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Réserve régionale de sécurité alimentaire de la CEDEAO : Lesministres fixent les modalités de fonctionnement

LEFASO.NET | Aïssata Laure G. SIDIBE • mercredi 6 juin 2018 à 19h29min

Une réunion du Comité technique ministériel spécialisé agriculture, environnement et ressources en eau de la CEDEAO s’est tenue le mercredi 6 juin 2018, à Ouagadougou. Les travaux, axés sur l’examen et l’adoption des modalités de fonctionnement et d’opérationnalisation de la Réserve régionale de sécurité alimentairede la CEDEAO, devraient permettre aux participants de formuler des recommandations permettant de faire face aux difficultés alimentaires et nutritionnelles.

Réserve régionale de sécurité alimentaire de la CEDEAO : Lesministres fixent les modalités de fonctionnement

La région Afrique de l’Ouest et du Sahel connaît, depuis plusieurs années, des situations alimentaires difficiles devenues récurrentes ; et ce, pour plusieurs raisons. « D’abord des raisons liées au secteur agricole, car souvent menacé par un manque de pluies. Nous avons une hostilité de la nature sur l’homme et sur ses moyens de production. Au-delà de l’aspect lié au réchauffement climatique, il se déclare souvent la présence des prédateurs qui menacent les productions. Mis à part ces facteurs, il y a les réseaux djihadistes qui menacent un certain nombre de pays de la sous-région et qui ont des impacts sur les capacités de production des populations surtout dans le domaine du secteur agricole », explique le ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche du Togo, qui a présidé l’ouverture de la réunion du Comité technique ministériel spécialisé agriculture de la CEDEAO, ce 6 juin 2018 à Ouagadougou.

Afin de venir à bout de ces facteurs qui créent la désolation, la famine et même la mort, les chefs d’État d’Afrique de la CEDEAO sont convenus de créer une Réserve régionale de sécurité alimentaire (RRSA) avec une mobilisation des ressources financières qui,jusque-là,n’est pas opérationnelle. C’est pourquoi, a signifié le colonel Ouro-Koura Agadazi, « nous avons saisi cette opportunité, en tant que représentant du président en exercice de la conférence des chefs d’État de la CEDEAO,pour lancer un appel à tous les États de la CEDEAO afin que les fonds qui étaient prévus au niveau de chaque État pour la constitution de cette réserve soient levés de façon à la rendre opérationnelle, pour le bonheur des populations les plus vulnérables ».

Outre la mobilisation des ressources financières, il est question de mettre en place un organe technique de gestion. « Les services techniques ont travaillé d’arrache-pied pendant trois jours pour donner le format de l’Assemblée générale, en deçà de laquelle nous allons monter une structure de gestion technique pour pouvoir mobiliser les stocks au niveau des pays de la région et convenir des conditions dans lesquelles les stocks devraient être déstockés pour répondre aux sollicitations des pays », confie-t-il.

Notons par ailleurs qu’à la date d’aujourd’hui, les stocks mobilisésl’ont été grâce à l’intervention des partenaires techniques et financiers notamment l’Union européenne, l’Agence française de coopération et la Coopération espagnole. Ces trois institutions auraient mobilisé 56 000 000 d’euros, soit plus de 36 milliards de F CFA. Ce qui a permis à la CEDEAO de constituer un stock physique de 25 000 tonnes de céréalescette année. Au titre des perspectives à moyen terme, il est prévu une réserve de 60 000 tonnes avec une mobilisation de fonds qui varie entre 25 à 30 millions de dollars.

Pour le ministre togolais, la souveraineté de l’espace communautaire dépendra de la capacité dont les pays feront montre pour pouvoir constituer rapidement cette réserve en vue d’éviter l’importation des produits. Il révèle aussi qu’en Afrique, 7 milliards de dollars sont engagés pour disponibiliser le riz. « Cela est énorme et ça greffe nos économies. C’est la même tendance que nous avons au niveau de la CEDEAO », a-t-il déploré, estimant que la réserve va non seulement diminuer le taux d’importation des produits alimentaires d’Asie vers la CEDEAO mais aussi permettre de créer un espace communautaire à travers lequel les petits producteurs pourront placer leurs produits.

En rappel, au Burkina Faso, la campagne agricole 2017-2018 a connu un déficit céréalier de 12%, livrant environ 3 626 182 personnes à une insécurité alimentaire aiguë ou sévère. Des dispositions ont été prises pour accompagner les populations des zones exposées aux risques. Actuellement, 81 milliards de F CFA ont été mobilisés par les autorités. En ce qui concernela flambée des prix des denrées, des mesures ont également été prises pour qu’elle soit maîtrisée.
« Aujourd’hui, nous avons pris l’engagement de disponibiliser au moins 95 000 tonnes de céréales à travers des ventes à prix subventionné, des boutiques témoin au nombre de 250. Nous avons également mobilisé un certain nombre de ressources avec des partenaires techniques et financiers pour la distribution gratuite de céréales, pour l’appui financier avec du cash inconditionnel et aussi avec des semences améliorées, des intrants pour la production de la saison sèche et pour la nouvelle campagne agricole qui commence maintenant », a indiqué le ministre burkinabè de l’Agriculture, Jacob Ouédraogo.

Il informe, en sus, que des mesures sontprises pour résoudre le problème de l’eau. « Nous avons prévu des aménagements pour l’irrigation. Dans cette politique, le Burina Faso a un certain nombre de projets qui sont en cours. Aussi, nous sommes en train de négocier, dans le cadre du CILSS, d’autres projets comme le Programme d’appui aux aménagements pour l’irrigation dans le Sahel. Nous utilisons aussi des technologies qui sont de plus en plus modernes, comme la production goutte-à-goutte (…) ».
Le ministre Jacob Ouédraogo a, enfin, saisi l’occasion de la présente réunion pour porter à la connaissance des participants une information d’une grande importance : « Mon pays a été désigné pour abriter le siège du Réseau des structures publiques en charge de la gestion des stocks nationaux de sécurité alimentaire ». Ce réseau regroupe les 15 États de la CEDEAO et deux « pays frères » que sont la Mauritanie et le Tchad, soit 17 États.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Diaspora : Le vote des Burkinabè de l’étranger sera effectif en 2020, foi du ministre Paul Robert Tiendrebeogo

mercredi 6 juin 2018 à 19h20min

En visite officielle de prise de contact avec la communauté burkinabè vivant en Côte d’Ivoire, le ministre de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, Paul Robert Tiendrebeogo, a effectué une tournée dans les villes de Soubré, Bouaké et Abidjan, du 30 mai au 5 juin 2018. Sur la question récurrente de la participation des Burkinabè de l’extérieur à l’élection présidentielle de 2020, le ministre confirme que le vote de la diaspora sera effectif.

Diaspora : Le vote des Burkinabè de l’étranger sera effectif en 2020, foi du ministre Paul Robert Tiendrebeogo

L’objectif de la tournée du ministre Paul Robert Tiendrebeogoest de délivrer le message du président du Faso à la communauté burkinabè, et profiter donner des informations relatives à la situation politique, économique et sécuritaire du Burkina Faso. Le ministre a saisi cette sortie sur le terrainpours’imprégner des conditions de vie et de travail des Burkinabè dans leurs localités de résidence et recueillir leurs préoccupations majeures.

De gauche à droite, les Ministres Ally COULIBALY et Paul Robert TIENDREBEOGO en charge des diasporas de la Côte d’Ivoire et du Burkina

Avant l’entame de sa tournée, le ministre Paul Robert Tiendrebeogo, accompagné de l’ambassadeur Mahamadou Zongo et du consul adjoint gérant intérimaire du Consulat général d’Abidjan, Idrissa Nénin Soulama, a eu une séance de travail avec son homologue Ally Coulibaly, en charge de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, le 31 mai 2018. Au cours de l’entretien, il a été question de la coopération ivoiro-burkinabè etd’échanges dans les domaines de l’intégration sous-régionale et régionale.

