès populaires ; promouvoir le développement vert et promouvoir la coexistence harmonieuse de l’homme et de la nature ; Innovation en matière de gouvernance (cas de réforme numérique dans la province du Zhejiang) ; Construire une communauté de destin Chine-Afrique ; Développer la démocratie populaire tout au long du processus ; promouvoir la construction d’un gouvernement propre et honnête et la lutte contre la corruption ; rencontre historique et lutte communes de la nation chinoise moderne ; la question de Taïwan et la réunification de la Chine ; promouvoir la modernisation du système national de gouvernance et de capacité de gouvernance ; Environnement sécuritaire autour du Xinjiang » ont été les thèmes autour desquels ont porté les communications, un volet du séjour auquel ce sont ajoutées les expériences culturelles, notamment « La grande muraille de Juyongguan » et la « Cité interdite ».

Ici, au praësidium de la conférence, et de droite à gauche : Yakouba Ouédraogo, Hadiss Compaoré, Boukary Zoungrana, Abdoul Razahagou Déné, Idrissa Ramdé, Assamadou Guiré.

« Le modèle chinois, le plus accompli… capitaine Traoré sur le bon chemin »

« Ces différentes conférences, expériences culturelles et visites nous ont permis de renforcer nos capacités sur la gouvernance chinoise et de comprendre davantage le secret ou le miracle de la modernisation chinoise. Par défaut de communication de la part de la Chine, les médias, généralement ceux des pays occidentaux, déversent des informations mensongères sur la République populaire de Chine. Ce séminaire nous a confortés dans notre conviction : le développement aussi miraculeux de la Chine est dû à son modèle de gouvernance qui est en phase avec son histoire, sa culture, ses aspirations et les besoins de son peuple. Et, ce modèle pour nous, CJPC-BF, est le meilleur qui existe en ce moment où l’on constate une crise au sein du modèle occidental non seulement au sein des pays dépositaires (France et USA), mais aussi au sein de nombreux pays africains qui en ont fait une copie (les crises électorales et les coups d’État). La gouvernance doit être une solution aux problèmes des peuples et non un fardeau pour ces derniers. Les gouvernants doivent être choisis sur la base de leur parcours, leurs compétences, leur probité et leurs capacités à résoudre les problèmes des peuples et à porter leurs aspirations. De ce qui nous a été donné de voir et de constater, sans qu’on nous le démontre, nous pouvons, sans aucun doute, affirmer que le modèle démocratique à la chinoise est le plus utile et le plus accompli. Cela nous donne de bons espoirs quant au devenir de notre nation, en ce sens que nos autorités actuelles ont emprunté ce chemin : celui de ne défendre que les intérêts du peuple. A l’image du peuple chinois qui a confiance et croit à son leader et président, Xi Jinping, nous, jeunes burkinabè, croyons et avons confiance à nos autorités actuelles qui, sous le leadership du camarade et président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, nous conduisent vers la souveraineté et le développement », tirent-ils de cette expédition.L’organe dirigeant du CJPC-BF retient également cet aspect capital que la Chine n’impose pas sa civilisation aux autres, elle la promeut simplement. « Et une civilisation qui se promeut sera toujours au-dessus des autres », convainc-t-il. Pour la délégation du CJPC-BF, une des leçons également à retenir, c’est la différence de système politique qui réside entre la Chine et le Burkina. Elle estime, en clair, qu’il faut rompre d’avec le système politique burkinabè hérité de celui occidental, qui favorise, entre autres, des phénomènes comme la corruption. Il faut donc le désarticuler pour asseoir un système politique qui tient compte des valeurs culturelles et réalités nationales, proposent les conférenciers.

Les membres du CJPC-BF, en pagne « kokodunda » et chapeau de Saponé, posant lors du séjour.

