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Situation sécuritaire : Le président du Faso déclare l’état d’urgence dans plusieurs provinces du pays

Ce lundi 31 décembre 2018 s’est tenue une session extraordinaire du conseil des ministres. Selon le résumé du porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou, le conseil a délibéré un rapport relatif à la situation sécuritaire dans plusieurs régions du Burkina Faso.

C’est une session extraordinaire dans un contexte particulier. C’est le dernier conseil des ministres de l’année 2018.
Le conseil des ministres s’est tenu sous la présidence du chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré. Il a délibéré sur un rapport relatif à la situation sécuritaire dans les régions des Hauts-Bassins, de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, du Centre-Est, de l’Est, du Nord et du Sahel. Ce sont en ces termes que le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou, a introduit le résumé de la session.

Les ministres de la Défense nationale et des Anciens combattants, et de la Sécurité ont fait au conseil, l’état de mise en œuvre de la réponse sécuritaire face aux attaques terroristes dont le Burkina est victime. Il a été noté que la mise en œuvre de cette réponse « se heurte à des nombreuses difficultés liées entre autres aux modes opératoires et aux caractères transfrontaliers de la menace terroriste ».

A en croire le ministre Remis Fulgance Dandjinou, le conseil a échangé sur les nouvelles mesures visant à accélérer la réorganisation opérationnelle des Forces de défense et de sécurité (FDS) ; l’amélioration de territoire ; le renforcement de la vigilance et de la prévention ; et la protection de la population et des infrastructures.

Des ministres à la sortie du Conseil des ministres

« Aux termes de ces échanges, le président du Faso a décidé de déclarer l’état d’urgence dans certaines provinces du Burkina Faso. Il a également donné des instructions pour des dispositions sécuritaires particulières sur toute l’étendue du territoire », a-t-il affirmé.

A cet effet, le conseil invite les populations au strict respect de ces dispositions qui ont pour objectif « d’assurer avec sérénité et efficacité la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso, et de ramener la quiétude au sein des populations ».

Il faut rappeler que ce conseil des ministres extraordinaire intervient quatre jours après le décès de dix gendarmes de la brigade territoriale de Toéni, dans le Sourou, région de la Boucle du Mouhoun. Ces gendarmes sont tombés, dans la matinée du jeudi 27 décembre 2018, dans une embuscade.

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net


Encadré
Voici les dispositions de la Constitution du 2 juin 1991, au sujet de l’état d’urgence :

Article 58 : Le président du Faso décrète, après délibération en Conseil des ministres, l’état de siège et l’état d’urgence.

Article 59 : Lorsque les institutions du Faso, l’indépendance de la Nation, l’intégrité de son territoire ou l’exécution de ses engagements sont menacées d’une manière grave et immédiate et/ou que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le président du Faso prend, après délibération en Conseil des ministres, après consultation officielle des présidents du Sénat, de l’Assemblée nationale et du Conseil constitutionnel, les mesures exigées par ces circonstances.

Il en informe la Nation par un message. En aucun cas, il ne peut être fait appel à des forces armées étrangères pour intervenir dans un conflit intérieur. Le Parlement se réunit de plein droit et l’Assemblée nationale ne peut être dissoute pendant l’exercice des pouvoirs exceptionnels.

Forum de haut niveau Afrique/Europe : Alpha Barry représente le président du Faso à Vienne

Un Forum de haut niveau Afrique/Europe, organisé les 17 et 18 décembre 2018 à Vienne en Autriche, à l’initiative du chancelier autrichien, Sebastian Kurz, et du président sortant de l’Union africaine, Paul Kagamé, a réuni une vingtaine de chefs d’Etats et de gouvernement européens et africains, ainsi que quelque 800 représentants d’entreprises privées. Le président du Faso y a été représenté par Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération. En marge de cette activité et de plusieurs audiences qu’il a accordées, le ministre Barry a rendu visite aux travailleurs de l’ambassade du Burkina Faso à qui il a prodigué tous ses encouragements.

Les participants au forum ont échangé sur le thème « Conduire la coopération à l’ère du numérique ». L’objectif étant de trouver les voies et moyens en vue de promouvoir l’innovation et les solutions digitales en tant que moteurs pour le développement des deux continents.

Les nombreux intervenants, au rang desquels le chancelier Sébastian Kurz, les présidents Paul Kagamé du Rwanda, Nana Akufo-Addo du Ghana, Abdel Fattah-al Sissi d’Egypte ainsi que Antonio Tajani et Jean-Claude Juncker, respectivement présidents du Parlement européen et de la Commission européenne, se sont tous félicités de la tenue de l’événement. Ils ont salué les nombreuses innovations qui voient le jour en Afrique et en Europe, ainsi que les start-up créatives qui fournissent des solutions pour différents défis émergents.

L’Ambassadeur Kéré souhaitant la bienvenue au ministre Barry

Ils ont réaffirmé la nécessité d’une coopération renforcée entre les deux continents et leur foi en l’innovation et en la numérisation, comme moteurs importants pour le développement. Et le président Kagamé de soutenir avec force que la prospérité de l’Afrique, dont la majorité de la population est jeune, passe par l’ouverture de l’économie sur les technologies digitales et la collaboration avec le secteur privé.

Au terme de leurs réflexions et partages d’expériences, les participants au forum ont jeté les bases d’un partenariat gagnant-gagnant Afrique-Europe pour l’investissement et l’emploi, surtout dans le continent africain.

Le Ministre Barry et sa Conseillère technique posant avec l’Ambassadeur Kéré et ses proches collaborateurs

Ils ont également recommandé qu’une attention particulière soit accordée aux possibilités encore largement inexploitées offertes par l’innovation numérique pour approfondir le partenariat entre l’Afrique et l’Europe dans les domaines du commerce et des échanges technologiques.

En marge du forum, le ministre Alpha Barry a eu de nombreux entretiens avec différentes autorités autrichiennes et d’autres pays, présentes à Vienne dans le cadre du forum. Il a également visité l’Organisation du traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE) le 18 décembre, et l’ambassade du Burkina, le mercredi 19 décembre 2018. Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération avait à ses côtés la conseillère technique, Evelyne Ilboudo.

Le ministre visitant quelques bureaux

Avec l’ambassadeur Dieudonné Kéré et ses collaborateurs, ils ont fait un tour d’horizon de la coopération bilatérale et multilatérale dans la juridiction. Ils ont aussi évoqué différentes préoccupations pour lesquelles des ébauches de solution ont été faites pour certaines et des pistes de réflexion à mener plus tard pour les autres. Enfin, le ministre a salué le travail abattu et encouragé l’ambassadeur et son équipe à persévérer dans l’exécution de leur mission, en dépit des difficultés rencontrées.

Simon YAMEOGO

Santé : Mission accomplie pour l’équipe médicale chinoise

En fin de séjour sur le sol burkinabè, la première mission médicale chinoise a eu droit à un dîner d’au revoir, dans la soirée le mercredi 26 décembre 2018 à Ouagadougou. Cette cérémonie a été également l’occasion pour les premières autorités en charge de la santé au Burkina Faso, de souhaiter la bienvenue à la deuxième équipe médicale.

Arrivée au Burkina Faso le 7 juillet 2018, soit un peu plus d’un mois après le rétablissement de l’axe Pékin-Ouagadougou, la première mission médicale chinoise est en fin de mission. Après avoir accompli leur devoir au Centre hospitalier universitaire de Tengandogo et au Centre hospitalier régional de Koudougou, les membres de l’équipe ont eu droit à un pot d’au revoir offert par l’ambassade, en présence du secrétaire général du ministère de la santé, Robert Karama.

Bilan

Dans le rapport de travail présenté par Wang Yong, il ressort que plus de 500 consultations ont été effectuées au CHU de Tengandogo et 200 au CHR de Koudougou, notamment dans les services de cardiologie, de pneumologie et d’urologie. Des opérations chirurgicales ont été également effectuées dont une partie avec des équipements fabriqués en chine.

Outre ces soins, la coopération entre les deux pays s’est matérialisée par un don d’équipements médicaux dont un appareil ECG, un moniteur multiparamètre, des appareils et du matériel de chirurgie, des consommables médicaux et du matériel de protection individuelle. Le coût du don remis le 30 octobre 2018 au ministère de la santé s’élève à plus d’un million de RMB soit environ 82 millions de francs CFA.

En marge de cela, des dons de médicaments et de matériel chirurgical ont été remis aux structures de santé de la commune rurale de Saponé où la mission médicale a organisé une activité de vulgarisation des connaissances en matière de prévention des maladies.

Et bientôt 200 patients devraient bénéficier d’une opération de la cataracte.

De grands chantiers en vue

Les actions menées par la mission médicale sont la preuve, selon l’ambassadeur chinois, Li Jian, que la coopération entre la Chine et le Burkina Faso dans le domaine de la santé se porte bien et est porteuse d’espoir. Après avoir souhaité la bienvenue à la relève de la mission, composée également de dix membres, le diplomate a annoncé la fin des études de faisabilité pour la construction d’un hôpital de 500 lits à Bobo-Dioulasso dont le démarrage est attendu d’ici fin 2019.

Li Jian Ambassadeur de Chine au Burkina Faso

Il a également noté la rénovation prochaine du CHR de Koudougou et le renforcement du système informatique du CHU de Tengandogo. « Nous souhaitons que cette mission médicale soit pérenne et que l’amitié entre les deux peuples soit prospère de génération en génération », a déclaré l’ambassadeur Li Jian.

Attestations de remerciement

Quant au secrétaire général du ministère de la santé, il s’est réjoui des « effets immédiats » produits par cette coopération dynamique qui profite beaucoup à son département, aussi bien pour les malades que pour le personnel médical à travers le partage d’expériences et l’initiation à de nouvelles techniques chirurgicales.

Robert Karama, Secrétaire général du ministère de la santé

Pour cela, des attestations de remerciements ont été délivrés à la mission sortante et l’eau de bienvenue offerte à la deuxième mission qui séjournera pendant un an au Burkina Faso.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 26 décembre 2018

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 26 décembre 2018, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 20 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, procédé à des nominations, accordé des remises de peines et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE DOUZE (12) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de la Défense nationale et des anciens combattants :

– un projet de loi portant mise en œuvre du Traité sur le commerce des armes au Burkina Faso.

Ce projet de loi permettra à notre pays de respecter ses obligations internationales découlant du Traité sur le commerce des armes, de règlementer la circulation des armes classiques et la prévention des conflits armés.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.1.2. Pour le compte du ministère des Affaires étrangères et de la coopération :

– un rapport relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de l’Inde auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination Monsieur Vijay Singh CHAUHAN en qualité d’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de l’Inde auprès du Burkina Faso avec pour résidence à Ouagadougou.

I.1.3. Pour le compte du ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique :

– un décret portant remise de peines à l’occasion du 1er janvier 2019.
Ce décret accorde une remise du reliquat de peine à 219 condamnés et une remise de peine partielle allant de 03 à 08 mois à 653 autres. Deux (02) condamnés à vie ont vu également leurs peines commuées à 20 ans.

Les bénéficiaires de cette remise de peines sont sélectionnés parmi les condamnés à l’emprisonnement ferme ayant accompli la moitié de leur peine au moins, et choisis en raison de leur mauvais état de santé, de l’âge, de la minorité pénale ou de la vieillesse, de l’intérêt porté aux travaux dans les unités de production agricole, les ateliers et les chantiers des établissements pénitentiaires.