Après cette audience, le ministre et sa délégation (l’ambassadeur du Burkina, le SP/CSBE, les représentants des ministères en charge des Affaires étrangères, de l’Administration territoriale ; de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina) sont allés successivement à Soubré et Bouaké, et ils ont terminé par Abidjan, la capitale économique ivoirienne. Dans ces trois juridictions consulaires burkinabè en Côte d’Ivoire, les préoccupations soumises au ministre sont quasiment similaires.

Synthèse des préoccupations et éléments de réponses

De Soubré à Bouaké en passant par Abidjan, la mobilisation était forte

Dans l’ensemble, les préoccupations des Burkinabè ont pour noms : le vote de la diaspora en 2020 à la présidentielle ; la reconnaissance de l’Etat burkinabè aux fils et filles méritants ; un fonds pour le financement des activités rémunératrices ;l’assistance aux personnes déguerpies des forêts classées ; la non-scolarisation des enfants ; le coût élevé de la carte consulaire (7 000 F CFA) ; la mauvaise qualité de la carte consulaire ; la question du certificat de résidence ; les tracasseries dans les corridors ivoiriens et burkinabè ; la lenteur dans le retrait des diplômes du BEPC et du BAC ;le statut des délégués consulaires ; le renouvellement du mandat des délégués du Conseil supérieur des Burkinabè de l’extérieur (CSBE) ; l’antagonisme entre associations et chefferies ; le difficile accouchement du club des hommes d’affaires ;les audiences foraines en vue de doter les personnes dépourvues de documents d’état-civil ; la non reconnaissance de la carte consulaire par les établissements financiers et bancaires au Burkina ; la désorganisation de la communauté, etc.

Avant de répondre à ces préoccupations, Paul Robert Tiendrebeogo a indiqué que c’est sur instruction du président du Faso qu’il effectue la présente mission. Aussi, il a tenu, d’abord,à transmettreà la diaspora lessalutations et félicitations de Roch Marc Christian Kaboré, du Premier ministre, du gouvernement et du peuple burkinabè.

Des représentants de la communauté burkinabè de la juridiction consulaire d’Abidjan

Ensuite, il a présenté l’état des lieux du Burkina. Un état des lieux marqué par la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES), signe du retour à la croissance économique ; le dialogue républicain et régulier entre le chef de l’Etat et la classe politique (majorité et opposition) sur les grands sujets (l’adoption d’une nouvelle Constitution, le vote de la diaspora en 2020), et les grèves qui plombent les actions du gouvernement.

Enfin, il a décrit la situation nationale sécuritaire marquée par des attaques terroristes. Le gouvernement fait des efforts pour venir à bout de cette guerre asymétrique en renforçant les renseignements.La situation nationale est également marquée par la mauvaise pluviométrie de l’année écoulée, ce qui a engendré une pénurie alimentaire dans 22 provinces. Pour juguler cette crise alimentaire, le gouvernement a mobilisé 68 milliards de F CFA pour ravitailler les provinces déficitaires en vivres, a indiqué le ministre.

Les représentants de la communauté de la juridiction de Bouaké

Paul Robert Tiendrebeogoa exprimé l’attachement du président du Faso à la diaspora en lui accordant un ministère plein. Un ministère dontil a la chargeaveccomme feuille de route,la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière de promotion de l’intégration africaine et la valorisation et l’implication des Burkinabè dans les actions de développement.A cet effet, le ministre Tiendrebeogo a annoncé la tenue, en début du mois de juillet 2018, d’un Forum national de la diaspora burkinabè à Ouagadougou. Au cours du forum, tous les sujets touchant la vie de la communauté burkinabè vivant à l’extérieur seront abordés.
Se prononçant sur la multitude des préoccupations soulevées lors des différentes rencontres d’échanges à Soubré, à Bouaké et à Abidjan,le ministre de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur a donné des réponses satisfaisantes dans l’ensemble.

Des représentants de la communauté burkinabè de la juridiction consulaire d’Abidjan

Assisté de l’ambassadeur Mahamadou Zongo, du consul général du Burkina à Bouaké, Maxime Yabré ; du consul adjoint gérant intérimaire du Consulat général du Burkina à Abidjan, Idrissa Nénin Soulama ; du consul honoraire du Burkina à Soubré, Jean de Dieu Zoundi ; et des deux responsables de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina (Mamadou Ouattara, membre de la délégation du ministre) et Ibrahima Lompo, représentant de la Chambre de commerce à Abidjan, Paul Robert Tiendrebeogo a rappelé partout que le vote des Burkinabè de l’extérieur est une promesse de campagne du président du Faso. Mieux, SEM Roch Marc Christian Kaboré a réitéré cet engagement lors de son discours d’investiture. C’est pourquoi le ministre affirme que le vote à la présidentielle de la diaspora sera effectif en 2020. La relecture du code électoral déterminera le type de document devant servir au vote.

Pour ce qui est du coût élevé de la carte consulaire, l’ambassadeur du Burkina a indiqué que cela ne relève pas de sa compétence, car c’est un décret interministériel qui l’a fixé. Par contre, il a réaffirmé le caractère biométrique de la carte consulaire, et promis que des actions sont en cours pour améliorer sa qualité.
Au sujet des tracasseries relatives au certificat de résidence, l’ambassade a déjà saisi les autorités ivoiriennes.

En ce qui concerne la reconnaissance des cartes consulaires par les établissements financiers au Burkina, le ministre indique que les ministères des Affaires étrangères et de l’Administration territoire ont été saisis, et le dossier est en cours de traitement.
Quant aux conflits entre associations, délégués et chefferies, l’ambassadeur a annoncé la mise en place d’un Cadre de concertation consulaire (CDC) qui sera la réponse adéquate. Le CDC définira le rôle et la place de chaque entité et sa nature de collaboration avec les consulats. Mieux, cette nouvelle structure permettra de poser les jalons de l’organisation de la communauté burkinabè en Côte d’Ivoire.

Hommes et femmes sont venus écouter le message du Ministre Paul Robert TIENDREBEOGO

Paul Robert Tiendrebeogodit avoir noté la requête de ses compatriotes en ce qui concerne la création d’un fonds d’aides aux femmes, aux associations et aux personnes démunies. Une requête qui sera soumise au gouvernement burkinabè. Néanmoins, il est revenu sur l’exemple d’une communauté africaine à New-York dont l’unité et la solidarité lui ont permis de se doter d’infrastructures de garderie d’enfants et de salles de réunion en location. Ces infrastructures, foi du ministre, sont des sources de revenus etconstituent un fonds d’entraide pour cette communauté. Il a donc invité les Burkinabè vivant en Côte d’Ivoire à s’inspirer de ces modèles d’organisation. Ce sont ces genres d’initiatives qui permettent l’autonomisation d’une communauté.

Pour le difficile accouchement du club des hommes d’affaires, l’ambassade et les consulats, pour avoir été associés au projet comme structures d’appui-conseils, se sont retirés du processus, et carte blanche a été donnée aux initiateurs et à la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina de poursuivre la concrétisation du projet.
La question des décorations a été prise en compte par le ministère, et Paul Robert Tiendrebeogoa annoncé que dès cette année, une dizaine de médailles seront décernées à des Burkinabè très méritants dans chaque pays étranger.

Pour le retrait des diplômes (BEPC, baccalauréats et autres) en Côte d’ivoire, l’ambassadeur a invité les titulaires à formuler leur demande dès leur admission au lieu d’attendre le besoin pour le faire.Parce que le processus de retrait est très long pour des raisons de sécurité.
En ce qui concerne le souhait de l’organisation des audiences foraines en vue de doter les Burkinabè de documents d’état civil, des réflexions sont en cours pour sa faisabilité après des rendez-vous manqués.

