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Inondations meurtrières en Côte d’Ivoire : les députés burkinabè apportent compassion et soutien au peuple ivoirien

vendredi 22 juin 2018 à 19h52min

Dans la nuit du 18 au 19 juin 2018, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, Abidjan, a enregistré des pluies torrentielles qui ont semé la désolation : une vingtaine de morts, des blessés, de nombreux dégâts matériels, plusieurs centaines de personnes en détresse. Conduite par l’honorable Tibo Jean Paul, une délégation de la VIIème Législature s’est rendue dans la soirée de ce vendredi, 22 juin 2018, à l’Ambassade de Côte d’Ivoire au Burkina pour transmettre un message de compassion et de soutien au « peuple frère et ami » via le parlement ivoirien.

Inondations meurtrières en Côte d’Ivoire : les députés burkinabè apportent compassion et soutien au peuple ivoirien

Si cette grande pluie a été un soulagement pour les populations de Bouaké (dans le centre du pays), qui ployait sous un déficit en eau potable dû au tarissement du barrage de la Loka qui pourvoit depuis des décennies ladite ville, à Abidjan (capitale économique, forte de cinq millions d’habitants), elle a semé la désolation avec en sus, une vingtaine de morts, des blessés, de nombreux dégâts matériels, plusieurs centaines de personnes en détresse.

Une triste situation qui a dépêché les députés burkinabè, à travers leur groupe d’amitié Burkina-Côte d’Ivoire, à l’Ambassade de Côte d’Ivoire. Là, la délégation des élus nationaux, avec à sa tête, le Neem Naaba, député Tibo Jean Paul Tapsoba, était porteuse d’un seul message : exprimer compassion et soutien « au peuple frère et ami » de la Côte d’Ivoire.

« Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la diplomatie parlementaire, qui s’exerce sous l’impulsion du Président de l’Assemblée nationale. C’est un élan de fraternité, d’amitié et de solidarité qui s’impose à nous ; ce qui se passe en Côte d’Ivoire intéresse le Burkina », a-t-il souligné, relevant au passage les relations séculaires qui existent entre les deux peuples, burkinabè et ivoirien.

« Il vous souviendra également qu’en septembre 2009, lors des inondations que nous avons vécues, le peuple ivoirien s’est mobilisé et nous a accompagnés dans l’épreuve ; l’Etat ivoirien nous a même soutenus. Et, par expérience, nous savons que lorsque cette situation arrive, c’est pénible », a rappelé député Tapsoba sous fond de reconnaissances également avant de souhaiter que les efforts consentis par les gouvernants permettent de minimiser de telles situations (catastrophes naturelles) dans les pays.

Tout en s’attardant sur les mots de compassion pour les pertes en vies humaines, les vœux de prompt rétablissement aux blessés et des encouragements aux personnes en détresse, le chef de délégation a aussi, et par ricochet, traduit à l’Ambassadeur, Kapieletien Soro, la solidarité des populations burkinabè au peuple ivoirien dans ces « épreuves difficiles, imprévisibles et auxquelles il faut faire face ».

Un déplacement au cours duquel, les députés ont transmis un soutien financier pour accompagner les efforts à faire face au sinistre.

Le diplomate ivoirien, Kapieletien Soro, a, à son tour, confié que c’est avec beaucoup d’émotion qu’il accueille cette délégation, qui témoigne de l’excellence des relations entre les deux peuples. Pour lui, les députés sont venus avec un ‘’geste d’amour et d’amitié qui va droit au cœur’’ des Ivoiriens.

Pour mémoire, le groupe d’amitié Burkina-Côte d’Ivoire de l’Assemblée nationale du Burkina regroupe une cinquantaine d’élus de tous les partis politiques à l’hémicycle, dont une vingtaine composant le bureau.

La délégation était composée de députés de toutes les tendances présentes à l’Assemblée nationale.