Un modèle de développement basé sur les particularités locales

Abdoul Razahagou Déné, coordonnateur national du CJPC-BF, chef de la délégation burkinabè, et ses camarades retiennent au sortir de ce séminaire international, que la Chine s’est aussi appuyée sur les potentialités et la plus-value de chaque province, … chaque village, pour booster le développement (pas une démarche imposée du haut par le parti communiste).
Outre la rigueur dans le travail, l’intégrité et le sens de l’intérêt général qui, entre autres, caractérisent le peuple chinois, les jeunes leaders participants du CJPC-BF saluent son ingéniosité qui a permis de faire des sites touristes, de véritables pôles économiques.

Forts de ce constat, les animateurs de la conférence croient fermement que dans leur pays aussi, le Burkina Faso, les univers comme le Musée national, le barrage de Tanghin, le parc urbain Bangr-wéogo… peuvent être des filons pour le tourisme de bien-être et l’économie nationale. « Donnez par exemple le barrage de Tanghin aux Chinois, en une année, on ne va plus le reconnaître ; ils vont non seulement créer de l’économie autour, mais également en faire un lieu attractif où il fait bon vivre », met en parallèle le responsable aux affaires socio-culturelles et sportives du CJPC-BF, Boukary Zoungrana.

Ce dernier avoue être « révolté », depuis qu’il a mis les pieds en Chine, à telle enseigne qu’il s’interroge sur ce qu’ont, jusque-là, pu ramener les précédents dirigeants des nombreuses visites effectuées dans des pays développés comme la Chine.
M. Zoungrana exprime, tout autant que ses camarades, sa hargne à voir une dynamique réelle de développement dans la société et à y contribuer dans les possibilités que lui offre sa position socio-professionnelle.

C’est dans cet esprit également que la délégation du CJPC-BF regrette que malgré les potentialités naturelles et humaines dont il dispose, le Burkina Faso, 60 ans après son indépendance, ne s’en sorte pas comme la Chine, un pays qui avait quasiment les mêmes caractéristiques de pauvreté. « Là-bas, les gens travaillent et se tuent pour l’intérêt général. C’est dommage qu’ici, personne ne veut se sacrifier pour l’autre, c’est cela aussi l’un de nos problèmes. L’intégrité a disparu. Pis, les jeunes sont plus corrompus que les vieux. Même pour suivre une formation pour leurs propres connaissances, les jeunes demandent des perdiems pour participer », titillent les conférenciers, se félicitant donc de l’option désormais prise par le Burkina sous la houlette du capitaine Ibrahim Traoré.

Pour mieux disséminer et partager les leçons apprises de ce séjour chinois, notamment avec la jeunesse burkinabè, la délégation du CJPC-BF prévoit un séminaire de restitution en fin septembre 2024 et plusieurs autres actions concrètes sur le terrain. Convaincus qu’elle a un impact positif en terme d’éveil des consciences, les conférenciers plaident auprès de l’ambassade de Chine au Burkina et de l’Académie nationale de gouvernance chinoise, pour l’élargissement d’un tel séminaire à de nombreux autres Burkinabè.

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

An I de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) : Bientôt une Banque d’investissement et un Fonds de stabilisation

Le président en exercice de l’Alliance des États du Sahel, le Colonel Assimi Goïta a livré un message ce 15 septembre 2024 à l’occasion du premier anniversaire de la signature de la Charte qui a donné naissance à l’AES.

Dans son allocution, il souligne que dans le cadre de cette alliance, le Burkina Faso, le Mali et le Niger mènent conjointement la lutte contre le terrorisme avec des victoires à la clé et travaillent quotidiennement à relever les défis sécuritaires.

Il indique qu’outre la sécurité, la confédération se fonde sur deux autres piliers que sont la diplomatie et le développement.

L’AES reste ainsi ouverte à tous les partenariats avec les pays de la sous-région dans le strict respect de la souveraineté de chaque pays et du principe de non ingérence.

Le colonel Assimi Goïta déclare par ailleurs, que l’AES est avant tout une alliance des peuples et travaille à protèger les populations et améliorer leur bien-être.