Les délégations burkinabè et ivoiriennes

Pour ce qui est de la sous-scolarisation des enfants, l’ambassadeur et les consuls ont lancé un appel pressant aux Burkinabè de déclarer les naissances des enfants dans les consulats avant 60 jours de la date de naissance, ou bien de se rendre dans les mairies et sous-préfectures pour se faire établir les jugements supplétifs d’acte de naissance de leurs progénitures. Cette exigence permet de fournir à chaque enfant, un document de naissance pour son inscription scolaire future.
Enfin, les personnes déguerpies des forêts classées ont bénéficié de l’assistance humanitaire des Etats de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et des organisations non gouvernementales. Et pour éviter ce genre de situation à l’avenir, le ministre Paul Robert TTiendrebeogoa recommandé à ses compatriotes à respecter les lois, les coutumes et les règlements de leur pays d’accueil. « Vous êtes tous des ambassadeurs du Burkina en Côte d’Ivoire », a-t-il lancé.

À chaque étape de sa tournée, et en marge des rencontres d’échanges, le Paul Robert Tiendrebeogo a rendu des visites de courtoisie aux préfets de région et aux maires de Soubré et de Bouaké. Il a également accordé des audiences aux responsables de femmes, d’élèves, d’associations et d’opérateurs économiques, sans oublier les Burkinabè travaillant dans les institutions internationales et interafricaines.
En somme, cette tournée du ministre Paul Robert Tiendrebeogoa été la bienvenue. Elle a rassuré les cœurs et ragaillardi les Burkinabè de la diaspora.

Issouf Zabsonré
Attaché de Presse
Ambassade du Burkina
Abidjan

107e session de la Conférence internationale du travail : Le Burkina réaffirme sa foi au dialogue social et au tripartisme

mardi 5 juin 2018 à 10h55min

L’ambassadeur, représentant permanent du Burkina à Genève, SEM Dieudonné W. Désiré Sougouri, a livré, lundi, à la tribune de la 107e Conférence internationale du travail (CIT) qui se tient à Genève du 28 mai au 9 juin 2018, la contribution du pays aux grandes réflexions engagées autour des grands défis actuels et futurs qui interpellent le monde du travail.

107e session de la Conférence internationale du travail : Le Burkina réaffirme sa foi au dialogue social et au tripartisme

Au nombre des questions largement discutées au cours de cette session, figurent le dialogue social et le tripartisme. Et sur ces deux réalités incontournables dans la résolution des conflits sociaux, le Burkina Faso a affirmé son adhésion à l’appel du directeur général du Bureau international du travail (BIT), à un nouvel esprit pour relever les défis du monde du travail. « La discussion récurrente sur le dialogue social et le tripartisme nous offre l’occasion de réaffirmer et d’enrichir les valeurs qui fondent ces deux réalités. L’évolution du monde et des relations de travail en particulier nous commande une appropriation de ces valeurs pour garantir la paix, l’inclusion et la justice sociales qui sont des objectifs fondamentaux de la Constitution de l’OIT », a notamment déclaré SEM Dieudonné W. Désiré Sougouri.

L’initiative d’une réflexion commune lancée par le directeur général du BIT, rendue nécessaire par les mutations profondes que connaît le monde du travail doit, selon l’ambassadeur Sougouri, « nous permettre de comprendre et de répondre efficacement aux transformations du monde du travail afin de permettre à l’OIT de remplir son mandat de justice sociale ».

Et face aux inégalités sociales qui persistent à l’échelle mondiale, le Burkina Faso invite à imaginer des solutions pertinentes visant à renforcer le mandat de l’Organisation internationale du travail (OIT). Ces solutions devront lui permettre de relever ces défis, d’améliorer l’applicabilité des normes internationales du travail et de rendre plus effectifs les principes énoncés dans la déclaration de Philadelphie de 1944 », a précisé S. E. M. Dieudonné W. Désiré Sougouri.

L’autre question de cette grande réflexion commune visant à la réduction des inégalités sociales est celle du genre dans le monde du travail. La question de l’égalité hommes-femmes au travail est d’une importance cruciale pour le mandat de l’OIT.

« Après un constat sur la persistance des inégalités de genre et de l’exclusion sociale, les autorités politiques de mon pays ont pris des engagements forts en adoptant des lois et des politiques visant à garantir et à promouvoir l’égalité hommes-femmes. Ces engagements sont en phase avec cette recherche de solutions pertinentes à l’épanouissement de la femme », a affirmé l’ambassadeur Sougouri. Dans la même dynamique, le Burkina encourage à entreprendre « des actions énergiques pour renforcer nos dispositifs législatifs et règlementaires nous permettront de lutter efficacement contre toute forme de discrimination, de violence et de harcèlement au travail », ajoute l’ambassadeur.

Le Burkina a également plaidé pour l’élaboration de politiques et programmes fondés sur la quête d’une mondialisation équitable à travers une coopération efficace qui offre de nouvelles opportunités de promouvoir un développement équitable. Ce développement, a indiqué l’ambassadeur, doit être capable de générer davantage d’emplois et d’entreprises durables, respectueux des droits des travailleurs, de l’égalité entre hommes et femmes et protégeant les personnes défavorisées, à en croire l’ambassadeur Sougouri.

Pour lui, la construction d’un avenir qui profite à tous, ne se fera que d’une manière efficace et concertée et la pertinence et la légitimité de l’OIT qui célèbrera son centenaire en 2019, « seront évaluées à l’aune de notre capacité à trouver des moyens innovants pour relever les défis auxquels le monde du travail fait face ».

Mathieu Bonkoungou
Ambassade, Mission permanente du Burkina à Genève

Soins de santé communautaire : Le Burkina s’inspire de l’expérience éthiopienne

mardi 5 juin 2018 à 10h54min

Une délégation du ministère de la Santé du Burkina Faso, conduite par Francine Ouédraogo, secrétaire générale dudit ministère, a séjourné du 27 mai au 2 juin 2018 en Éthiopie. L’objectif de cette mission a été de s’enquérir de l’expérience éthiopienne en matière de soins de santé communautaire.

Soins de santé communautaire : Le Burkina s’inspire de l’expérience éthiopienne

Près de 80% de la population du Burkina Faso vit en milieu rural, avec des besoins importants en soins de santé. Malgré les efforts consentis par le gouvernement, il ressort, selon le Plan national de développement économique et social (PNDES), que le profil des indicateurs de santé publique reste préoccupant. Les indicateurs de mortalité maternelle, néonatale et infantile, respectivement de 330 pour 100 000 nouvelles naissances,23 pour 1 000 nouvelles naissances et 43 pour 1 000 nouvelles naissances, sont éloignés des normes internationales et des cibles des Objectifs du milliaire pour le développement. De même, les ressources humaines, les infrastructures et les indicateurs de couverture restent en-dessous des normes recommandées.

Des défis sont donc à relever et se résument entre autres à l’amélioration de la qualité de l’offre de services de santé, l’accroissement de l’accès aux services de santé, la mise à disposition des ressources humaines, aux infrastructures aux normes internationales et à la réduction des inégalités régionales. C’est dans l’optique d’améliorer ces offres de services de santé, surtout celles des zones rurales,que le ministère de la Santé, en partenariat avec l’ONG Pathfinder, a organisé cette mission d’échanges avec des acteurs éthiopiens en soins de santé communautaire.