Il s’est donné pour principale mission d’œuvrer à renforcer les liens entre le Burkina et la Côte d’Ivoire. Le député ayant également pour mission majeure, le contrôle de l’action gouvernementale, il s’agit pour ces deux groupes d’amitié (burkinabè et ivoirien) de faire en sorte que les décisions qui sont prises par les deux gouvernements en faveur des peuples (libre circulation des personnes et des biens, Traité d’Amitié et de coopération, etc.) soient effectivement appliquées sur le terrain.

OL
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Burkina faso-mauritanie : Son Excellence Monsieur Jacob OUEDRAOGO, présente ses Lettres de Créances à Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la République islamique de Mauritanie

vendredi 22 juin 2018 à 15h18min

L’Ambassadeur du Burkina Faso en République Islamique de Mauritanie avec résidence à Dakar, Son Excellence Monsieur Jacob OUEDRAOGO a présenté ses lettres de créances ce mercredi 20 juin 2018 à Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel AZIZ, Président de la République Islamique de Mauritanie.

Burkina faso-mauritanie : Son Excellence Monsieur Jacob OUEDRAOGO, présente ses Lettres de Créances à Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la République islamique de Mauritanie

Cette cérémonie est intervenue quelques heures après la remise des copies figurées de ses Lettres de créance à Son Excellence Monsieur Ismaël OuldCheikh AHMED, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération de la République Islamique de Mauritanie.
Ce sont neuf Ambassadeurs dont celui du Burkina Faso avec résidence à Dakar (Sénégal) qui se sont succédés pour remettre leurs Lettres de créance au Président de la République Islamique de Mauritanie.

A l’issue de cette cérémonie, l’Ambassadeur Jacob OUEDRAOGO a, au cours de l’audience que lui a accordé le Président Mohamed Ould Abdel AZIZ, remercié son hôte pour l’accueil chaleureux et lui a transmis les salutations fraternelles du Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE.

Il lui a par ailleurs traduit l’attachement du Président du Faso au renforcement des liens d’amitiés et de coopération qui unissent nos deux pays et nos deux peuples.
L’Ambassadeur Jacob OUEDRAOGO a saluéle leadership de la Mauritanie dans la mise en place du G5 Sahel dont elle abrite d’ailleurs le Siège du Secrétariat Permanent et souhaité que sa mise en œuvre holistique concoure à la sécurisation et au développement de la zone sahélienne.

Le Président Mohamed Ould Abdel AZIZ a fait part des liens d’amitiés qu’il entretient avec Son Excellence Roch Marc Christian, Président du Faso. Il a mis l’accent sur les opportunités de coopération entre les deux pays notamment dans les domaines porteurs comme la pêche, la culture, le commerce.

A ce titre, il a invité l’Ambassadeur en collaboration avec les Ministères en charge des Affaires Etrangères des deux pays à œuvrer pour la relance de la Commission mixte de coopération Burkina Faso- République Islamique de Mauritanie qui s’est tenue pour la dernière fois en Mai 1991 à Ouagadougou.

Avant de se retirer, Son Excellence Monsieur Jacob OUEDRAOGO a accordé une interview à la Presse mauritanienne au cours de laquelle il est revenu sur les missions que lui a assigné, Son Excellence Monsieur le Président du Faso et sur son entretien avec Son Excellence Monsieur le Président de la République de Mauritanie.

Ambassade du Burkina Faso à Dakar

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 20 juin 2018

mercredi 20 juin 2018 à 21h45min

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 20 juin 2018, en séance ordinaire, de 10 H 00 mn à 14 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 20 juin 2018

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE SIX (06) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique :
-  un rapport relatif à l’organisation de la cinquième conférence biennale de l’Association des services correctionnels d’Afrique (ASCA) au Burkina Faso.
L’ASCA est une structure intergouvernementale panafricaine des services pénitentiaires. La conférence de l’ASCA vise à promouvoir la coopération pénitentiaire entre les principaux Etats membres et à faire des recommandations spécifiques aux gouvernements et aux organisations multilatérales pour l’amélioration des services pénitentiaires.
Prévue pour se tenir du 27 au 31 mai 2019 à Ouagadougou, la cinquième conférence biennale réunira environ trois cents (300) participants et est placée sous la présidence de son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso.