En ce qui concerne le développement, l’AES veut renforcer l’intégration économique et sociale en améliorant la libre circulation des biens et des personnes.

Il est ainsi prévu la création d’une Banque d’investissement et un Fonds de stabilisation.

Il est aussi prévu la mise en circulation d’un passeport AES.

L’autre annonce faite par le président en exercice de l’AES est la création d’une chaine d’information commune pour assurer une diffusion harmonieuse des informations des trois pays.

Pour conclure, Assimi Goïta déclare que l’AES s’engage à travailler à faire du Sahel un espace de paix.

Lefaso.net

Aires protégées en Afrique de l’Ouest : Après cinq années de mise en œuvre, les acteurs font le bilan

La cinquième et dernière session du comité de suivi régional du programme d’Appui à la préservation de la biodiversité et des écosystèmes fragiles, à la gouvernance environnementale et au changement climatique (PAPBio) a débuté, ce jeudi 12 septembre 2024 à Ouagadougou. Les participants vont entre autres examiner et valider les acquis engrangés dans le cadre de la mise en œuvre technique et financière dudit programme depuis cinq années.

Démarré en 2019, le programme PAPBio tire à sa fin. L’heure est au bilan pour les acteurs des seize pays (15 pays membres de la CEDEAO et la Mauritanie). Réunis à Ouagadougou pour 48 heures, à l’occasion de la cinquième et dernière session, les membres du comité de suivi régional du programme semblent satisfaits de ce qui a été accompli durant ces cinq années de mise en œuvre.

Dr Arsène Alain Sanon, coordonnateur régional du PAPBio

Formation et équipement des acteurs

Selon Dr Arsène Alain Sanon, coordonnateur régional du programme PAPBio à l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l’initiative a permis de mettre en œuvre des actions de préservation et de sécurisation de la biodiversité dans et autour des aires protégées. « Les administrations de tutelle ont reçu des équipements et les acteurs ont été formés. Il y a une grande composante de renforcement opérationnel, technique et de renforcement de capacités des acteurs sur le terrain », a-t-il mentionné.

A en croire toujours le coordonnateur, PAPBio, c’est aussi une composante de développement socio-économique. « Le programme a travaillé à offrir des alternatives de survie économiquement rentables et écologiquement soutenables aux communautés afin de détourner leur attention des ressources qui se trouvent dans les aires protégées. Les communautés ont été organisées, formées et équipées pour mettre en œuvre des chaînes de valeurs qui ont permis à terme de générer des revenus substantiels. C’est de là que va venir le salut des aires protégées », est-il convaincu.

Une vue des participants à la rencontre

La résilience des acteurs face au Covid-19 et l’insécurité

La rencontre de Ouagadougou va également permettre de partager les résultats de la capitalisation des leçons apprises et des bonnes pratiques du programme.

« Durant ces cinq dernières années, plusieurs événements sont intervenus, notamment la Covid-19. Il a fallu trouver des stratégies pour continuer à mener les activités. La crise sécuritaire qui est en train de s’étendre à la région fait que certaines aires protégées sont occupées par des personnes qu’il ne faut pas. Les opérateurs ont fait preuve d’ingéniosité pour continuer à mettre en œuvre leurs projets », a salué Arsène Alain Sanon.

Un défi pour le Burkina Faso

Selon le directeur général des Eaux et forêts du Burkina, colonel Barnabé Kaboré, les espaces protégés contribuent au maintien de la biodiversité et des processus écologiques essentiels à la vie. Il a rappelé la volonté du Burkina Faso de pérenniser l’intégrité de l’ensemble de ses aires protégées.

Il a souligné qu’en plus des menaces traditionnelles qui sapent les efforts et les investissements au profit de la conservation, il faut ajouter la crise sécuritaire qui met en péril l’efficacité d’intervention des unités de gestion au niveau de plusieurs espaces protégées.

Selon lui, il faut renforcer la coopération transfrontalière et mutualiser les moyens afin de permettre à ces espaces protégés de jouer leur rôle de moteur de « croissance verte et bleue dans les économies nationales ».