Les techniciens ethiopiens en soins de santé primaires ont partager leurs expériences avec la délégation burkinabè

Le système éthiopien de soins de santé primaires a été mis en place après une étude basée sur les disparités géographiques et socioculturelles. Ce système communautaire est subdivisé en trois piliers composés d’agents communautaires appelés « armées des femmes », de postes de santé et de centres de santé. Pour appartenir à l’armée des femmes il faut avoir suivi régulièrement toutes les visites prénatales au cours de ses grossesses, disposer de latrines améliorées dans son ménage, d’une assurance en santé communautaire. Il faut également pratiquer une activité économique comme l’élevage et utiliser le biogaz pour la cuisine. Les femmes de cette armée issues d’une trentaine de ménages, reçoivent une formation de trois mois en services de santé de base, en développement local et en hygiène et assainissement.

L’armée des femmes est coiffée par le poste de santé qui est composé de deux agents de santé (des filles), recrutés avec le niveau de la classe de troisième et qui bénéficient d’une année de formation. La couverture sanitaire de ce poste de santé est de cinq mille habitants. On y administre des soins préventifs et curatifs, des méthodes de planification familiale, des programmes de vaccination et des démonstrations en art culinaire. Le troisième et dernier composant du système de santé communautaire éthiopien est le centre de santé correspondant au Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) au Burkina. Il couvre environ 25 mille habitants.

Mme Francine Ouédraogo_ Secrétaire générale du ministère de la santé s’est rejouie de ce partenariat entre le Burkina Faso et l’Ethiopie

Cette organisation du système de santé communautaire éthiopien, selon Francine Ouédraogo, correspond à celle recommandée par l’Organisation mondiale de la santé depuis la Déclaration d’Alma-Ata de 1978 sur les soins de santé primaires. En effet, cette déclaration fait ressortir que les soins de santé primaires visent à résoudre les principaux problèmes de la communauté en assurant les services de promotion, de prévention, de soins et de réadaptation nécessaires à cet effet. Par conséquent, ces soins de santé exigent et favorisent au maximum l’auto-responsabilité de la collectivité et des individus et leur participation à la planification, à l’organisation, au fonctionnement et au contrôle des soins de santé primaires en tirant le plus large parti possible des ressources locales. Ce système permet aux populations locales de s’impliquer dans la prise en charge de leur santé.

C’est pourquoi plusieurs pays africains sont venus s’inspirer de l’expérience éthiopienne et le Burkina Faso est le premier de l’Afrique de l’Ouest à se mettre à cette école.« Nous avons la feuille de route de futur notre partenariat avec l’Éthiopie. Nous comptons également partager cette vision de soins de santé primaires avec l’ensemble des acteurs de notre société afin qu’elle soit bien comprise et mieux accompagnée », s’est réjouie Francine Ouédraogo au terme la mission, qui confie également que des échanges entre des techniciens en santé se feront entre les deux pays dans le domaine de la formation, en vue de consolider et de mettre en œuvre les connaissances et expériences acquises.

Aline Verlaine ZOROM KABORE
Ambassade, Mission Permanente du Burkina
à Addis Abeba

Marché régional de l’électricité de la CEDEAO : La cérémonie de lancement objet d’une rencontre d’information à Ouagadougou

lundi 4 juin 2018 à 23h01min

Le lancement officiel du marché régional de l’électricité de la Cedeao aura lieu dans la semaine du 25 au 29 juin 2018, à Cotonou, lors d’une cérémonie particulière qui se déroulera sous la présidence du Chef de l’Etat de la République du Bénin ; c’est l’information principale donnée aux acteurs du secteur de l’énergie au cours d’une rencontre tenue à Ouagadougou le vendredi 1er juin 2018.

Marché régional de l’électricité de la CEDEAO : La cérémonie de lancement objet d’une rencontre d’information à Ouagadougou

Organisée à l’initiative de la Cedeao en collaboration avec ses structures spécialisées que sont l’Autorité de régulation régionale de l’électricité de la Cedeao (Arrec) et le système d’Echange d’énergie électrique ouest-africain (Eeeoa), cette rencontre a réuni une trentaine d’acteurs venus des structures étatiques et du privé intervenant dans le secteur de l’énergie au Burkina.

Le Directeur énergie de la Cedeao Bayornibé Dabiré a conduit la délégation de la Cedeao

Douzième étape d’une tournée qui devra couvrir l’ensemble des 14 Etats membres continentaux de la Cedeao, la rencontre de Ouagadougou a par ailleurs permis à la délégation conduite par le Directeur de l’énergie de la Cedeao Bayornibé Dabiré, représentant le Commissaire de l’énergie et des mines, d’informer les acteurs qu’au cours de cette semaine se tiendront également une réunion des ministres en charge de l’énergie des Etats membres de la Cedeao ainsi que le 6ème forum de la régulation régionale de l’électricité de la Cedeao.

Les acteurs qui ont unanimement salué cette démarche d’information et de sensibilisation de la Cedeao ont émis des points d’interrogation relatifs à l’état d’avancement de la réalisation des conditions et modalités de mise en place du marché régional, aux séquences des phases constitutives du marché, au concept de client éligible prévu dans la Directive communautaire sur l’organisation et le fonctionnement du marché régional de l’électricité, au facteur politique qui peut être un risque permanent à la mise en œuvre du marché.

Le Secrétaire Général du Ministère de l’énergie Jean Paul Yanogo a présidé la rencontre

A toutes ces préoccupations, la délégation a apporté des réponses jugées rassurantes par les participants. C’est sur cette note de satisfaction réciproque que la délégation et les participants se sont quittés, en se donnant rendez-vous à Cotonou, pour vivre ces moments forts qui devraient marquer un tournant décisif dans l’amélioration de la quantité et de la qualité de l’approvisionnement de l’électricité au profit des populations de la sous-région.

Outre M. Bayornibé Dabiré, Directeur énergie et représentant du Commissaire de l’énergie et des mines de la Cedeao, notons que la délégation comprenait le Président de l’Autorité de régulation régionale de l’électricité de la Cedeao, le Professeur Honoré Bogler et le Secrétaire Général du système d’Echanges d’énergie électrique ouest africain, M. Apollinaire Siengui Ki.

Yaya SOURA
Directeur de la Communication et de la Documentation/ARSE
yayasoura@yahoo.fr

Intervention à la Commission de l’Application des Normes à Genève, du délégué travailleur du Burkina Faso, Bassolma BAZIE SG/CGT-B, sur le cas de la violation de la Convention 87 sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical, 1948.

Intervention à la Commission de l’Application des Normes à Genève, du délégué travailleur du Burkina Faso, Bassolma BAZIE SG/CGT-B, sur le cas de la violation de la Convention 87 sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical, 1948.

Monsieur le Président,

Toutes mes félicitations pour votre désignation à tête de la Commission de l’application des normes en cette 107ème session de la Conférence Internationale du Travail à Genève.

Monsieur le Président,

Honorables délégués de cette Commission de l’Application des Normes de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), si l’information sur le changement de l’équipe politique à la tête du BOTSWANA est un indicateur à considérer, cela n’est pour autant pas suffisant.
En effet, d’une part au nom de la continuité de l’Etat, le gouvernement doit assumer ; et d’autre part si le Gouvernement a tenu une conférence de presse au cours de laquelle il aurait assimilé les conclusions de la Commission de l’Application des Normes à de simples recommandations qui n’engageraient pas les autorités du pays, je fais miens les propos de Monsieur le Président de la Commission sur le CAS BOLIVIEN ou en conclusion il a dit : « il faut que la bonne foi prime chez tous les acteurs ».

Il est fort utile de rappeler que ce qui marque fondamentalement le passage de l’être humain de l’état nature à l’état civilisé, c’est la codification de notre vivre ensemble sous formes de règles : conventions, recommandations, principes, lois etc.