Ces remises de peine sont une grâce présidentielle, prévue à l’article 54 de la Constitution du 2 juin 1991 et rendue applicable par la loi N°10-2017/AN du 10 avril 2017 portant régime pénitentiaire au Burkina Faso et le décret N°160 du 18 avril 1961 règlementant le droit de grâce.

I.1.4. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :
– une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de don n° D411-BF conclu le 03 décembre 2018 entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA) pour la mise en œuvre du Projet d’urgence pour le financement des dépenses récurrentes (PUFDR).

D’un coût estimé à cinquante-sept milliards huit cent cinquante-sept millions neuf cent soixante mille (57 857 960 000) F CFA, ce don vise à soutenir le gouvernement à travers le PUFDR, à améliorer la sécurité alimentaire et l’offre de services de base en matière de santé et d’éducation dans les régions du Nord, du Centre et de l’Est du Burkina Faso.

– Une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de crédit conclu le 6 décembre 2018 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et le Royaume de Belgique pour le financement du Projet de réalisation de vingt-sept (27) systèmes d’Adduction d’eau potable (AEP) dans la région du Centre-Est.

D’un coût global de cinq milliards huit cent quatre-vingt-dix-neuf millions trois cent mille (5 899 300 000) F CFA, ce projet est financé par l’État burkinabè et le Royaume de Belgique. La contribution du Royaume de Belgique est de cinq milliards deux cent quarante-sept millions six cent cinquante-six mille (5 247 656 000) F CFA et celle de l’État burkinabè s’élève à six cent cinquante un millions six cent quarante-quatre mille (651 644 000) F CFA.

– un décret portant création, attributions et organisation du Comité national de coordination des actions du G5 Sahel Burkina Faso (CNC Sahel-BF).

Ce décret vise la révision du décret n°2015-1136/PRES-TRANS/PM/MEF du 07 octobre 2015 portant création, attributions et organisation du Comité national de coordination des stratégies pour le sahel et des actions du G5 Sahel Burkina Faso.
L’adoption de ce décret permettra au Comité national de coordination des actions du G5 Sahel de remplir efficacement ses missions.

– un décret portant définition et création des postes comptables des administrations des Douanes, des Impôts et du Trésor.
Ce décret définit les principaux postes comptables chargés de la tenue de la comptabilité générale de l’Etat et précise les structures auprès desquelles les postes comptables sont créés.

L’adoption de ce décret permet l’organisation des postes comptables en réseaux et l’opérationnalisation effective de la déconcentration de la fonction comptable.
– une ordonnance portant autorisation de ratification des accords de don n°D392-BF et de prêt n°D6339-BF conclus le 21 novembre 2018 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA) pour le financement du projet d’interconnexion régionale Dorsale Nord.

Ce projet régional vise à construire une ligne d’interconnexion de 330 kV pour réduire le coût, augmenter l’approvisionnement en électricité et accroître le commerce de l’électricité entre le Niger, le Bénin et le Burkina Faso.

Le coût global du Projet est de 640,3 millions de dollars USD. Ce projet est financé respectivement par la Banque africaine de développement (BAD) :119,7 millions de dollars USD ; l’Agence française de développement (AFD) : 34,1 millions de dollars USD ; l’Union européenne (UE) : 16, 1 millions de dollars USD ; la Banque mondiale : 465,5 millions de dollars USD et les pays bénéficiaires : 4,9 millions de dollars USD.
Pour le Burkina Faso, ce projet bénéficiera de la contribution de la Banque mondiale à hauteur de 114,67 milliards de F CFA, se composant comme suit :

– Accord de don n°D392-BF de l’Association internationale de développement (IDA) d’un montant de 68,36 millions de dollars USD, soit environ 37,60 milliards de F CFA ;
– Accord de prêt n°D6339-BF de l’Association internationale de développement (IDA) d’un montant de 117,50 millions d’Euro, soit 77,07 milliards de F CFA.

– une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt entre le Gouvernement du Burkina Faso et la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) pour le financement d’une ligne de crédit pour l’appui à quatre (04) Fonds nationaux.
Cet accord de prêt vise à soutenir les efforts du Burkina Faso dans la promotion de l’accès des femmes et des jeunes aux crédits.

D’un montant de 20 millions de dollars USD soit environ 11 milliards de F CFA, cet accord de prêt de la BADEA permettra l’appui financier du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF), du Fonds d’appui aux initiatives des jeunes (FAIJ), du Fonds d’appui à la promotion de l’emploi (FAPE) et du Fonds d’appui au secteur informel (FASI).

– une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt conclu à Nouakchott en République islamique de Mauritanie le 06 décembre 2018 entre le Gouvernement du Burkina Faso et la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) pour le financement du Projet de construction et de bitumage de la route nationale n°10 (RN10) entre Tougan et Ouahigouya.

Le coût total du Projet de construction de la RN10 est estimé à soixante-onze (71) millions de dollars USD, soit environ trente-neuf milliards cinquante millions (39 050 000 000) de F CFA. La BADEA apporte sa contribution partielle sous forme de prêt à hauteur de vingt millions (20 000 000) de dollars US, soit environ onze milliards (11 000 000 000) de F CFA HT au financement dudit projet.
La contribution de l’Etat est d’environ deux millions (2 000 000) de dollars US, soit environ un milliard quatre-vingt millions (1 080 000 000) de F CFA.
Ce projet constitue un maillon de la route communautaire de l’UEMOA n°Cu12 permettant de relier Abidjan (Côte d’Ivoire) à Mopti (Mali) en passant par Bobo-Dioulasso (Burkina Faso).

– un rapport relatif à deux (02) décrets.
Le premier décret porte création d’un établissement public de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique dénommé « Agence nationale de la formation professionnelle (ANFP) ».

La création de l’Agence nationale de la formation professionnelle vise à regrouper l’ensemble des centres d’envergure nationale que sont le Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré (CFPR-Z), le Centre de formation professionnelle industrielle de Bobo-Dioulasso (CFPI-B), le Centre d’évaluation de formation professionnelle de Ouagadougou (CEFPO), les treize (13) centres régionaux et les douze (12) centres provinciaux de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE).
Ce regroupement permettra la mise en place d’un mécanisme efficace de formation professionnelle dans notre pays.

Le second décret porte modification du décret n° 2004-523/PRES/PM/MTEJ/MFB du 23 novembre 2004 portant création de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE).
Ce décret permet de matérialiser la réforme de l’ANPE en recentrant ses missions sur le volet « emploi », suite à la création de l’Agence nationale de la formation professionnelle (ANFP).

I.1.5. Pour le compte du ministère des Ressources animales et halieutiques :
– un décret portant approbation du statut particulier du Fonds de développement de l’élevage (FODEL).
L’adoption de ce décret permet au FODEL de disposer d’un nouveau statut en vue de remplir efficacement ses missions conformément aux dispositions du décret n°2014-610/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des fonds nationaux.

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE

Pour le compte du ministère de la Santé :
– un décret portant gratuité des soins de la planification familiale au Burkina Faso.
L’adoption de ce décret permet la mise en œuvre de la mesure de gratuité de la planification familiale dans les structures de santé publique de notre pays et une intensification de l’offre des services de la planification familiale au profit des populations notamment les adolescents, les jeunes et les populations vivant en milieu rural.

II. NOMINATIONS
II.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

– Monsieur Abdoul-Karim SORO, Mle 86 140 100 65, Adjudant-chef major, est nommé Directeur du Parc automobile de la Présidence du Faso.
B. AU TITRE DU PREMIER MINISTERE
– Monsieur Issaka OUEDRAOGO, Mle 267 805 X, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Autorité nationale désignée du Fonds vert pour le climat.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

– Monsieur Ziwindgniga Joël Aristide DJIGUEMDE, Mle 212 332 K, Conseiller des droits humains, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
– Monsieur Oumpouguila dit Charles COULIDIATI, Mle 130 423 K, Magistrat, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Membre de la Direction générale de la Justice pénale et du sceau ;

– Monsieur Joseph COMPAORE, Mle 110 108 E, Inspecteur divisionnaire de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Directeur de la production pénitentiaire et de la formation professionnelle ;
– Monsieur Ibrahim TRAORE, Mle 113 377 F, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Chargé d’études à la Direction générale de la Garde de sécurité pénitentiaire ;

– Monsieur Oscar Arzouma OUEDRAOGO, Mle 203 368 L, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Chargé d’études à la Direction générale de la Garde de sécurité pénitentiaire ;
– Monsieur Eloi GUIGMA, Mle 113 371 E, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Chargé d’études à la Direction générale de la Garde de sécurité pénitentiaire.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

– Monsieur Franck Eric Joel OUEDRAOGO, Mle 51 976 P, Inspecteur divisionnaire des douanes, classe intermédiaire, 4ème échelon, est nommé Inspecteur technique ;
– Monsieur Clément TIANKUY, Mle 34 824 N, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Conseiller fiscal auprès de « La Poste Burkina Faso » (La Poste BF) ;

– Monsieur Dramane GANOU, Mle 110 102 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du Ministère de l’intégration africaine et des burkinabè de l’extérieur ;
– Monsieur Adama SANOU, Mle 72 170 Z, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL).

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

– Madame Flore Doussou BARRO/TRAORE, Mle 57 932 F, Inspecteur du travail, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice générale de la protection sociale ;
– Madame Colette FOROGO/YELKOUNI, Mle 24 150 E, Inspecteur du travail et des lois sociales, est nommée cumulativement Directrice générale du travail et Responsable du « Programme Travail décent » ;
– Monsieur Soumaïla GAMSORE, Mle 216 845 W, Inspecteur du travail, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Responsable du « Programme Pilotage et soutien » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des études et des statistiques sectorielles.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTEGRATION AFRICAINE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

– Monsieur Wendpanga Bruno COMPAORE, Mle 119 280 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l’information et de la promotion économique ;
– Monsieur Aimé Yves BADO, Mle 105 160 C, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur du suivi, de l’évaluation et de la capitalisation ;
– Monsieur Tuhansi Augustin BICABA, Mle 241 742 Z, Economiste-gestionnaire, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

– Monsieur Fatié OUATTARA, Mle 245 786 K, Maître-assistant, catégorie P, échelle 3, 1er grade, 2ème échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation ;
– Monsieur François de Charles OUEDRAOGO, Mle 74 289 R, Enseignant-chercheur, catégorie P, classe terminale, 1er échelon, est nommé Chargé de missions au Centre universitaire de Ziniaré ;
– Monsieur Emmanuel SORGHO, Mle 118 969 G, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Secrétaire général du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) ;

– Monsieur Herbert KALMOGO, Mle 210 818 T, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Université de Fada N’Gourma ;
– Monsieur Yahaya SAMANDOULGOU, Mle 0014 006 T, Chercheur, catégorie P3, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la valorisation des résultats de recherche et de l’innovation à l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche (ANVAR).

H. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRAULIQUES

– Monsieur Pascal SOUBEIGA, Mle 25 134 Y, Conseiller d’agriculture, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Responsable du « Programme Développement durable des productions agricoles », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des productions végétales ;

– Monsieur Moussa Roch Mathurin KABORE, Mle 41 573 V, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics.
I. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES
– Monsieur Pako Franck Olivier TOE, Gestionnaire, est nommé Chargé de missions ;
– Madame Ami Adeline ROUAMBA/NANA, Mle 71 476 M, Administrateur civil, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Siaka Laurent GANOU, Mle 49 993 E, Psychologue, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur général de l’Ecole nationale des travaux publics ;
– Monsieur Daouda DIABATE, Ingénieur d’Etat en bâtiment et infrastructures de transport, est nommé Secrétaire permanent du Programme sectoriel des transports (PST) ;

– Monsieur Ismaël ZEBRET, Mle 74 293 E, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Secrétaire permanent du Programme d’infrastructures ferroviaires, aéroportuaires et maritimes ;
– Madame Bibiane DEMBELE/KABORE, Mle 233 703 C, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Chargée d’études ;
– Monsieur Sountonnoma Réné OUEDRAOGO, Mle 115 916 T, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur d’appui aux collectivités à la Direction générale des pistes rurales ;

– Madame Jeanne BAGO/SARAMBE, Mle 303 241 U, Conservateur d’archives, 1ère classe, 1er échelon, est nommée Directrice des archives et de la documentation ;
– Monsieur Dénis BAKOUAN, Mle 102 827 G, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Ecole nationale des travaux publics.

J. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES

– Madame Sétou COMPAORE, Mle 130 357 R, Magistrat, 1er grade, 2ème échelon, est nommée Secrétaire générale ;
– Madame Georgette KIENTEGA, Mle 212 424 K, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directrice générale du Cadastre minier ;

– Monsieur Mabourlaye NOMBRE, Mle 28 063 E, Attaché des affaires économiques, 2ème grade, 10ème échelon, est nommé Inspecteur général des services ;
– Monsieur Kuilga Emmanuel YAMEOGO, Mle 49 147 A, Ingénieur des mines, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Secrétaire permanent de la Commission nationale des mines ;

– Monsieur Bramma Martial SAMA, Mle 315 003 Y, Ingénieur des travaux de la géologie et des mines, est nommé Directeur des mines ;
– Monsieur Patindé Alain YAMEOGO, Mle 256 572 Y, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des affaires juridiques et du contentieux ;

– Madame Abzéta LINGANI, Mle 241 882 B, Ingénieur des travaux de la géologie et des mines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice de la géologie à la Direction générale des mines et de la géologie ;

– Monsieur Mamadou SAGNON, Mle 207 637 L, Ingénieur des travaux de la géologie et des mines, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directeur du Cadastre minier.
K. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT
– Monsieur Claude Marcel KYELEM, Mle 74 238 K, Géographe-géomaticien, catégorie A, échelle 2, 12ème échelon, est nommé Directeur de cabinet ;
– Monsieur Yacouba SIKO, Mle 75 908 M, Géographe-planificateur-urbaniste, 1ère catégorie, échelle B, 6ème échelon, est nommé Directeur général du Contrôle des opérations d’aménagement et de construction.

L. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

– Monsieur Nebwoumya SAWADOGO, Mle 43 566 R, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du suivi, de l’évaluation et de la capitalisation ;

– Monsieur Sayouba SAWADOGO, Mle 294 374 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Ecole nationale des eaux et forêts (ENEF) ;
– Monsieur Boukary KABORE, Mle 267 799 K, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du Laboratoire d’analyse de la qualité de l’environnement.

M. AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

– Monsieur Lassina SIMPORE, Mle 54 546 G, Enseignant chercheur, catégorie P2, grade initial, est nommé Secrétaire général ;
– Monsieur Bassirou SAWADOGO, Mle 86 017 G, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du livre et du développement éditorial ;

– Monsieur Bely BAYALA, Mle 35 551 K, Conseiller d’éducation, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la culture, des arts et du tourisme du Boulkiemdé ;
– Monsieur David KINDA, Mle 225 857 F, Assistant des affaires culturelles, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la culture, des arts et du tourisme de l’Oubritenga ;

– Monsieur Narcisse BAMA, Mle 114 802 C, Instituteur certifié, catégorie 2, échelle A, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Culture, des arts et du tourisme du Sanguié ;
– Monsieur Etienne Baowendmalgré SANDOUIDI, Mle 86 704 B, Instituteur certifié, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Culture, des arts et du tourisme du Sanmentenga.

N. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS

– Monsieur Koudougou David YAMEOGO, Mle 18 503 U, Conseiller pédagogique de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Inspecteur général des services ;
– Monsieur Ibra
him SERE, Mle 300 510 W, Médecin, catégorie P, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur général du Centre national médico sportif ;
– Monsieur Rasmané SAWADOGO, Mle 34 298 U, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur général des sports ;
– Monsieur Justin KOAMA, Mle 34 246 C, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur régional des sports et des loisirs du Centre ;

– Monsieur Nicolas Wêndwaoga OUEDRAOGO, Mle 117 238 N, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur régional des sports et des loisirs du Centre-Nord ;
– Monsieur Fernand KABORE, Mle 46 481 X, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional des sports et des loisirs de l’Est ;

– Monsieur Kambatière Arsène SOME, Mle 117 241 J, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur régional des sports et des loisirs du Sud-Ouest ;

– Monsieur Moustapha YANGANE, Mle 94 663 K, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs du Zoundwéogo.

III. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
A. MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant nominations des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU), pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
– Monsieur Souleymane LENGANE, Mle 59 686 D, Conseiller en Gestion des ressources humaines ;

– Monsieur Karlé ZANGO, Mle 111 287 K, Inspecteur du travail.
Au titre du ministère de la Santé :
– Monsieur Narcisse Mathurin NARE, Mle 37 551 H, Médecin spécialiste en santé publique.

Au titre du ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille :
– Madame Ursule KABORE/BOUDA, Mle 27 834 G, Administrateur des affaires sociales.
Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation :
– Monsieur Alexis Yissoréga BADO, Mle 212 411 R, Conseiller en Gestion des ressources humaines.

Au titre des organisations professionnelles de l’économie informelle :
– Monsieur Hamidou OUANGRAOUA, Commerçant, Président de la Fédération des associations des commerçants du secteur informel du Burkina (FACSI-B).
Au titre des employeurs du secteur privé :

– Monsieur Nongassida Camille KABORE, Pharmacien, Secrétaire chargé des professions libérales de santé au Conseil national du Patronat burkinabè (CNPB).
Au titre des organisations de la société civile :
– Monsieur Simon KABORE, Technicien supérieur en pharmacie, Directeur exécutif du Réseau accès aux médicaments essentiels (RAME).

Au titre de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) :
– Madame Valérie KABORE, Experte en communication-Réalisatrice de cinéma, Secrétaire générale du Bureau national de la CCI-BF.
Au titre de la Chambre des métiers et de l’artisanat du Burkina Faso (CMA-BF) :
– Madame Sylvie YONLI/KAFANDO, Mle 20 11 002, Gestionnaire des ressources humaines.

Au titre de la Chambre nationale d’agriculture du Burkina Faso (CNA-BF) :
– Monsieur Moussa KONE, Aviculteur, Président de la CNA-BF.
Au titre des Ordres professionnels de la santé :
– Monsieur Alfred SANDOUIDI,

B. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Léa 2ème jumelle ZAGRE/RIMTOUNDA, Mle 44 056 L, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement au Conseil d’administration de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou, pour un premier mandat de trois (03) ans.

C. MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Assita TRAORE, Mle 212 619 Z, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère des Mines et des carrières au Conseil d’administration du Bureau des mines et de la géologie (BUMIGEB), pour un premier mandat de trois (03) ans.

D. MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence burkinabè des investissements (ABI), pour un premier mandat de trois (03) ans :

Au titre de la Présidence du Faso :

– Monsieur Stéphane Paul Rimbessom OUEDRAOGO, Mle 511 892 V, Conseiller spécial.
Au titre du Premier ministère :
– Monsieur Kubeterzié Constantin DABIRE, Mle 511 421 Z, Conseiller spécial.
Au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat ;
– Monsieur Boubacar TRAORE, Mle 00 532 012 M, Ingénieur statisticien ;

– Monsieur Kiswendsida Honoré KIETYETA, Mle API-007, Gestionnaire financier.
Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :
– Madame Martine Wendeyam KOUDA/PABEYAM, Mle 56 729 N, Inspecteur des impôts.
Au titre du ministère des Affaires étrangères et de la coopération :
– Monsieur Sylvain Yamtiguimda YAMEOGO, Mle 104 400 P, Conseiller des affaires étrangères.

Au titre de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) :
– Madame Valérie KABORE, Experte en communication-Réalisatrice de cinéma, Secrétaire générale du Bureau national de la CCI-BF.
Au titre du personnel de l’Agence burkinabè des investissements (ABI) :

– Monsieur Placide Zonata TAPSOBA, Chargé de la facilitation des investissements.
Le deuxième décret nomme Monsieur Boubacar TRAORE, Mle 00 532 012 M, Ingénieur statisticien, Président du Conseil d’administration de l’Agence burkinabè des investissements (ABI), pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Wendlassida Anatole Abraham TAPSOBA, Mle 212 615 A, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat au Conseil d’administration de la Minoterie du Faso (MINOFA), pour un dernier mandat de trois (03) ans.

E. MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION ET DE L’INSERTION PROFESSIONNELLES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Groupement d’intérêt public Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB), pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre des Collectivités territoriales :

– Monsieur Edmond ZIDA, Président du Conseil régional du Plateau-Central.
Au titre des organisations internationales de volontariat :
– Madame Fatimata LANKOANDE/OUEDRAOGO, Directrice pays de l’Entraide universitaire mondiale du Canada (EUMC).
Au titre des organisations paysannes :

– Monsieur Fildirè Maxime KAMBOU, Coordonnateur de projet.
Le second décret renouvelle le mandat de Madame Aguiratou TOU/NANA, Mle 216 748 K, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles, au Conseil d’administration du Groupement d’Intérêt public Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB), pour une dernière période de trois (03) ans.