Le directeur général des Eaux et forêts a représenté le ministre en charge de l’environnement Roger Baro

NaturAfrica, la relève

Cheikh Tidiane Kane, chargé de la protection des aires protégées à la Commission de l’UEMOA, a rappelé que le PAPBio est une initiative des Commissions de la CEDEAO et de l’UEMOA financée par le 11e Fonds européen de développement à hauteur de 47 millions d’euros.

Il a annoncé la tenue prochaine d’une réunion des ministres de l’environnement de l’ensemble des pays de l’Afrique de l’Ouest, au mois d’octobre 2024.

« Ce sera l’occasion de porter à la connaissance de ce segment politique ce qui a été fait jusqu’à présent et peut être que sur la base de leurs orientations, cela va permettre de mieux circonscrire les programmes à venir, particulièrement NaturAfrica ».

Cheikh Tidiane Kane, chargé de la protection des aires protégées à l’UEMOA

NaturAfrica va donc prendre le relais du programme PAPBio pour permettre de faire passer à l’échelle toutes les bonnes pratiques qui ont émergé, selon M. Kane.

Financée par l’Union européenne, pour un montant de 41 millions d’euros, au titre du l’Instrument de voisinage, de coopération au développement et de coopération internationale (NDICI), cette initiative concerne six grands types de paysages d’Afrique subsaharienne qui inclut les savanes soudano-sahéliennes et les forêts ouest africaines.

« Même si la gestion des mangroves en Afrique de l’Ouest n’est pas prise en compte par ce nouveau programme, cela ne veut pas dire que ça ne sera pas prise en compte dans nos logiques d’accompagnement au niveau régional », a rassuré le chargé de la protection des aires protégées à la Commission de l’UEMOA.

Marc Duponcel, chef de la coopération à la délégation de l’Union européenne au Burkina

« NaturAfrica souligne l’engagement de l’Union européenne, à côté de l’UEMOA, à soutenir les politiques sectorielles de la préservation de la biodiversité et de la gestion durable des aires protégées en Afrique de l’Ouest. Nous espérons que les leçons apprises, les bonnes pratiques et les recommandations de cette rencontre pourront être prises en compte dans ce nouveau programme », a indiqué Marc Duponcel, chef de coopération à la Délégation de l’Union européenne au Burkina Faso.

Fredo Bassolé
Lefaso.net

Coopération bilatérale : Le Burkina Faso et la République d’Azerbaïdjan relancent leur coopération

Après 20 ans d’établissement de leurs relations diplomatiques, le Burkina Faso et la République d’Azerbaïdjan s’engagent à donner un nouvel élan à leur coopération.

A ce sujet, une forte délégation de la République d’Azerbaïdjan, conduite par SEM Elchin AMIRBAYOV, envoyé spécial du président azerbaïdjanais, séjourne au Burkina Faso.

Après une concertation avec des experts burkinabè, le 11 septembre, la délégation venue de Bakou a eu une séance de travail ce 12 septembre, avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur et ses collaborateurs.

SEM Karamoko Jean Marie TRAORE s’est réjoui de la nouvelle dynamique que va connaître la coopération bilatérale entre le Burkina Faso et la République d’Azerbaïdjan à travers cette visite.

Il a félicité les experts des deux pays, qui ont travaillé et identifié des domaines de coopération, allant de l’énergie à l’agriculture, en passant par les mines, la défense, le commerce, l’enseignement supérieur, la recherche, la technologie, l’eau et l’environnement.

« Nous avons un potentiel de domaines de coopération qui n’attend qu’à être mis en valeur et nous allons nous y atteler, sur la base d’un cadre global et juridique qui nous servira de feuille de route », a indiqué le chef de la diplomatie burkinabè, tout en rassurant que lui et son équipe sont désormais mobilisés à cet effet.