C’est dans le cadre de cette codification que l’OIT a disposé de la Convention 87, de 1948, sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical. Les services compétents de cette institution tripartite ont disposé dans « LES REGLES DU JEU, Une brève introduction aux normes internationales du travail, Edition révisée 2014, page 28, parag.1, de la 1ère à la 5ème ligne » que : « le principe de la liberté syndicale est au cœur des valeurs de l’OIT.
Il est consacré par la Constitution de l’Organisation 1919, La Déclaration de Philadelphie 1944 et la déclaration de l’OIT relative aux principes et droits fondamentaux au travail 1998. C’est également un droit proclamé dans la déclaration Universelle des droits de l’Homme 1948. ». Parce que sans liberté il n’y a pas de droits et sans droits il n’y a pas d’humanité civilisée.

C’est pourquoi la Constitution de l’OIT, dans son préambule, dispose aussi que : « il n’y a pas de paix sociale, encore moins de développement humain durable sans justice sociale ». En effet, la manipulation des consensus, la violation permanente des règles du jeu, l’immoralité intellectuelle dans l’accompagnement aveugle des dirigeants politiques et le brigandage administratif, en un mot, le manque de justice sociale, constituent les vraies sources de la dépravation des mœurs, du terrorisme, du viol, et des fractures sociales en guerres civiles, voire des guerres tout court.

Monsieur le Président,
Certains Etats jouent à un jeu très dangereux dans l’application du consensus tripartite.
Bien sûr que dans un pays, bien qu’il ait ratifié la Convention 87, qui est une Convention Fondamentale :
1. Quand un Conseil Constitutionnel peut fermer ses yeux sur l’objectivité et la morale pour servir d’intérêts personnels, en bradant les codifications qui sont la preuve du passage à un Etat civilisé ;

2. quand un Conseil d’Etat peut émettre un avis déclarant l’illégalité du SIT-IN, parce que ce mot n’existerait pas dans « des lois nationales » qu’il aurait « consultées » ;

3. quand une organisation syndicale, dans un pays francophone, dit par exemple, que le mot SIT-IN est en anglais et par conséquent le Gouvernement n’aurait aucunement violé des libertés syndicales s’il l’interdisait ; et ajoute que l’OIT n’a jamais évoqué dans aucun de ses textes la notion de SIT-IN comme une activité syndicale ;

4. quand tout un Gouvernement et des « Professeurs agrégés en Droit » banalisent un avis du BIT sur cette question en rétorquant que « le Bureau International du Travail BIT précise que ces avis sont informels » et qu’ « Il en résulte qu’un avis informel, qui plus est, n’est pas une interprétation authentique, ne peut prévaloir sur un avis de la plus haute juridiction administrative Burkinabé. » ; etc.

De telles structures et personnages portent les stigmates du retour de l’humanité à l’état de jungle et cela est fortement condamnable.
Il est impérieux de leur rappeler que les « conventions sont des traités internationaux juridiquement contraignants, pouvant être ratifiés par les Etats Membres » et « les pays ayant ratifiés une convention s’engage à l’appliquer en droit et en pratique. » (Confère « LES REGLES DU JEU, Une brève introduction aux normes internationales du travail, Edition révisée 2014, page 15, parag.1, 4ème ligne ; et parag.2, 9ème ligne.

De même :
1. que dans le « Recueil de décisions du Comité de la liberté syndicale », dans sa partie « Fonction de l’OIT et mandat du Comité de la liberté syndicale (Procédure suivie devant le Comité de la liberté syndicale et partenaires sociaux) », au point « 3. », il est écrit : « Les questions examinées par l’OIT dans le domaine des conditions de travail et de la promotion de la liberté syndicale ne sauraient être considérées comme une intervention dans les affaires intérieures d’un Etat souverain, puisqu’elles rentrent dans le cadre du mandat que l’OIT a reçu de ses Membres qui se sont engagés à coopérer en vue d’atteindre les objectifs qui lui ont été assignés. (Voir 287e rapport, cas no 1590, paragr. 213.) ».

2. que « En menaçant de mesures de rétorsion les travailleurs qui avaient alors uniquement exprimé leurs intentions de participer à un sit-in afin de défendre leurs intérêts économiques et sociaux légitimes, l’employeur commettrait une ingérence dans le droit fondamental qu’ont les travailleurs d’organiser leur gestion et leurs activités, et de formuler leur programme d’actions, contrairement à l’article 3 de la convention 87 ».

Monsieur le Président, Honorables Délégués,

Le mal est profond et il se pose en termes de manque de gouvernance vertueuse dans le simple respect des engagements internationaux pris et de la parole donnée.
Ne demandons pas aux plus jeunes d’être des exemples dans la poursuite de la construction de Nations plus justes et solidaires si nous, actuels acteurs, nous travaillons à être tout autres que des référentiels moraux.
C’est pour cela que le Mouvement ouvrier doit se réveiller et se purifier ; et faire en sorte que les syndicats des travailleurs occupent bien leur place dans la « Lutte des Classes » et non « la lutte des places ».

Monsieur le Président,

Les solutions aux problèmes de l’humanité que nous dénonçons tous et toutes ici, ne trouveront pas seulement leurs solutions dans les mots, mais aussi et surtout dans nos actions solidaires et fidèles au respect de nos engagements.
C’est dans ce sens que je salue et réitère le soutien entier des organisations signataires de la déclaration sur la violation des libertés syndicales à l’ensemble des syndicats en lutte, notamment la Coordinat nation des Syndicats du Ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (CS-MEF), contre l’arbitraire et le bradage du patrimoine national.

Par conséquent j’ose inviter notre Commission de l’Application des Normes à soumettre à la plus haute Autorité de la Conférence Internationale du Travail (CIT) la production d’une brochure simple, rappelant, ce que c’est qu’une convention (surtout une convention fondamentale) et la hiérarchie des normes pour tout pays l’ayant ratifiée, afin de sauver, préserver, protéger beaucoup de travailleurs d’esprit jeunes, voire naïfs, du braconnage intellectuel et autres Acteurs ou volontaires du mercantilisme moral.

Je vous remercie monsieur le Président et Honorables Délégués !

Bassolma BAZIE
Secrétaire Général Confédéral de la CGT-Burkina
0022670336441
bassolma@yahoo.fr

Énergie : La vice-présidente du Millenium Challenge Corporation a visité les infrastructures de la Sonabel

LEFASO.NET | Par Moussa DIALLO • lundi 4 juin 2018 à 14h00min

Présente à Ouagadougou pour des discussions avec le gouvernement burkinabè dans le cadre de la formulation du second compact du Millenium Challenge Corporation (MCC), la vice-présidente du MCC, Kyeh Kim, a visité, le 2 juin 2018, des installations de la Société nationale burkinabè d’électricité (Sonabel). Cette tournée l’a conduite successivement au poste 33/15 de Ouaga 2000 et à la Direction du transport de l’énergie, sise à Bogodogo. À l’issue de ces visites, l’hôte de marque s’est dit très contente de voir tous les progrès réalisés par les équipes de l’unité de coordination et de formulation. Aussi, elle n’a pas manqué d’apprécier le partenariat avec le Burkina. De bon augure pour le second compact ?

Énergie : La vice-présidente du Millenium Challenge Corporation a visité les infrastructures de la Sonabel

Les premiers responsables de la nationale de l’électricité du Burkina avaitrendez-vous avec une équipe du Millenium Challenge Corporation (MCC), le samedi 2 juin 2018. Non pas au siège de la Sonabel, mais sur deux sites du domaine du transport d’énergie, à savoir le poste 33/15 de Ouaga 2000 et la Direction du transport. Pour cette visite, Kyeh Kim, la vice-présidente du MCC, était accompagnée deAlicia J. Robinson-Morgan, directrice Afrique francophone au Département des opérations de compact ; Michael J. Simsik, directeur et chef d’équipe pays Burkina Faso ; ainsi que de Samuel T. Kaboré, coordonnateur national de l’unité de coordination de la formulation du second compact.