III. REMISES DE PEINES

III.1. Il est fait remise du reliquat de leurs peines privatives de liberté aux condamnés ci-après désignés, soit pour des raisons de santé, soit pour leur ardeur au travail pénitentiaire, soit pour leur bon comportement ou en raison de leur minorité :

CENTRE PENITENTIAIRE AGRICOLE DE BAPORO

• AMOGO Koiranda Pascal
• DA Kobena
• DA Marc alias Koubor
• NIAMPA Christophe
• PALE Filmoro
• SAWADOGO Yassia

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE BANFORA

• BARRY Arouna
• DAMDA Issouf
• DIALLO Boukary
• GUEYE Nènè
• KONE Harouna
• OUATTARA Siaka
• PARE Abdoulaye
• SIDIBE Alaye

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE BOBO-DIOULASSO

• BARRY Alassane
• BARRY Salif
• DIALLO Sayouba
• DIALLO/TRAORE Idrissa
• DIARRA Modibo Souleymane
• DICKO Hamadou
• DOMBA Jean
• FALL Mohamed
• KAM Sié Georges
• KANGOUE Zibilé
• KINDO Moussa
• LAWSON Late Nestor
• NEBIE Alassane
• OUATTARA Soungalo
• OUEDRAOGO Adama
• SANOU Yacouba
• SAWADOGO Boureima
• SAWADOGO Mamoudou
• TINDE Mamadou
• TRAORE Djibril
• ZABA Zoubiré

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE BOGANDE

• DABOURGOU Sandano
• DIALLO Hamadou
• LANKOANDE Lokré
• LANKOANDE Tibandiba
• NADINGA Domanipo

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE DEDOUGOU

• BADOMA Alain
• DIALLO Hamidou dit Wagaré
• DIALLO Ousséni
• KOHOUN Jocelyn
• KONATE Issouf
• NEPILEBI Moussa
• PAGABELEM Ousmane
• SAWADOGO Lamoussa
• VIMBOUE Yimahi

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE DIEDOUGOU

• DABIRE William
• DIALLO Ayouba
• PALENFO Léon

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE DJIBO

• DICKO Adama Micailou

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE DORI

• ALMOURZAK Ag Assiwahar
• ALSHAABI Abdoulilah
• DIALLO Hamidou Asssoumana
• DICKO Amadou Hama
• KOLMA Hampouguine
• MAIGA Amidou
• MAIGA Fatao

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE FADA N’GOURMA

• DARAMKOUM Simon Pierre
• THIOMBIANO Noudjoa

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE GAOUA

• PALE Sami
• SIB Siaka

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE KAYA

• BOLY Koerenga
• KARGOUGOU Hasmado
• KOUDOUGOU Toukoumnogo
• SAWADOGO Adama
• SAWADOGO Athanase
• SAWADOGO Boureima alias Boureima ZONGO

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE KOUDOUGOU

• KABORE Bassirou

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE KOUPELA

• YAMEOGO Boureima
• ZOUGMORE Aziz

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE LEO

• YARO Abou

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE MANGA

• BASSOKABOU Ayouba
• COULIDIATI Noumpoa Rachida
• IGO NOUMA

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE NOUNA

• DAMA Abedias
• DIALLO Mamadou
• DIARRA Betienne

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE ORODARA

• BAGAYOGO Mohamed
• BENGALY Issouf dit Gondron
• KONATE Dramane
• SANOGO Boureima
• SOME Sanwoulmé
• TRAORE Abdoulaye
• TRAORE Sayouba
• TRAORE Seydou de Valley
• TRAORE Sidiki

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE OUAGADOUGOU

• BADO Abdoul Moumouni
• BAGAYOGO Ali
• BAKI Jean Claude
• BAMOGO Moumouni alias Kango Bonyinga
• BANCE Sarata
• BARRY Bassirou
• BATIONO Rodrigue
• BELEMTOURI Soumtongnoma Eric
• BOENA Yacouba
• CONGO Alidou
• CONGO Issouf
• DABILGOU Noma
• DIALLO Marou
• DIALLO Oumarou
• DIALLO Ousmane
• DIALLO Samba
• DIAO Moumouni
• FARAMA Moussa
• GAYERI Miche
• GUELBEOGO Daouda
• IGO Kourboure
• KABORE Amado
• KABORE Inoussa
• KABORE Issa
• KABORE Kayaba
• KABORE Luc
• KABORE Michel
• KABORE Roger Narcisse
• KABORE Toukoumnogo alias Pierre
• KAFANDO Armand
• KAFANDO Julien
• KAFANDO Justin
• KALMOGO Hamidou
• KIEMTORE Boureima
• KOBANKA Jean Louis alias MAIGA
• KOKOU Nyangnan
• KONWARE Moussa
• KORGHO Sofiane
• KOUANDA Issaka
• MEDA François
• NAGALO Basson
• NANA Issa
• NIKIEMA Faïçal
• NIKIEMA Françis
• NIKIEMA Jules
• NIKIEMA Maxime
• NIKIEMA Philippe
• NIKIEMA Séni dit OUEDRA
• OUEDRAOGO Adama
• OUEDRAOGO Ahmed
• OUEDRAOGO Alain (21 ans)
• OUEDRAOGO Moumouni
• OUEDRAOGO Zakaria
• OUMAROU Abdoul Rachid
• ROUAMBA Arnaud
• SAKANDE Ibrahim
• SALOGO Oumarou
• SANFO Arouna
• SAWADOGO Abdoul Wahab
• SAWADOGO Adama
• SAWADOGO Boukaré
• SAWADOGO Richard
• SAWADOGO Zakaria
• SENI Houri Anselme
• SIMPORE Roger
• SODRE Boukaré
• SORE Amado
• SORE Yacouba
• SORGHO Adolphe
• SORGHO Ibrahim
• TAPSOBA Boureima
• TAPSOBA Harouna
• TASSEMBEDO Abdoul Fatao
• TASSEMBEDO Jean Marie
• TASSEMBEDO Noufou alias Hervé
• TASSEMBEDO Serges
• TIEMTORE Moussa
• TIENDREBEOGO Wendyam Denis
• TOURE Mohamed
• YAMEOGO Valentin
• YONLI Marcel
• ZABRE Alasse
• ZAGRE Issaka
• ZIDOUEMBA Pengdwendé Gaïtan Jean François
• ZIDOUWEMBA Seydou
• ZONGO Issaka
• ZONGO Philippe
• ZOUNGRANA Jean Jacques Edmond
• ZOUNGRANA Michaël

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE OUAHIGOUYA

• BELEM Daouda
• GANAME Tidiane
• GUIRO Idrissa
• KINDO Issouf
• OUEDRAOGO Boukary
• OUEDRAOGO Ibrahim
• PORGO Moumini
• TALL Salif
• WERME Boukaré

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE TENKODOGO

• AKPOVI Komlan dit Elie
• BAGAGNAN Madi
• BANCE Daouda
• DAH Boureima
• GAMENE Koudanhou Ousmane
• KERE Ali
• KORGHO Arnaud
• LENE Kiswensida Ibrahim
• PIMA Marcel
• SALIFU Jambeidu Awini
• SAMANDOULGOU Bimata
• SARE Paul
• SOME Charbel Mwinteo
• SONDE Boukaré
• SORGHO Blandine
• SORGHO Nassirou
• WANDAOGO Larba
• YEMBONE Rasmané
• ZAMPALIGRE Kassoum
• ZANNE Issouf

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE TOUGAN

• BOLY Salifou
• OUEDRAOGO Oumar
• SAMA Abraham
• SANA Djibrilla
• SIDIBE Boukari

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE YAKO

• KIEBRE Séni
• KOMBELEMSIGRI Adama
• SANKARA Assane

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE ZINIARE

• OUEDRAOGO Joseph Stanislas
• KONSIMBO Ablassé
• ZONGO Jean Claude
• ZONGO Sibiri Alias Raso

III.2. La peine d’emprisonnement des condamnés dont les noms suivent qui ont montré une ardeur au travail dans les champs, chantiers et ateliers est réduite en raison de la durée inscrite au regard de leurs noms :

CENTRE PENITENTIAIRE AGRICOLE DE BAPORO

• BARRY OUMAROU 5 mois
• DOMPO SOULEYMANE 5 mois
• TALL SITA 6 mois
• DIOMA BASILE 8 mois

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE BANFORA

• AGBOGBEMO Yawo Mauriny 3 mois
• KONATE Moussa 3 mois
• OUEDRAOGO Issa 3 mois
• SANOU Adama 3 mois
• SEDEPE Lassina 3 mois
• SOURABIE Abdoulaye 3 mois
• SOURABIE Kalifa 3 mois
• TRAORE Soumaîla 3 mois
• BARRY Alaye 4 mois
• BELEM Mohamed 4 mois
• DABIRE Kouroufa 4 mois
• HEMA Boureima dit Djédeima 4 mois
• MILLOGO Yacouba 4 mois
• OUATTARA Mamadou 4 mois
• OUATTARA Souleymane 4 mois
• OUEDRAOGO Sayouba 4 mois
• PALENFO Lewa 4 mois
• SOKODOGO Moussa 4 mois
• SON Moussa 4 mois
• SOULAMA Djiakalia 4 mois
• TINDANO Adama 4 mois
• TOU Aboubakar 4 mois
• SAWADOGO Soumaîla 4 mois
• YEGUE Lassina 4 mois
• DIALLO Bakary Sidiki 5 mois
• OUEDRAOGO Inoussa 5 mois
• OUEDRAOGO Kassoum 5 mois
• SALOUKA Zakaria 5 mois
• SIDIBE Dramane 5 mois
• OUATTARA Abdoul Konan 6 mois
• DA Wolonsonté 8 mois
• DIALLO Issiaka 8 mois
• HIEN Sié 8 mois
• PARE Gnoka Salif 8 mois
• SIDIBE Zoumana 8 mois
• SOMBIE Moussa 8 mois

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE BOBO –DIOULASSO

• AKAN Belé 3 mois
• BAILOU Siaka 3 mois
• BARRO Fousseni 3 mois
• BONKOUNGOU Zakaria 3 mois
• CAMARA Drissa 3 mois
• DABIRE Metho Prondouin 3 mois
• DEMBELE Mama 3 mois
• DIALLO Idrissa 3 mois
• FOFANA Amara 3 mois
• ILBOUDO Pagnagdé 3 mois
• KABORE Samuel 3 mois
• KONATE Lassina 3 mois
• MEDA Koumbéterzie dit Bertrand 3 mois
• MILLOGO Sogo 3 mois
• OUATTARA Ibrahim 3 mois
• OUATTARA Tahirou 3 mois
• OUEDRAOGO Salif 3 mois
• OUEDRAOGO Yacouba 3 mois
• PARE Nabi Issouf 3 mois
• SANA Seydou 3 mois
• SORO Ali 3 mois
• SOUDRE Emmanuel 3 mois
• SYLLA Ousmane 3 mois
• TRABI Eric 3 mois
• TRAORE Saada 3 mois
• BADO Alex 4 mois
• BAMBA Oscar Moumouni 4 mois
• DAO Paul 4 mois
• DIARRA Yaya 4 mois
• GUIRE Aïcha 4 mois
• HEMA Sabriba 4 mois
• KONATE Salif 4 mois
• KONTAMTORE Djata 4 mois
• OUARMA Ko 4 mois
• OUATTARA Issouf 4 mois
• OUATTARA Souleymane 4 mois
• OUEDRAOGO Ali 4 mois
• OUEDRAOGO Oumar 4 mois
• OUEDRAOGO Souleymane 4 mois
• SANA Karim 4 mois
• SANOU John Romaric 4 mois
• SANOU Moussa 4 mois
• SAWADOGO Seydou 4 mois
• SAWADOGO Yassia 4 mois
• SIRIMA Woyamake 4 mois
• SOUGUE Jonathan 4 mois
• TALL Ibrahim 4 mois
• TOMBIANO Hamidou 4 mois
• ZAGRE Daouda 4 mois
• ZONGO Moussa 4 mois
• BADO Dèma 5 mois
• BAZEMO Juldas 5 mois
• COULIBALY Amidou 5 mois
• KABORE Fousseni 5 mois
• KONATE Bakary alias Abou 5 mois
• KONE Fousseni 5 mois
• OUEDRAOGO Sayouba 5 mois
• SAWADOGO Moctar 5 mois
• SOUROU Issa 5 mois
• TRAORE Alassane 5 mois
• TRAORE Ali dit Elie 5 mois
• NANA Norbert 6 mois
• OUEDRAOGO Haidara 6 mois
• SAWADOGO Abdoul Aziz 6 mois
• SIDIBE Mamadou 6 mois
• KOALGA Guesmanegda dit Ousmane 6 mois
• KONATE Aboubacar 6 mois
• KONATE Oumar 6 mois
• MALO Clément dit Bouba 8 mois
• OUATTARA Sébastien 8 mois
• SANOU Abel 8 mois
• SANOU Yves Alexis Moussa 8 mois