Quant à l’émissaire de Bakou, il a expliqué à la partie burkinabè que le président azerbaïdjanais attache désormais du prix aux liens d’amitié et de coopération entre son pays et le Burkina Faso, ainsi qu’avec le Sahel et l’Afrique en général.

Il précise que cette coopération ainsi relancée, sera fondée sur le respect de la souveraineté de chaque pays, et l’engagement à travailler pour l’intérêt des peuples des deux pays.

Les ambassadeurs des deux pays présents à la rencontre, ont pris l’engagement de poursuivre les échanges, dans la perspective de donner un contenu concret à la coopération bilatérale entre le Burkina Faso et la République d’Azerbaïdjan.

La séance de travail au ministère en charge des Affaires étrangères, précède une audience que le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, accordera ce 12 septembre à la délégation azerbaïdjanaise.

Lefaso.net
Source : DCRP/MAECR-BE

57e session ordinaire du Conseil des droits de l’homme

L e Burkina Faso attire l’attention de la Communauté internationale sur la nécessité de garder la question du terrorisme aux premières lignes des agendas internationaux.

(Genève, 11 septembre 2024). Le débat général à l’occasion de la mise à jour orale de Monsieur le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a débuté le mardi après-midi à Genève. Son Excellence Madame Sabine BAKYONO KANZIE, Ambassadeur, représentante permanente du Burkina Faso en Suisse a partagé la position de son pays ce mercredi matin.

Dans sa déclaration, Madame Sabine BAKYONO KANZIE a indiqué que sa délégation prenait bonne note de la mise à jour orale du Haut-Commissaire et saluait ses constants efforts en vue d’un monde plus enclin à la protection et la promotion des droits humains.

Elle a dénoncé avec fermeté le passage sous silence de la question du terrorisme, pourtant considéré comme source de plusieurs menaces qui impactent négativement la jouissance effective des droits de l’homme, rappelant ainsi la Résolution 51/24 du Conseil des droits de l’homme.

En outre, la Représentante permanente du Burkina a expliqué que malgré l’adversité des attaques terroristes lâches et barbares, « le Gouvernement burkinabè, tout en restant attaché au respect des engagements internationaux auxquels le pays a souscrit, œuvre à garantir la sécurité des populations, l’intégrité du territoire national et à reconstruire un Burkina Faso institutionnellement stable et solidement ancré dans nos valeurs ».

Elle a enfin invité la Communauté internationale à garder la question du terrorisme ainsi que celle des pays en proie à ce fléau, aux premières lignes des agendas internationaux.

Ambassade, Mission permanente du Burkina Faso à Genève.

57e session ordinaire du Conseil des droits de l’homme : Début des travaux

La 57e session ordinaire du Conseil des droits de l’hommes a débuté ses travaux dans la matinée du lundi 9 septembre 2024 à Genève, en présence de l’Ambassadeur, Représentante permanente du Burkina Faso en Suisse.
Dans sa mise à jour orale, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker TÜRK a fait une présentation générale à mi-parcours de la situation des droits de l’homme dans le monde.
Il a exprimé ses inquiétudes sur la voie qu’emprunte actuellement le monde et invité les pays à agir face aux nouvelles formes de violences, devenues une « nouvelle normalité » dangereuse. Le Haut-Commissaire aux droits de l’homme a aussi estimé que « nous pouvons nous réveiller et améliorer la situation pour l’humanité et la planète ».
Volker TÜRK a également invité les Etats qui ont « décidé de protéger les droits de l’homme », d’user de leur poids pour mettre fin aux violences dans le monde. Il a, par ailleurs, indiqué qu’il partagera au cours de cette session son rapport sur les différentes formes de racismes auxquelles sont confrontés les africains.
Les travaux de la 57e session se dérouleront jusqu’au 11 octobre 2024. Ils seront marqués par des discussions et débats interactifs sur des questions d’intérêt commun relatives aux droits de l’homme. Ils prendront fin avec l’examen et l’adoption par le Conseil de décisions et de résolutions.
Ambassade, Mission permanente du Burkina Faso à Genève

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