Le premier poste visité est une sorte de magasin de stockage d’énergie. « C’est un lieu qui reçoit l’énergie produite à partir de la centrale de Komsilga, et à partir de cet endroit, on redirige l’énergie produite dans des artères pour alimenter les différents quartiers à proximité de ce site », a expliqué Pascal Héma, le directeur du transport et du mouvement de l’énergie de la Sonabel. Dénommé poste de Ouaga 2000, il permet d’alimenter Ouaga 2000 et les quartiers environnants. « Aujourd’hui, la capacité de ce poste est dépassée. Il faut penser donc à augmenter sa capacité et cette augmentation passe par la création d’un poste de 90 000 volts (V). Donc, on va passer de sa situation actuelle qui est de 33 000 V à 90 000V. Ce qui augmente la capacité de stockage pour recevoir l’énergie et pouvoir rediriger une grande quantité d’énergie vers la clientèle. Ce poste permet d’alimenter les localités de Kombissiri jusqu’à Manga », a précisé Pascal Héma.

Nécessité de mettre à jour les logiciels

Le second site visité n’était autre que la Direction du transport d’où se fait la prévision de la demande et de l’offre, et où est surveillé le mouvement de l’énergie. « Il y a un besoin de mettre à jour le système qui permet de faire ce travail que nous appelons le SCADA, parce que celui que nous avons date de 2009 et comme ce sont des logiciels, ça évolue rapidement, d’où la nécessité de faire une mise à jour, et le gouvernement américain, à travers le MCC, veut financer des projets. Alors, nous cherchons à inclure cette mise à jour de notre système dans les projets à réaliser dans ce cadre », a confié le patron de cette direction stratégique. D’ailleurs, au niveau de cette direction, une communication sur des outils utilisés pour le diagnostic de l’énergie, leurs performances et leurs limites, a été faite à l’intention des visiteurs.

La vice-présidente du MCC se réjouit des progrès de l’unité de coordination

Après avoir souligné les progrès réalisés par les équipes de l’unité de coordination et de formulation du compact au Burkina, Kyeh Kim, vice-présidente du MCC, a précisé que le 2e compact va investir dans le secteur de l’énergie,et dans ce cadre, la Sonabel occupe une place centrale. « On espère qu’on va améliorer la situation de l’électricité pour que la population burkinabè bénéficie de notre investissement. On voit que l’énergie est extrêmement importante pour la croissance économique et c’est notre mandat. Je suis très contente du partenariat avec le gouvernement burkinabè et on espère qu’on pourra signer le compact avec le pays très bientôt », a-t-elle soutenu. Avant d’ajouter : « Il faut améliorer la situation de l’énergie dans ce pays parce qu’il y a un grand manque. Donc, on va voir ce qu’il faut faire dans l’assistance technique, dans les infrastructures… On a un budget limité mais on va essayer de travailler avec les autres investisseurs, avec les autres partenaires techniques et financiers pour booster le secteur de l’énergie au Burkina ».

Pascal Hema, directeur de transport et mouvement d’énergie de la SONABEL

Se réjouissant de cette visite, François de Salle Ouédraogo, le directeur général de la Sonabel, a confié qu’une équipe de la Sonabeltravaille depuis plusieurs mois sur le projet. « Il est ressorti les axes sur lesquels le projet va agir, principalement au niveau de l’offre de l’énergie et de l’accès à l’énergie. Il y aura une part pour augmenter l’offre et une part aussi pour le transport et la distribution pour permettre à l’énergie d’aller vers les zones où il n’y a pas d’électricité, vers les populations pour qu’elles puissent avoir accès à l’électricité. Au-delà, il y aura une intervention pour permettre à ceux qui gèrent le système électrique d’avoir les compétences nécessaires pour pouvoir effectivement faire leur travail convenablement », a-t-il détaillé.

Cet accompagnement très attendu va permettre à la Sonabel d’améliorer l’offre énergétique, car le taux d’électrification au Burkina n’est que de 19% actuellement.

Moussa Diallo
Lefaso.net

Coopération : Les défis de de l’Union européenne enseignés aux étudiants de l’ENAM

LEFASO.NET | Milaine Goretti Tiendrebeogo • vendredi 1er juin 2018 à 15h43min

Jean Lamy, ambassadeur et chef de la délégation de l’Union européenne (UE) au Burkina, a animé, ce 1er juin 2018, à l’École nationale d’administration et de magistrature (ENAM), une conférence placée sous le thème « L’Union européenne face à la réconciliation actuelle de l’ordre mondial ». Pour Jean Lamy, cette rencontre avec les étudiants de l’ENAM et le personnel, lui a permis d’expliciter les actions de l’UE face aux défis de mondialisation.

Coopération : Les défis de de l’Union européenne enseignés aux étudiants de l’ENAM

« L’Union européenne face à la réconciliation actuelle de l’ordre mondial », c’est le thème de la conférence animée par Jean Lamy, ambassadeur et chef de la délégation de l’Union européenne (UE) auprès du Burkina Faso. À entendre le chef de la délégation de l’UE, le choix de ce thème vise à expliquer les transformations de la politique de sa structure. Au cours de la conférence, Jean Lamy a également expliqué les principales bases de la politique extérieure de l’UE, y compris des aides au développement en passant par les tenants et les aboutissants des relations entre l’UE et les pays africains.

Il a également fait part aux étudiants des différents défis de l’Union européenne face à la mondialisation. Ces défis, selon lui, reposent sur les questions de paix, de gouvernance, de multilatéralisme et de partenariat. Sur chacune de ces questions, il y a, selon Jean Lamy, « un monde complexe où il y a de nouveaux acteurs, des États africains, des sociétés civiles où l’UE essaie, à travers son action extérieure, à travers sa coopération, d’avoir une approche qui permet de promouvoir des solutions face à la mondialisation ».

Participants à la conférence

Pour le personnel administratif de l’ENAM, cette conférence est la bienvenue car elle traite des défis nouveaux auxquels les acteurs du monde font face. Cette conférence permettra aux participants, selon le Docteur Awalou Ouédraogo, enseignant à l’ENAM, d’avoir une appréhension sur les bonnes pratiques qui pourront intérioriser les actions qui se mènent. « Je suis très heureux d’annoncer qu’avec l’accord de l’ambassadeur, nous tiendrons une série de conférences à l’ENAM sur les enjeux qui intéressent le Burkina Faso », a-t-il laissé entendre.

Milaine Tiendrebeogo
LeFaso.net

Compte rendu du Conseil des ministres du jeudi 31 mai 2018

Compte rendu du Conseil des ministres du jeudi 31 mai 2018

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE NEUF (09) RAPPORTS.
I.1.1. Pour le compte du ministère des Affaires étrangères et de la coopération :

- un rapport relatif à l’ouverture d’une Ambassade du Burkina Faso à Pékin en République populaire de Chine.
L’établissement des relations diplomatiques avec la République populaire de Chine ouvre la voie à une nouvelle ère dans les relations entre nos deux pays.

La Chine entend également procéder à l’ouverture, dans les meilleurs délais, de sa représentation diplomatique dans notre pays.
Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de mettre tout en œuvre pour l’ouverture prochaine d’une mission diplomatique du Burkina Faso à Pékin, République populaire de Chine.

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

-  une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt n°6222-BF conclu le 11 mai 2018 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA) pour le financement additionnel du projet régional des infrastructures de communication en Afrique de l’Ouest-Burkina Faso.
- 
D’un coût estimé à dix milliards sept cent cinquante-sept millions (10 757 000 000) de FCFA, ce projet permettra l’extension et le renforcement des infrastructures de connectivité et l’offre de capacités internationales afin d’accroître l’intégration des réseaux régionaux de télécommunications.

-  une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de don n°D256-BF, de l’accord de prêt n°6160-BF, de l’accord de don n°TF0A616 conclus le 11 mai 2018 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA) pour le financement du Projet d’appui régional à l’Initiative pour l’irrigation au Sahel, Burkina Faso (PARIIS-BF).
Le PARIIS-BF vise à améliorer la capacité des parties prenantes, à développer et gérer l’irrigation et à accroître les superficies irriguées en suivant une approche régionale basée sur les « solutions » dans six (06) pays du Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad).