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE BOGANDE

• HANRO Konou 3 mois
• LOMPO Dahandi 3 mois
• NADINGA Diabindo 4 mois
• KABORE Issaka 4 mois
• TINDANO Dominique 4 mois
• TINDANO Koka 4 mois
• MANO Domanipo 5 mois
• TINDANO Lafama 5 mois

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE BOROMO

• DIALLO Salifou 4 mois
• DISSA Adama 4 mois
• KARANTAO Lassina 4 mois
• NAHOUYA Yezouma 4 mois
• OUEDRAOGO Salimata 4 mois
• RAMDE Raphael 4 mois
• SANKARA Issouf 4 mois
• SANKARA Oumarou 4 mois
• TUINA Marcel 4 mois
• TUINA Ouobani Pierre 4 mois
• SAWADOGO Simon 4 mois
• BOLLY Issa 5 mois
• SANGA Saidou 5 mois
• TALL Adama 5 mois
• TAPSOBA Wendnongué Mahamadi 5 mois
• YE Edmond 5 mois
• BAMBARA Okana 6 mois
• OUEDRAOGO Kadré 6 mois
• ZOUNGRANA Mohamed dit Lamine 6 mois
• NABALOUM Valentin 8 mois

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE DEDOUGOU

• COULIBALY Bentei 3 mois
• DIALLO Hamidou 3 mois
• FAHO Alphonse 3 mois
• KONE Drissa 3 mois
• SANGARE Adama 3 mois
• SIDIBE Mahadi 3 mois
• DAKUYO Désiré 4 mois
• DAKUYO Jonathan 4 mois
• DIALLO Hassan 4 mois
• GNEME Karim 4 mois
• IRA Yaya 4 mois
• KO Ezanda 4 mois
• KOURAOGO Issa 4 mois
• SANGARE Boureima 4 mois
• SANGARE Drissa 4 mois
• TALL Saidou 4 mois
• DIALLO Sambo 5 mois
• OUEDRAOGO Arouna 5 mois
• SAWADOGO Karzoum 5 mois
• TRAORE Norbert 5 mois
• BONZI Victorien 8 mois
• DAKUYO Jean Chrysostome François 8 mois
• GORO Sikouo 8 mois
• OUEDRAOGO Etienne 8 mois
• SANOU Daniel 8 mois
• SORE Moussa 8 mois
• TAMINI Simon Pierre 8 mois
• YE Christophe 8 mois

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE DIAPAGA

• YONLI Diéyabidi 3 mois
• YONLI Yedipaguiba 3 mois
• BARRY ALI 4 mois
• BOUKARI Paté Rihouane 4 mois
• COULIDIATI Moussa 4 mois
• KANO Yahaya dit Mazozo 4 mois
• LOMPO Moara 4 mois
• LOMPO Palamanga 4 mois
• LOMPO Yemboani 4 mois
• TANKOANO Diamondi 4 mois
• LOMPO Souglimpo 5 mois
• OUOBA Djalenli 5 mois
• COULIDIATY Yempabou 8 mois
• TANDAMBA Koana dit Boureima 8 mois
• TANKOANO Ounténi 8 mois

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE DIEBOUGOU

• GOUABE Didier 3 mois
• SOME Saantoun Christian 3 mois
• OUEDRAOGO Adama 4 mois
• SERE Yacouba 4 mois
• SOME Bertin 4 mois
• SOME Kounlé Hermann 4 mois
• HIEN Désiré 5 mois
• SOME Daar 5 mois
• KONKOBO Dramane dit Ivoirien 6 mois

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE DJIBO

• DICKO Abdou 3 mois
• DICKO Amadou Younoussa 3 mois
• DICKO Bilali 3 mois
• DICKO Mahamoudou Hamadoum 3 mois
• MAIGA Abdoul Djélil 4 mois
• MAIGA Ousmane Hamado 4 mois
• OUEDRAOGO Adama 4 mois
• YELKOUNI Pascal 4 mois
• DICKO Sadou Amadou 5 mois
• TAMBOURA Alou Djibrilou 5 mois
• DICKO Boureima 6 mois

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE DORI

• MOUSTAPHA Ousseni 3 mois
• HAMIDOU Alou 4 mois
• HASSANE Mohamed Ali 4 mois
• MOHAMED Itaraye 4 mois
• YACOUBA Abarchi 4 mois
• DICKO Sambo 5 mois
• HAMADOU Hama 6 mois

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE FADA N’GOURMA

• KOADIMA Yacouba 3 mois
• BOLY Boukary 4 mois
• SINAMBOU Wadori 4 mois
• BOLY Djodama Tongon 5 mois
• BOURGOU Guingri 5 mois
• DIALLO Seydou 5 mois
• LOMPO Pamba 5 mois
• NATAMA Sibiri 5 mois
• SONDE Hama 5 mois

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE GAOUA

• DA Léhouté 3 mois
• DA Touba 3 mois
• KAMBOU Fidèle 3 mois
• OUEDRAOGO Abdoulaye alias DAH Pokoté 3 mois
• PALE Koupkanté 3 mois
• PALE Sansan Lucien 3 mois
• SOME Ibala 3 mois
• SOME Koulkité 3 mois
• SONDE Daouda 3 mois
• ZONGO Seydou 4 mois
• DA Leheb 5 mois
• GUEY Sylvain 5 mois
• KAMBOU Ledité 5 mois
• KAMBOU Nestor 5 mois
• MONE Daouda 5 mois
• NABIE Adama 5 mois
• SOME Kpirnité dit Désiré 5 mois
• BANDE Saidou 6 mois
• HIEN François 6 mois
• KAMBOU Tchaline 6 mois
• POODA Sansan 6 mois
• KAMBOU Job 8 mois

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE KAYA

• BAMOGO Adama 3 mois
• DICKO Saidou 3 mois
• NABI Igor 3 mois
• OUEDRAOGO abass 3 mois
• SAWADOGO Salif 3 mois
• COMPAORE Pawayimdi 4 mois
• DIALLO Ousmane 4 mois
• DIALLO Yacouba 4 mois
• DIANDE Amadou 4 mois
• KABORE Bassirou 4 mois
• OUEDRAOGO Alassane 4 mois
• OUEDRAOGO Lassané 4 mois
• OUEDRAOGO Saouba Mallé 4 mois
• OUEDRAOGO Seydou 4 mois
• SAWADOGO Oumar 4 mois
• SAWADOGO Simon 4 mois
• SIMPORE Aïdara 4 mois
• WOBA Trésor Polycarpe Wendatta 4 mois
• ZORE Patenema 4 mois
• BOKOUM Boureima 5 mois
• DIANDE Zakaria 5 mois
• MANDO Zakaria 5 mois
• NAGBILA Belko 5 mois
• OUEDRAOGO Mahamado 5 mois
• DICKO Boureima Mamadou 6 mois
• SAWADOGO Abdoulaye alias Dio-Papi 6 mois
• ZORE Amado Alias Vampir 6 mois
• DABONE François 8 mois
• KABORE Nakoumbila 8 mois
• SINGBEOGO Souleymane 8 mois
• TRAORE Mouhasi 8 mois

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE KONGOUSSI

• KAMBOU Sié Théophane Wenceslas 4 mois
• NIKIEMA Moussa 4 mois
• SAWADOGO Wendpouiré Grégoire 4 mois
• SAWADOGO Mahamadi 5 mois
• SAWADOGO Silvai 5 mois

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE KOUDOUGOU

• BAKOUAN Bazombié 3 mois
• KAVEGUE Frédéric 4 mois
• BADO Badoua 5 mois
• NIKIEMA Omarou 5 mois
• BAMOUNI Balibié 8 mois

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE KOUPELA

• GUEGUERE Guy Irénée 3 mois
• TCHABANA Eric 3 mois
• BAGUEGNAN Assèta 4 mois
• BALIMA Rasmané 4 mois
• TAPSOBA Amidou 4 mois
• KOURAOGO Yacouba 5 mois
• BELEMLILGA Ahmed Didier 6 mois
• OUBDA Rodoph 6 mois
• SERE Sylvestre 6 mois

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE LEO

• KABORE Mimtiri 3 mois
• ABUGRI Assibi 4 mois
• TALL Amadou 4 mois
• TALL Amadou Sadou 4 mois
• SANKARA Moussa alias Akim Rasta 4 mois

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE MANGA

• ZONGO Zacharie 3 mois
• BABOUGA Akawoutri 4 mois
• DIALLO Souleymane 4 mois
• OKONKWO Edina 4 mois
• OUEDRAOGO Sayouba 4 mois
• SANFO Daouda 4 mois
• YERBANGA Mathias Alias Vieux 4 mois
• DIPAMA Lamine 5 mois
• DOUBOUDIE Baboueo 5 mois
• IDOGO Adalaouè dit Atiga 5 mois
• NANA Issaka 5 mois
• ROUAMBA Yacouba 5 mois
• TIKUAN Aboubacar 5 mois
• DIALLO Issaka 8 mois
• KAFANDO Soumaila 8 mois
• NIKIEMA Issaka n°1 8 mois

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE NOUNA

• ARAMA Drissa 3 mois
• KONARE Moussa 3 mois
• OUEDRAOGO Issoufou 3 mois
• SANKARA Adama 3 mois
• SISSOKO Ali 3 mois
• TRAORE Rogatien 3 mois
• SANGARE Adama 4 mois
• TRAORE Ibrahim 4 mois
• ZALLA Issouf 4 mois
• ZOROM Lassane 4 mois
• MARE Kouma 5 mois
• TORA Sian 5 mois
• TRAORE Benihan 6 mois
• DAMA Karim 8 mois
• DRABO Issa 8 mois
• KONATE Moumouni 8 mois
• MOUKORO Séri 8 mois
• SIEHO Gniko 8 mois
• SOUMTOURA Mamadou 8 mois
• TRAORE Pafini 8 mois

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE ORODARA

• DEMBELE Tidiane 3 mois
• SIAKOUMANA Kama 3 mois
• TRAORE Fousséni 3 mois
• TRAORE Kalifa 4 mois
• OUATTARA Ladi 5 mois
• SEOGO Roger 5 mois
• TRAORE Ousmane Alias Rasta 5 mois
• DIALLO Sambory 6 mois
• BAMBA Seydou de Boureima 8 mois
• TRAORE Boureima dit Sambla 8 mois