Ce financement IDA est décomposé ainsi qu’il suit :

Accord de don n°D256-BF, d’un montant de 12,5 millions de dollars US soit 6,25 milliards de FCFA ;
Accord de prêt n°6160-BF, d’un montant de 12,5 millions de dollars US soit 6,25 milliards de FCFA ;
Accord de don GPOBA n°TF0A616, d’un montant de 5,85 millions de dollars US, soit 2,925 milliards de FCFA.

-  une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt n°6184-BF conclu le 11 mai 2018 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA), pour le financement additionnel du projet Pôle de croissance de Bagré.
- 
D’un montant de quarante un million huit cent mille (41 800 000) euros, soit environ 27,419 milliards de FCFA, ce financement additionnel permettra de poursuivre les objectifs de développement du financement initial, à savoir contribuer à accroître l’investissement privé, la création d’emploi et la production agricole dans la zone du projet.
I.1.3. Pour le compte du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

-  un rapport relatif à trois (03) décrets portant respectivement approbation des statuts de l’Université de Dédougou, de Fada N’Gourma et de Ouahigouya.
- 
L’adoption de ces décrets permet à ces structures de se conformer au décret n°2014-612/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique (EPSCT).

-  un décret portant création d’emploi de Maître de conférences à l’Université Ouaga II et nomination d’enseignants dans ces emplois.
- 
L’adoption de ce décret permet la création de quatre (04) emplois de Maître de conférences dont deux (02) en sciences économiques et deux (02) en sciences de gestion à l’Unité de formation et de recherche en Sciences économiques et de gestion (UFR-SEG).

-  un décret portant modification du décret n°2016-1286 PRES/PM/MESRSI/MINEFID/MS du 30 décembre 2016 portant volumes horaires statutaires des enseignants-chercheurs, des enseignants hospitalo-universitaires et des chercheurs, taux de rémunération et règlementation des heures supplémentaires dans les institutions publiques d’enseignement supérieur.
- 
L’adoption de ce décret permet d’appliquer les volumes horaires statutaires des enseignants-chercheurs, des enseignants hospitalo-universitaires et des chercheurs, taux de rémunération et règlementation des heures supplémentaires dans les institutions publiques d’enseignement supérieur pour compter de l’année académique 2018-2019 en vue de la normalisation des années académiques.

I.1.4. Pour le compte du ministère des Infrastructures :

-  un rapport relatif au Programme spécial d’entretien routier et de bitumage 2018-2020.
- 
D’un montant de cent (100) milliards de FCFA, ce Programme prévoit d’ici à 2020, l’entretien courant de 15 272 km de route du réseau classé et de 13 500 km de pistes rurales, le bitumage de 374 km de routes, la construction d’un ouvrage d’art à Ramsa sur la route nationale n°15, tronçon Ouahigouya-Séguénéga et l’étude pour la construction du 3ème pont sur le barrage n°2 de Ouagadougou.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions idoines pour la mise en œuvre réussie dudit programme.

I.2. AU TITRE DE LA DYNAMISATION DES SECTEURS PORTEURS POUR L’ECONOMIE ET L’EMPLOI, LE CONSEIL A ADOPTE

Pour le compte du ministère des Infrastructures :

- un rapport relatif à l’approbation des résultats de l’appel d’offres pour les travaux d’aménagement et de bitumage de voiries pour la commémoration du 11 décembre 2018 dans les villes de Manga (lots 1, 2, 3, 4), Kombissiri (lot 5) et de Pô (lot 6).

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

Lot 1 : Entreprise GLOBEX CONSTRUCTION pour un montant de trois milliards quatre cent soixante-neuf millions six cent quarante un mille cent quatre-vingt-dix-sept (3 469 641 197) FCFA TTC avec un délai d’exécution de sept (07) mois ;

Lot 2 : Groupement d’entreprises SEG-NA BTP /GJF/BECO pour un montant de deux milliards cinq cent quarante-sept millions sept cent quatre mille six cent soixante-cinq (2 547 704 665) FCFA TTC pour un délai d’exécution de huit (08) mois ;
Lot 3 : Entreprise SONAF pour un montant de deux milliards quatre cent quatre-vingt-un millions six cent soixante-six mille quatre cent quatre-vingt-seize (2 481 666 496) FCFA TTC avec un délai d’exécution de sept (07) mois ;

Lot 4 : Groupement d’entreprises ATP/ALPHA SERVICE pour un montant de deux milliards deux cent vingt-deux millions quatre-vingt-dix-neuf mille trois cent quatre-vingt-cinq (2 222 099 385) FCFA TTC avec un délai d’exécution de sept (07) mois ;

Lot 5 : Groupement d’entreprises GER-SA/BANGBA CONSTRUCTION pour un montant de un milliard quatre cent quarante-six millions cinq cent quarante-trois mille huit cent quatre-vingt-neuf (1 446 543 889) FCFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

Lot 6 : Groupement d’entreprises GTB/ETPS/GERBA-TP pour un montant de un milliard cent soixante-dix-huit millions trois cent vingt-trois mille six cent vingt et un (1 178 323 621) FCFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois.

Le suivi contrôle est assuré, pour les lots 1 et 4, par le Groupement CAEM/BECOTEX pour un montant de deux cent vingt-sept millions (227 000 000) de FCFA TTC, avec un délai d’exécution de huit (08) mois ;
Lot 2 et 3, par le Groupement CETRI/OZED pour un montant de deux cent un millions (201 000 000) de FCFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois.

Les lots 5 et 6 feront l’objet d’un contrôle en régie par l’Administration.
Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2018.

II. COMMUNICATION ORALE

II. Le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation a fait au Conseil une communication relative au lancement officiel le vendredi 1er juin 2018 à Kaya, chef-lieu de la région du Centre-Nord, des travaux de réalisation des infrastructures de l’Enseignement et formation techniques et professionnels (EFTP).

La réalisation des infrastructures de l’EFTP entre dans le cadre de la mise en œuvre du programme présidentiel qui prévoit la construction dans tous les chefs-lieux de province, de collèges d’enseignement et de formation techniques et professionnels et dans chaque chef-lieu de région d’un lycée technique et d’un lycée scientifique.

Pour cette année 2018, il est prévu la construction effective des Lycées professionnels de Kaya, Manga et Zorgho, des Lycées scientifiques de Dédougou et Koudougou, du Centre de formation technique et professionnelle de Sapouy et du Lycée technique de Tougan.

Le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation a, en outre, fait au Conseil une communication relative à la situation des établissements scolaires sinistrés dont certains doivent accueillir les examens de fin d’année.

Le Conseil a autorisé le recours à la procédure d’entente directe pour la réparation desdits établissements avant le début des examens prévu pour le 18 juin 2018.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

-  Monsieur Mady KOANDA, Mle 27 728, Maître-assistant en gestion financière, est nommé Maître de conférences en sciences de gestion à l’Université Ouaga II à l’Unité de formation et de recherche en Sciences économiques et de gestion (UFR-SEG) pour compter du 15 novembre 2017 ;

-  Monsieur Mamadou TOE, Mle 241 755 W, Maître-assistant en sciences de gestion, est nommé Maître de conférences en sciences de gestion à l’Université Ouaga II à l’Unité de formation et de recherche en Sciences économiques et de gestion (UFR-SEG) pour compter du 15 novembre 2017 ;

-  Monsieur Noël THIOMBIANO, Mle 216 332 F, Maître-assistant en sciences économiques, est nommé Maître de conférences en sciences économiques à l’Université Ouaga II à l’Unité de formation et de recherche en Sciences économiques et de gestion (UFR-SEG) pour compter du 15 novembre 2017 ;

-  Monsieur Souglimpo Omer COMBARY, Mle 214 995 C, Maître-assistant en sciences économiques, est nommé Maître de conférences en sciences économiques à l’Université Ouaga II à l’Unité de formation et de recherche en Sciences économiques et de gestion (UFR-SEG) pour compter du 15 novembre 2017.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

-  Madame Anne-Maryse K’HABORE, Docteur en pharmacie, est nommée Directrice générale de la centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG).

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

-  Monsieur Arouna SORE, Mle 289 066 W, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement du koulpélogo ;
-  Madame Hadofini Doriane BONZI, Mle 289 072 G, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 1er échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Eau et de l’assainissement du kouritenga ;

-  Monsieur Ignace NEBIE, Mle 216 283 P, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement du Loroum ;
-  Monsieur Hubert PAFADNAM, Mle 104 760 F, Technicien supérieur d’agriculture, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement du Noubiel ;
-  Monsieur Aboubacar NAON, Mle 203 308 W, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement du Passoré ;

-  Monsieur Sidbéwendin Ernest YAMPA, Mle 263 718 B, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement du Zandoma.

D. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES

-  Monsieur Hamidou NAGABILA, Mle 30 003 T, Ingénieur de conception en géodésie est nommé responsable du « Programme de l’information géographique » cumulativement avec ses fonctions de Coordonnateur technique des travaux des frontières du Burkina ;
-  Monsieur Ollo Franck Herve KANSIE, Mle 85 495 H, Ingénieur en génie civil, est nommé responsable du « Programme infrastructures routières » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des infrastructures routières ;
-  Monsieur Naba DABIRE, Mle 25 782 C, Administrateur des services financiers, est nommé responsable du « Programme pilotage et soutien ».

SONT RELEVEES DE LEURS FONCTIONS LES PERSONNES DONT LES NOMS SUIVENT :

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :
-  Monsieur SEBOGO Antoine, Mle 216 180 D, Inspecteur du trésor, précédemment Trésorier principal de Orodara ;
-  Monsieur KABRE Bernard, Mle 111 130 N, Administrateur des services financiers, précédemment Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre Muraz ;
-  Monsieur OUEDRAOGO Soumaila, Mle 225 102 E Administrateur des services financiers, précédemment Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre agricole polyvalent de Matourkou.

Au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :

-  Monsieur TRAORE Ignace, précédemment Directeur général de la Minoterie du Faso (MINOFA).

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs et d’un président au Conseil d’administration :
-  de l’Institut des hautes études internationales (INHEI) au titre du ministère des Affaires étrangères et de la coopération ;
-  de la Loterie nationale du Burkina (LONAB) au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement ;
-  de l’Agence d’exécution des travaux eau et équipement rural (AGETEER) au titre du ministère de l’Eau et de l’assainissement.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Faso.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l’ordre national

Compte rendu du Conseil des ministres du jeudi 24 mai 2018

vendredi 25 mai 2018 à 00h16min

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 24 mai 2018, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

Compte rendu du Conseil des ministres du jeudi 24 mai 2018

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE DEUX (02) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de la Sécurité :
- un rapport relatif au renforcement du dispositif de sécurité.
I.1.2. Pour le compte du ministère des Mines et des carrières :
- un décret portant fixation du barème des transactions applicables aux infractions commises en violation des dispositions du Code minier.
L’adoption de ce décret permet un meilleur encadrement des litiges conformément à l’article 209 de la loi n°036-2015/CNT portant Code minier au Burkina Faso.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative à l’organisation du jubilé d’or du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), du 25 mai au 1er juin 2018 à Ouagadougou.

La célébration du jubilé d’or du CAMES comporte plusieurs activités au nombre desquelles un comité des experts, une journée de réflexion et une cérémonie, le 1er juin 2018, au cours de laquelle Son excellence Monsieur le Président du Faso sera élevé à la Dignité de Grand-Croix de l’Ordre international des Palmes académiques du CAMES.

II.2. Le ministre de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille a fait au Conseil une communication relative à l’opération de retrait des enfants et des femmes en situation de rue.

L’opération, qui débutera par la ville de Ouagadougou, sera précédée d’une période de sensibilisation sur la nécessité de protéger les enfants et les femmes. Les groupes retirés de la rue seront accueillis sur des sites provisoires tels que le centre d’accueil d’urgence des enfants en difficulté de Ouagadougou pour les enfants et les auberges de solidarité pour les femmes.
Une stratégie de réinsertion familiale et sociale sera développée après le retrait de ces groupes cibles.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

- Monsieur Parfait PARE, Mle 104 291 C, Administrateur des services financiers, est nommé Inspecteur technique principal des marchés publics et des engagements financiers ;
- Monsieur Boureima OUEDRAOGO, Mle 3737 105 C, Ingénieur statisticien économiste, catégorie A1, 7ème échelon, est nommé Directeur général de l’Institut national des statistiques et de la démographie (INSD) ;

- Monsieur Mamadou OUATTARA, Mle 225 101 L, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des actes administratifs ;
- Madame Valentine Myiéba LOMPO, Mle 208 058 G, Administrateur des Services financiers, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère des Affaires étrangères et de la coopération ;
- Monsieur Lassané DANGO, Mle 91 668 J, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation ;

- Monsieur Seydou GUIRE, Mle 96 924 E, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de l’Intégration africaine et des burkinabè de l’extérieur ;
- Madame Hawa OUEDRAOGO/SIRIMA, Mle 96 904 H, Administrateur des services financiers, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille ;

- Madame Claudine NANA, Mle 91 230 U, Administrateur des services financiers, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique ;
- Monsieur Paul OUEDRAOGO, Mle 69 155 F, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la Grande chancellerie ;

- Monsieur Daniel KOGO, Mle 40 415 V, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur régional du Contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre.

Sont relevées de leur fonction les personnes dont les noms suivent :
- Monsieur KIENDREBEOGO Koudtibo, Mle 19 753 P, Inspecteur des impôts, précédemment Directeur du Centre Ouaga 5 ;
- Monsieur KYELEM K. Jean Paul, Mle 208 057 W, Administrateur des services financiers, précédemment Directeur des statistiques sectorielles.
B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION

- Monsieur Jean YOUMA, Mle 279 145 J, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du Département de Logobou, Province de la Tapoa.
C. AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

- Monsieur Joseph ZERBO, Mle 111 323 X, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;
- Monsieur Abdoul-Aziz SANA, Mle 119 326 X, Administrateur des services financier, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
- Monsieur Boubacar TRAORE, Mle ME 0053 2012 M, Ingénieur statisticien, est nommé Secrétaire général ;

- Monsieur Seydou ILBOUDO, Mle 119 818 S, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général du commerce ;
- Monsieur Mahamadi TASSEMBEDO, Mle 212 616 L, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général du Centre national de la propriété industrielle ;

- Monsieur Sa Sylvanus TRAORE, Mle 231 8921 D, Ingénieur du développement rural, est nommé Directeur général du développement industriel ;
- Madame Mariam TRAORE/OUEDRAOGO, Mle 224 676 N, Economiste, Attachée en études et analyses, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice générale de la promotion de l’entreprise ;

- Monsieur Kiswendsida Honoré KIETYETA, Gestionnaire financier, est nommé Directeur général de l’Agence de financement et de promotion des Petites et moyennes entreprises (AFP/PME) ;

- Madame Kiswendsida Irène BAYANE/ZONGO, Mle 032, Juriste, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Directrice des marchés publics.
III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs au Conseil d’administration :
- de l’Ecole nationale des douanes (END) au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement.

- de l’Agence pour la promotion des Exportations du Burkina (APEX-B) au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat.
La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Faso.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l’ordre national

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