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE OUAGADOUGOU

• BADO Pascal 3 mois
• BOUDA Ibrahim alias Ibra 3 mois
• BOUDA Rodrigue 3 mois
• COMPAORE Séni 3 mois
• DIARRA Julien 3 mois
• DJAKOBIGUE Pakindamé 3 mois
• ILBOUDO Abdoul Rasmané 3 mois
• ILBOUDO Ibrahim 3 mois
• ILBOUDO Salif 3 mois
• KABRE T. Harouna 3 mois
• KABRE T.Abdoul Rahamane 3 mois
• KANAZOE Mohamed cheik Abass 3 mois
• KORGO P. Issouf 3 mois
• KOUANDA Abdoul Ouahabou 3 mois
• KOUANDA Abdoulaye 3 mois
• NANA Honoré 3 mois
• NIKIEMA Abdoul Fayçal 3 mois
• OUEDA Noukouli Charlemagne 3 mois
• OUEDRAOGO H. Yasser 3 mois
• SAWADOGO Daniel Moussa 3 mois
• SAWADOGO Hermann 3 mois
• SAWADOGO Issaka alias Guillaume 3 mois
• ZOROME Ousmane 3 mois
• ZOUNGRANA W.B. Léger 3 mois
• ASSOMA Doukouré Marchial 4 mois
• BAGAGNAN Ablassé 4 mois
• BAKI Anicet 4 mois
• BAMOGO Issaka 4 mois
• BARRO Tidiani 4 mois
• BARRY Ousmane 4 mois
• BELEM Pierre 4 mois
• BILGO Abdoul Karim 4 mois
• BILGO Ousmane 4 mois
• BILGO Saïba 4 mois
• BONKO Hyacinthe 4 mois
• BONKOUNGOU Abdoulaye 4 mois
• BONKOUNGOU Hamado 4 mois
• CONGO Mahamadi 4 mois
• CONGO Ousmane 4 mois
• DABERE Abdoul Atif 4 mois
• DAO Romaric 4 mois
• DENNIS Emmanuel 4 mois
• DERRA Lassané 4 mois
• DERRE Lassané 4 mois
• DIALLO Amadou 4 mois
• DIALLO Issouf 4 mois
• DIANE Aboubacar Sidiki 4 mois
• DICKO Hamidou 4 mois
• DIPAMA Hamado 4 mois
• FLAVOR John Son 4 mois
• GOMES Loresço 4 mois
• GOMGNIOUGOU Mathieu 4 mois
• GUIRA Issa 4 mois
• GUIRA Jean Pierre 4 mois
• HARO Mamadou 4 mois
• ILBOUDO Ablassé 4 mois
• ILBOUDO Eric 4 mois
• ILBOUDO Iréné 4 mois
• ILBOUDO Jean Paul 4 mois
• KABORE Alassane 4 mois
• KABORE Saïdou 4 mois
• KABORE Yabyoure François 4 mois
• KABRE Eugène 4 mois
• KABRE Saga 4 mois
• KIEMTORE Salam 4 mois
• KIENDREBEOGO Bouba 4 mois
• KIENDREBEOGO Koudtiga dit Moctar 4 mois
• KIENTEGA Thierry 4 mois
• KINGSLEY Mekwye 4 mois
• KOANDA Souleymane 4 mois
• KONVOLBO Claude 4 mois
• KORGHO Sibiri 4 fois
• LEGUELEGUE Dramane 4 mois
• MAKAMBIO Didier Mesan Demesbi 4 mois
• MALO Felix 4 mois
• MONE Pierre David 4 mois
• NANA Elie 4 mois
• NANA Lassané 4 mois
• NIKIEMA Abdoul Nassir 4 mois
• NIKIEMA Kis-Wend-Sida Fabrice 4 mois
• NIKIEMA Madi 4 mois
• NION Alain 4 mois
• NOUNGOU Taifour 4 mois
• OUANGRAOUA Adama 4 mois
• OUEDRAOGO Abdoul Aziz 4 mois
• OUEDRAOGO Abdoul Mahamoudou 4 mois
• OUEDRAOGO Adama 4 mois
• OUEDRAOGO Adnou Ali Madani 4 mois
• OUEDRAOGO Alassane 4 mois
• OUEDRAOGO Alizeta 4 mois
• OUEDRAOGO Apollinaire 4 mois
• OUEDRAOGO Donatien 4 mois
• OUEDRAOGO Issaka 4 mois
• OUEDRAOGO Issouf 4 mois
• OUEDRAOGO Mahamadi 4 mois
• OUEDRAOGO Nestor 4 mois
• OUEDRAOGO Ousmane alias Bouanga 4 mois
• OUEDRAOGO P. Stéphane 4 mois
• OUEDRAOGO Rasmané 4 mois
• OUEDRAOGO Salif 4 mois
• OUEDRAOGO Soumaïla 4 mois
• OUEDRAOGO Sylvain 4 mois
• OUEDRAOGO Sylvestre 4 mois
• OUEDRAOGO Yacouba 4 mois
• OUOBA Emile 4 mois
• ROUAMBA Abdoul Aziz 4 mois
• SANFO Walilaye 4 mois
• SANOGO Soumaïla alias Ilas 4 mois
• SANOU Sogossira Cedric 4 mois
• SARE Ibrahim 4 mois
• SAWADOGO Abdoul Wahab 4 mois
• SAWADOGO Alexandre 4 mois
• SAWADOGO Fidèle 4 mois
• SAWADOGO Moubarak 4 mois
• SAWADOGO Yacouba 4 mois
• SIMPORE Issouf 4 mois
• SIMPORE Karim 4 mois
• SORE Youssouf 4 mois
• TAPSOBA Abdoul Aziz 4 mois
• TAPSOBA Barnabé 4 mois
• TAPSOBA Ibrahim 4 mois
• TASSEMBEDO Adama 4 mois
• TIAMA Adamané 4 mois
• TIENDREBEOGO Ibrahim 4 mois
• TIENDREBEOGO P. Sylvain 4 mois
• TIENDREBEOGO Soumaila 4 mois
• TINDANO Moussa 4 mois
• TIONO Appolinaire 4 mois
• TRAORE Alfred 4 mois
• TRAORE Ismael 4 mois
• TRAORE Mohamed Tidiane 4 mois
• YABRE Souleymane 4 mois
• YAMEOGO Nestor 4 mois
• YANKANI Séni 4 mois
• YANOGO Augustin 4 mois
• YELIKOUNI Romuald 4 mois
• YUGO Ali 4 mois
• ZAGRE Bouba 4 mois
• ZAMPALIGRE Soumaila 4 mois
• ZARRE Abdoul Dramane 4 mois
• ZIRZIGA Kassoum 4 mois
• ZONGO Mahamoudou alias Amado 4 mois
• ZOUGMORE Ablassé 4 mois
• ZOUNGRANA Boubacar 4 mois
• ZOUNGRANA Gaël Wendyam 4 mois
• ZOUNGRANA Hamado 4 mois
• ZOUNGRANA Inoussa 4 mois
• BADO Emile 5 mois
• BADO Issa 5 mois
• BAMOUNI Fulgence 5 mois
• BANDE Salifou 5 mois
• BARRY Rasmané 5 mois
• BELEM Blaise 5 mois
• BILGO Idrissa 5 mois
• COMPAORE Ismaël 5 mois
• COMPAORE Issaka 5 mois
• CONCOBO Joseph 5 mois
• CONGO Rasmané 5 mois
• CONGO Salam 5 mois
• COULIBALY Moumouni dit Mouni 5 mois
• DAMIBA Ousséini 5 mois
• DIPAMA David 5 mois
• GUELBEOGO Kibsa 5 mois
• ILBOUDO Boukary 5 mois
• ILBOUDO Moumouni 5 mois
• KABORE Daouda 5 mois
• KABORE Issouf 5 mois
• KABORE Karim 5 mois
• KABORE Patrice 5 mois
• KABORE Piga dit Celestin 5 mois
• KABRE Alassane alias Lasso 5 mois
• KABRE Oumarou 5 mois
• KAFANDO Ambroise 5 mois
• KAFANDO Rasmané 5 mois
• KAFANDO Wendkouni Martin 5 mois
• KANTAO Ali Alias Black 5 mois
• KIEMTORE Abdoul Razack 5 mois
• KINDA Abdoulaye 5 mois
• MILOGO Cheick Amadou Bamba 5 mois
• NABI Yabre Jonas 5 mois
• NABIE Yacouba 5 mois
• NIKIEMA Alassane 5 mois
• NIKIEMA Denis 5 mois
• NIKIEMA Souleyane alias Souley 5 mois
• OUEDRAOGO Abdoul Aziz 5 mois
• OUEDRAOGO Amed 5 mois
• OUEDRAOGO Basga dit Mathias 5 mois
• OUEDRAOGO Guetabamba 5 mois
• OUEDRAOGO Guieba alias SAWADOGO Amado 5 mois
• OUEDRAOGO Hamado 5 mois
• OUEDRAOGO Ibrahim 5 mois
• OUEDRAOGO Inoussa 5 mois
• OUEDRAOGO Joël 5 mois
• OUEDRAOGO Stéphane 5 mois
• OUETA Bassirou 5 mois
• ROUAMBA Séni 5 mois
• SAKANDE Issa 5 mois
• SAKANDE Mahamadi 5 mois
• SANDWIDI Yacouba 5 mois
• SANFO Amidou 5 mois
• SANFO Issaka 5 mois
• SAWADOGO Abdoul Fatao 5 mois
• SAWADOGO Issaka 5 mois
• SAWADOGO Lassané dit Lasso 5 mois
• SINARE Omar 5 mois
• SORE Moussa 5 mois
• SORE Ousmane 5 mois
• SORE Zakaria 5 mois
• SOUDRE Sayouba 5 mois
• SOURWEMBA Karim 5 mois
• TAMBOURA Ali 5 mois
• TAPSOBA Issouf 5 mois
• TAPSOBA Kissida Clément 5 mois
• TIEMTORE Rasmané 5 mois
• TRAORE Cheick 5 mois
• YABRE Yacouba 5 mois
• ZIDA Albert 5 mois
• ZIDWEMBA Sayouba 5 mois
• ZOMA Adama 5 mois
• ZONGO Mady 5 mois
• ZONGO Yacouba Samuel 5 mois
• ZOUNGRANA Drissa 5 mois
• ZOUNGRANA Ousmane 5 mois
• ZOUNGRANA Salif 5 mois
• KAGONE Dramane 6 mois
• KONE Moussa 6 mois
• NEYA Omar 6 mois
• OUBDA Inoussa 6 mois
• RECTOUMDA T. Ismaël 6 mois
• TIENDREBEOGO W. Henr 6 mois
• ZOUGBA Saydou alias Iya 6 mois
• DOURBIEL /ZABRE B. Ester 8 mois
• ZONGNABA Djibril 8 mois
• BAMOGO Patenema 8 mois

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE OUAHIGOUYA}

• OUEDRAOGO Saidou de Boureima 3 mois
• OUERMI Mahama 3 mois
• THOMBIANO Adama 3 mois
• TIROUDA Souleymane 3 mois
• YOUMA Yacouba 3 mois
• ZAPRE Djeyé 3 mois
• ZOROME Adama 3 mois
• BARRY Ousseini de Idrissa 4 mois
• BARRY Saliou 4 mois
• BONKOUNGOU Mohamed 4 mois
• DIALLO Boukary de Amidou 4 mois
• GANSORE Kaita 4 mois
• MAIGA Adama 4 mois
• NANA Harouna 4 mois
• OUEDRAOGO Benoit 4 mois
• OUEDRAOGO Lassané 4 mois
• OUEDRAOGO Moustapha 4 mois
• TOPAN Bia 4 mois
• SAWADOGO Abdoul Karim 4 mois
• SAWADOGO Ousseini 4 mois
• TALL Harouna 4 mois
• TALL Oumarou 4 mois
• ZOROME Abdoul Aziz 4 mois
• BELEM Amadé 5 mois
• GUIRO Tidiane 5 mois
• OUEDRAOGO Abdoul Razack 5 mois
• OUEDRAOGO Razack 5 mois
• SANA Adama 5 mois
• SAVADOGO Abdoulaye 5 mois
• SAVADOGO Mady 5 mois
• SAWADOGO Issouf 5 mois
• TALL Amadou 5 mois
• TINTO Alassane 5 mois
• SAVADOGO Noé 8 mois

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE TENKODOGO

• BAGAGNAN Adama 3 mois
• NONNI Harouna 3 mois
• PIZONGO Karim 3 mois
• SARE Mahamoudou dit Alpha Kilo 3 mois
• SORGHO Zakaria 3 mois
• ZANRE Ousmane 3 mois
• BOLY Sayouba 4 mois
• COMPAORE Inoussa 4 mois
• DAMENDO Ibrahim 4 mois
• DIESSONGO Bilé 4 mois
• GUEBRE Karim 4 mois
• KAFANDO Dono Clement 4 mois
• SORGHO Ganda Cyrille 4 mois
• ZIDWEMBA Cryambila 4 mois
• BAMBARA Alexis 5 mois
• BARA Moumini 5 mois
• KIMA Yacouba 6 mois
• SONDE Ali 6 mois
• DIALLO Idrissa 6 mois

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE TOUGAN

• SABO Bakary 3 mois
• SARAMBE Eugène 3 mois
• DRABO Abdoul Azize 4 mois
• DRABO Abdoulaye 4 mois
• DRABO Aboubacar 4 mois
• CISSE Tonsi Omar 4 mois
• KOANDA Salifou 4 mois
• MINOUGOU Boureima 4 mois
• TOE Dagui 4 mois
• YEYE Adou 4 mois
• ZERBO Yaya 4 mois
• ZOROM Noufou 4 mois
• PARE Clémence 5 mois
• BORO Casimir 8 mois
• DIALLO Issa 8 mois
• SAWADOGO Séni 8 mois

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE YAKO

• DIALLO Martin 3 mois
• KIEMDE Koagda Mathieu 3 mois
• OUEDRAOGO Augustin 3 mois
• RABO Salam 3 mois
• KANAZOE Mohamed 6 mois

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE

• SAWADOGO Nebyinga Eric 3 mois
• NIKIEMA Aziz 4 mois
• OUEDRAOGO Boureima 4 mois
• SAWADOGO Abdoul Aziz 5 mois

III.3. La peine d’emprisonnement des condamnés à vie ayant purgé quinze ans de prison et qui ont montré une ardeur au travail dans les champs, chantiers et ateliers dont les noms suivent est commuée en raison de la durée inscrite au regard de leurs noms :

MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE DEDOUGOU

• DOYE Bénoit 20 ans
• THIAHOUN Madou 20 ans

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l’ordre

Burkina : Remise de reliquat de peine pour 219 détenus

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, ce mercredi 26 décembre 2018, en séance ordinaire, sous la présidence de Son Excellence le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour.

Selon le porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, le conseil a adopté un projet de loi portant mise en œuvre du traité sur le commerce des armes qui date de 2013 et est entrée en vigueur le 24 décembre 2014.

Il engage les Etats signataires à instituer des normes communes les plus strictes afin de règlementer ou d’améliorer la règlementation du commerce international des armes classiques, de prévenir et d’éliminer le commerce illicite des armes classiques et d’empêcher le détournement de ces armes. Ce projet de loi sera présenté à l’Assemblée nationale pour qu’il soit a adopté.

- Au titre du ministère de la Justice, le conseil a adopté un décret portant remise de peine de détenus condamnés, à l’occasion du 1er janvier 2019. La constitution, en son article 54, accorde au chef de l’Etat, le droit de gracier chaque année.

Les graciés sont choisis parmi ceux ayant purgé la moitié de leur peine en fonction de critères comme : la précarité de leur santé, les mineurs pénales, l’âge avancé et l’intérêt porté aux travaux dans les unités de production.

Pour cette année, 219 détenus auront une remise du reliquat de leur peine et 683 pour une remise partielle de peine allant de 3 à 8 mois.

- Au titre du ministère des Finances, le conseil a adopté une ordonnance de l’accord de don numéro D411-BF conclu le 3 décembre 2018 entre le Burkina Faso et l’association internationale de développement pour la mise en œuvre de programmes d’urgence.
Il s’agit d’améliorer la sécurité alimentaire et l’offre de service de base en matière de santé et d’éducation dans quatre régions : le Nord, le Sahel, l’Est et le Centre. Le montant de ce don est d’environ 57 milliards FCFA.

- Au titre du ministère de la santé, le conseil a adopté un décret portant gratuité de la planification familiale. La planification familiale, selon le ministre en charge de la communication, est une stratégie majeure devant permettre d’améliorer la qualité de vie des populations à travers la réduction de la mortalité infantile et maternelle et l’amélioration des conditions économiques de la famille.

« Par planification sociale, le gouvernement entend, la gratuité des actes pour l’offre de planification de longue durée, la gratuité des produits contraceptifs, l’accès gratuit à la consultation et le counseling qui est offert. Nullement, nous entendons l’avortement dans la planification familiale car l’avortement est puni par la législation Burkinabè » a précisé le porte-parole du gouvernement.

Le montant de la gratuité d’accès à la planification familiale pour 2019 est de 6 milliards 271 millions 328 mille FCFA. Elle sera effective dès le 1er juin 2019.

DCPM/Ministère de la communication et des relations avec le Parlement

Ouverture du 54ème sommet ordinaire de la CEDEAO à ABUJA

La cérémonie d’ouverture de ce sommet a été marquée par le mot de bienvenue du chef de l’Etat nigérian et président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao, Muhammadu Buhari, suivi des allocutions du président de la Commission de l’organisation régionale, Jean-Claude Kassi Brou, et du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Dr Mohamed Ibn Chambas.

D’autres chefs d’Etat de la Cedeao

Cette rencontre permettra aux leaders ouest-africains d’examiner une série de rapports relatifs à la situation politique aussi bien en Guinée-Bissau, au Togo que dans la région, à la Task force présidentielle sur le Schéma de libéralisation des échanges commerciaux de l’organisation régionale, à la monnaie unique communautaire et aux infrastructures.

Cordiales salutations entre les présidents nigérien et togolais

Ils auront également à apprécier le rapport final de la 41ème réunion ordinaire du Conseil de médiation et de sécurité, celui de la 81ème session ordinaire du Conseil des ministres de la Cedeao, et le rapport annuel 2018 du président de la Commission de la Cedeao.
Ces différents documents seront présentés lors d’une session à huis clos intégral, c’est-à-dire réservée uniquement aux chefs d’Etat et de gouvernement.

Retrouvailles entre les présidents togolais et ghanéen

La signature des actes et décisions de la Communauté notamment l’accession du Cabo Verde au programme du corridor Praia-Dakar-Abidjan avec l’introduction du volet maritime ; la lecture, tant de la Déclaration politique sur la position commune de la Cedeao sur le retour des biens culturels en Afrique que du communiqué final ; la conférence de presse ; tout comme le choix de la date et du lieu du 55ème sommet ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao seront d’autres temps forts de la rencontre d’Abuja.

Une vue de la salle d’attente des chefs d’Etat

A noter qu’une table ronde sur l’interconnexion énergétique pour le développement durable en Afrique se tiendra en marge de ce sommet.

« Nos soldats courageux méritent nos encouragements et notre reconnaissance pour leur dévouement » (Issoufou Mahamadou, Président de la Conférence des Chefs d’Etats du G5 Sahel)

Le 19 décembre est désormais retenue dans l’espace sahélo-sahélien comme une journée dédiée au G5 Sahel, organisation créée en 2014 pour fédérer les efforts de développement et de sécurité entre le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. A la faveur de la commémoration 2018, le Président en exercice de la Conférence des Chefs d’États du G5 Sahel, le président du Niger, Issoufou Mahamadou, a adressé un message aux 80 millions d’habitants de l’espace concerné. Ci-dessous, le message en intégralité.

Populations de l’espace G5 Sahel,
Partenaires et amis du Sahel,

Ce 19 décembre 2018, nous célébrons la journée du G5 Sahel, en commémoration de la signature le 19 Décembre 2014, de la convention portant création du G5 Sahel par cinq Etats Sahéliens à savoir le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.

Nos cinq pays ont entamé depuis cette date, une œuvre courageuse de mutualisation des efforts de développement et de sécurité afin de favoriser l’avènement rapide d’une ère de progrès global, de prospérité partagée, dans un espace G5 Sahel totalement pacifié.

En quatre ans, nous avons accompli des progrès notables dont nous pouvons être fiers. Nos actions sont basées sur la Stratégie pour le Développement et la Sécurité que nos Etats ont élaborée et adoptée en 2016 et qui constitue désormais le cadre de référence de la gouvernance de notre espace sous régional.

En matière de sécurité, la Force Conjointe du G5 Sahel monte graduellement en puissance. Désormais, nos cinq armées luttent ensemble pour neutraliser les groupes terroristes et autres acteurs de la criminalité transfrontalière, démanteler leurs circuits d’approvisionnement et surtout, rassurer les populations vivant dans les zones affectées. Ce travail périlleux mais indispensable va se poursuivre sans relâche. Nos soldats courageux méritent nos encouragements et notre reconnaissance pour leur dévouement.

L’année 2018 constitue à bien des égards, une année charnière pour le G5 Sahel. En effet, en réussissant coup sur coup à crédibiliser son plan d’action tant sur le volet sécuritaire, avec la Conférence internationale de haut niveau sur le Sahel tenue le 23 février 2018 à Bruxelles, que sur l’autre volet, celui du développement, à travers la forte mobilisation des partenaires et amis du G5 Sahel réunis le 6 Décembre 2018 à Nouakchott afin d’appuyer notre Programme d’investissements prioritaires (PIP), notre organisation a incontestablement gagné en crédibilité. En effet les engagements financiers des partenaires couvrent largement les besoins exprimés pour ces deux volets.

Il faut à présent rendre effectif ces engagements financiers. Les instances du G5 Sahel y travaillent et s’activent, à structurer la coordination de la mise en œuvre de l’appui à la Force Conjointe et au PIP à travers des mécanismes adaptés et à renforcer le Secrétariat Permanent pour plus d’efficacité.

Populations de l’espace G5 Sahel,

Face aux innombrables défis auxquels les pays du G5 Sahel sont confrontés, sachez que nous sommes, mes pairs et moi-même, en état d’alerte permanent et conscients de l’impérieuse urgence d’agir davantage et vite afin de transformer toutes ces promesses en réalisations palpables. Vous nous attendez au rendez-vous du concret, nous nous employons avec détermination pour répondre très rapidement présents. Dès 2019, un programme de développement d’urgence (PDU), extrait du programme d’investissements prioritaires, sera mis en œuvre dans sa globalité en partenariat avec l’Alliance Sahel et concernera les zones frontalières de nos Etats les plus fragiles.

Il couvrira les 4 axes d’intervention de notre organisation : la sécurité, la gouvernance, les infrastructures, et l’axe résilience et développement humain. C’est ici l’occasion de remercier tous les nombreux partenaires et amis du Sahel pour leur manifestation de solidarité.

Le chemin parcouru en quatre ans d’existence est encourageant, le G5 Sahel constitue dorénavant une communauté de destin reconnue mondialement comme un instrument crédible au service de la sécurité et du développement. Les années qui viennent seront celles des réalisations concrètes pour transformer positivement le visage du Sahel et offrir des lendemains meilleurs à toutes nos populations sans exclusive.

Sommet interparlementaire G5 Sahel : Un Comité pour plus d’actions

Une délégation parlementaire conduite par le Président Alassane Bala Sakandé a pris part au sommet interparlementaire sur le G5 Sahel à Paris en France le 13 décembre 2018. Le sommet a permis de préciser le rôle des parlements pour faire réussir les partenariats internationaux du G5 Sahel, et a accouché d’un comité interparlementaire G5 Sahel.

Les travaux du sommet se sont ouverts dans salle Lamartine au Palais Bourbon sous la présidence de Richard Ferrand, Président de l’Assemblée nationale française, en présence des présidents des Assemblées nationales du Niger (Ousseini Tinni), de la Mauritanie (Cheikh Ould Baya), du Tchad (Haroun Kabadi), du Burkina Faso (Alassane Bala Sakandé), de l’Italie (Roberto Fico) ; du vice- président de la commission des affaires étrangères ( Jacques Maire) ; des parlementaires invités ; des chefs militaires ; et des représentants des partenaires techniques et financiers du G5 Sahel.

Les présidents des Assemblées nationales du Burkina Faso (Alassane Bala Sakandé) et de France (Richard Ferrand), à la sortie d’audience le 13 décembre 2018 à Paris en France

Aux côtés des parlementaires des pays du G5 Sahel et des pays contributeurs de l’Alliance Sahel et du parlement européen, les députés burkinabè ont eu des échanges avec l’ensemble des acteurs du développement et de la sécurité au Sahel. L’ensemble des parlementaires tout en reconnaissant la nécessité d’une contribution accrue des parlements à la dynamique du G5 Sahel, ont débattu avec les représentants des partenaires techniques et financiers et des forces de sécurité des différents domaines abordés dans la résolution « renforcer le contrôle parlementaire pour faire réussir le G5 Sahel ».

Les parlementaires des pays du G5 Sahel et des pays contributeurs de l’Alliance Sahel ont renouvelé leur engagement à renforcer le contrôle parlementaire pour faire réussir le G5 Sahel.

A l’issue des échanges nourris, ils ont appelé à l’effectivité du droit d’information des parlementaires à l’égard des forces de sécurité nationales, régionales et internationales ; à une meilleure association des parlementaires aux politiques de développement ; et à un renforcement capacitaire des parlements en matière de contrôle et d’évaluation.

Les parlementaires ont souhaité voir reconnu le rôle des femmes dans le développement et la sécurité. Les forces de sécurité se sont montrées ouvertes à la démarche de transparence engagée par les parlementaires et les partenaires ont accueilli positivement la contribution des parlements dans l’amélioration de la gouvernance.

Pour mieux assurer le suivi et la mise en œuvre des différentes recommandations issues de la résolution, les participants ont créé un Comité interparlementaire G5 Sahel, composé des représentants des pays bénéficiaires et contributeurs. Le président de l’Assemblée nationale de la République du Niger, Ousséini Tinni, a été désigné pour diriger le Comité interparlementaire G5 Sahel.

En marge du sommet sur le G5Sahel et dans le registre de la coopération parlementaire bilatérale, le Président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, Alassane Bala Sakandé, a été reçu en audience par son homologue français, Richard Ferrand, le 13 décembre 2018 à l’hôtel de Lassay. Les deux personnalités ont passé en revue des sujets d’intérêts communs.

Direction des médias
de l’Assemblée nationale

Coopération Burkina – Belgique : 29,5 milliards de F CFA et des exonérations fiscales pour le Burkina

Le ministère de l’Economie, des finances et du développement a procédé à un échange de parapheurs, le mercredi 19 décembre 2018, dans le cadre de la signature d’une convention spécifique entre le gouvernement du Burkina Faso et celui du Royaume de Belgique.

« Nous avons rattrapé l’ambassadeur du Royaume de Belgique à l’aéroport international de Ouagadougou, le lundi 17 décembre 2018, pour la signature de cette convention dont les parapheurs s’échangent ce mercredi 19 décembre », a confié le ministre de l’Economie, des finances et du développement, Hadizatou Rosine Coulibaly. La signature de convention est intervenue entre le ministre de l’Economie et le premier conseiller de coopération, chargé d’affaires à l’ambassade du Royaume de Belgique au Burkina, Wim Schalenbourg.

Cette convention, d’une valeur de 45 millions d’euros, soit 29 518 065 000 F CFA, finance quatre piliers d’un montant total de 23 614 452 000 F CFA. Il y a également des réserves pouvant financer de nouvelles interventions ou des interventions en cours pour un valeur de 2 361 445 200 F CFA et la mobilisation d’experts internationaux de 3 542 167 800 F CFA.

Les quatre piliers sont l’appui au développement de l’entrepreneuriat inclusif et durable dans la région du Centre-Est pour une valeur de 15 742 968 000 F CFA et trois autres dont l’appui à la police de proximité, les droits sexuels et reproductifs à l’endroit de la femme et de la jeune fille et le renforcement des capacités, pour une valeur de 2 623 828 000 F CFA chacun.

Le choix du Centre-Est fait allusion à plusieurs critères qui sont que la région indique un score très faible alors qu’elle a un potentiel de développement économique très élevé. « C’est pour impulser le développement des entreprises et la création d’emplois dans cette région du Burkina Faso », a déclaré le premier conseiller de l’ambassade de Belgique.

Le projet va de 2019 à 2023 et sera mis en œuvre par l’Agence belge de développement (Enabel) dans le respect des principes de partenariat par la signature des contrats avec des experts chargés de réaliser chaque intervention et par la signature de conventions avec les ministères concernés.

Tour à tour, le ministre et le conseiller de l’ambassade n’ont pas manqué d’insister sur la spécificité de la convention. « Une nouveauté importante de ce programme est que la Belgique renonce à toutes les exonérations fiscales pour tous les équipements et services importés ou achetés dans son territoire dans le cadre de la coopération gouvernementale entre les deux pays », ont-ils informé.

Pour le ministre de l’Economie, c’est un bel exemple que donne la Belgique aux autres partenaires techniques et financiers en renonçant aux exonérations fiscales auxquelles elle a droit en tant que partenaire financier de ce programme. Le conseiller de l’ambassade fait savoir que c’est dans le cadre de la conférence sur le financement pour le développement tenue à Addis-Abeba en juillet 2015, où les pays ont conclu de soutenir la mobilisation des ressources locales pour financer le développement et demander aux partenaires techniques et financiers de consentir quelques sacrifices pour accompagner le développement de ces pays, que la Belgique renonce à ce droit fiscal.

Il ajoute : « Il n’est pas logique, en tant que bailleur, d’inciter un pays partenaire à augmenter ses recettes fiscales et d’exiger en même temps des exonérations fiscales. Pour contribuer à la mobilisation des recettes fiscales dans les pays partenaires et renforcer le régime fiscal national, la Belgique renoncera, pour la coopération, aux exonérations réservées aux bailleurs et se pliera à la législation fiscale normale du pays partenaire ».

La coopération gouvernementale Belgique-Burkina avait été interrompue pendant près de dix ans pour être renouée à partir de 2014 en réponse aux souhaits exprimés par les autorités de la Transition. Et la contribution de la Belgique au PNDES s’élève aujourd’hui à plus de 115 millions d’euros, soit plus de 76 milliards de F CFA.

Etienne Lankoandé (stagiaire)
Lefaso.net

Gestion des ressources publiques : Les pays d’Afrique francophone subsaharienne approfondissent la réflexion à Ouagadougou

« Enjeux et défis de la professionnalisation des institutions supérieures de contrôle des finances publiques ». C’est autour de ce thème que s’est ouverte, mercredi, 19 décembre 2018 (jusqu’au 21 décembre) dans la capitale burkinabè, la huitième assemblée générale du Conseil régional de formation des institutions supérieures de contrôle des finances publiques d’Afrique francophone subsaharienne (CREFIAF). Cette rencontre triennale, à laquelle prennent part une vingtaine de pays de l’espace concerné, des partenaires et institutions internationaux, est placée sous le patronage du Premier ministre, représenté à l’ouverture par le contrôleur général d’État, Luc Marius Ibriga.

Le premier président de la Cour des comptes du Burkina, Jean Emile Somda, tout en campant l’importance de ce cadre d’échanges, a souligné que c’est pour répondre aux nombreuses attentes des populations en matière de bonne gouvernance financière, que dès sa création en 1997 à Yaoundé, le CREFIAF s’est donné pour entre autres missions de promouvoir la coopération entre les institutions membres ; lutter contre la pauvreté et la corruption ; promouvoir les droits de la personne, de la démocratie et la bonne gouvernance.

« Le défi majeur auquel fait face notre organisation internationale commune, est sans conteste la conjoncture sociale, économique et politique. Face à une société internationale en pleine mutation, les outils traditionnels du contrôle de la gestion publique, de plus en plus inadaptés, ne donnent qu’une relative satisfaction, par rapport aux nouvelles exigences des concepts de budget-programme », a présenté Jean Emile Somda.

Il a aussi expliqué que ce rendez-vous va permettre d’évaluer tous les programmes qui ont été exécutés durant les trois ans et de proposer d’éventuels correctifs dans une perspective d’amélioration.

En prélude à l’assemblée générale, le Conseil régional de renforcement institutionnel (CCRI), organe exécutif du CREFIAF, a, la veille, fait un travail préalable et pour sa présidente, Mbah Acha Rose Fomundam, d’importantes résolutions ont été prises pour être soumises à l’adoption de l’assemblée. Parmi ces résolutions, on note celle relative au manuel de vérification, une autre portant sur les statuts de l’organisation et le renouvellement des membres du comité directeur de CREFIAF, dévoile Mbah Acha Rose Fomundam, par ailleurs ministre déléguée à la présidence chargée du contrôle supérieur de l’Etat.

« L’organe suprême, qui se réunit tous les trois ans, est une occasion pour évaluer tout ce qui est mis en œuvre et apporter des corrections nécessaires en cas de nécessité. Vu l’évolution sans cesse…, c’est nécessaire d’actualiser nos outils de base qui servent pour nos vérifications », soutient la présidente de la Chambre des comptes de la Cour suprême du Tchad.

Pour le contrôleur général d’Etat, Luc Marius Ibriga, représentant le Premier ministre (patron de l’activité), les pouvoirs publics attachent un intérêt particulier à la bonne gestion des ressources publiques, à la préservation de l’environnement et d’une manière générale, aux nouveaux paradigmes de développement dont les différents programmes publics des dernières années ont été les significatifs porte-étendards.

Il estime qu’aucun résultat ne peut être espéré, ni à court terme, ni à long terme, si la déontologie de l’auditeur en général, et celle du juge en particulier, n’est pas respectée.

« La déontologie supérieure de l’auditeur excède les limites du bon père de famille pour faire de l’impartialité, une observance toute sacrée », souligne l’enseignant de droit. Paraphrasant l’ancien secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, le premier responsable de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption (ASCE-LC) a rappelé que la bonne gouvernance est le chemin le plus sûr pour en finir avec la pauvreté et soutenir le développement.

C’est pourquoi il appelle au sens élevé de la responsabilité de tous, en vue de faire des différentes Institutions supérieures de contrôle des finances publiques (ISC), des vecteurs de la justice sociale et, partant, de la bonne gouvernance des pays respectifs.
Les conclusions des travaux sont attendues pour vendredi, 21 décembre 2018.

OL
Lefaso.net

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