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :
-  un projet de loi portant statut de l’Agent judiciaire de l’Etat (AJE).
Ce projet de loi s’inscrit dans le cadre d’une modernisation et d’une normalisation rigoureuse de la gestion des contentieux de tous les services de l’Etat. Il permet de prendre en charge la gestion du contentieux et du précontentieux de l’Etat.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

-  un rapport relatif aux projets entrant dans le cadre de la formulation du second compact du Millennium challenge corporation (MCC).
Dans le cadre du second compact du MCC, trois projets ont été formulés pour remédier à l’insuffisance de l’offre quantitative et qualitative d’électricité au Burkina Faso.
Le 1er projet porte sur le Renforcement de l’efficacité dans le domaine de l’électricité (PREDEL) et concerne la réforme du domaine de l’électricité et le renforcement des capacités dans le domaine de l’électricité.
Le 2ème projet porte sur l’Accroissement de l’offre d’électricité moins coûteuse (PADOEL).
Le 3ème projet « Réseaux et Accès à l’électricité » PRAEL comporte 3 composantes qui sont : le renforcement et la modernisation des réseaux de transport d’électricité de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou, le renforcement du réseau de transport électrique vers les zones à fortes potentialités socio-économiques de l’intérieur du pays et l’amélioration de l’accès et de l’utilisation de l’électricité.
Le coût des trois projets proposés s’élève à 489,1 milliards de FCFA.

-  un décret modificatif du décret n°2017-0049/PRES/PM/MINEFID du 1er février 2017 portant procédures de passation, d’exécution et de règlement des marchés publics et des délégations de service public.
L’adoption de ce décret permet de prendre en compte certaines difficultés liées à la publication des avis d’appel à concurrence ouverte, des résultats des travaux de la Commission d’attribution des marchés ainsi que la composition desdites commissions.

I.1.3. Pour le compte du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

-  un rapport relatif à l’adoption des démarches administratives à mettre en ligne, à simplifier, à automatiser et à dématérialiser au sein des ministères et institutions.
Il s’agit de constituer un répertoire des démarches administratives au Burkina Faso qui feront l’objet de mise en ligne, de simplification, d’automatisation et de dématérialisation à l’horizon 2020.
Ces démarches administratives au nombre de 492, disponibles sur le Guichet virtuel de l’Administration publique, permettront aux usagers de pouvoir s’informer via internet sur le traitement de leurs requêtes.
Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les mesures nécessaires pour la mise œuvre diligente de la plateforme.

I.1.4. Pour le compte du ministère des Mines et des carrières :
-  un décret portant extension du périmètre géographique du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de la société RIVERSTONE KARMA SA.
La mine de la société RIVERSTONE KARMA SA est située dans la commune de Namissiguima, province du Yatenga, région du Nord. Son extension va augmenter la durée de vie de la mine de karma de 04 ans et maintenir 750 emplois.
Le projet d’extension permettra de générer au profit du budget de l’Etat une valeur actualisée nette ou bénéfice actualisé de trente-huit milliards trois cent cinq millions trois cent mille (38 305 300 000) FCFA.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a informé le Conseil de l’opérationnalisation des recommandations de la conférence des forces vives de la Nation sur le système de rémunération des agents publics de l’Etat.
A cet effet, un Secrétariat technique et un Comité de suivi seront créés par Arrêté pour assurer la mise en œuvre et le suivi des conclusions de la conférence.

Par ailleurs, le Conseil félicite l’ensemble des forces vives pour leurs précieuses contributions à la réussite de cet important rendez-vous.
II.2. Le ministre de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil une communication relative aux pluies diluviennes survenues dans la nuit du lundi 18 au mardi 19 juin 2018 en République de Côte d’Ivoire entrainant des pertes en vies humaines et des dégâts considérables.
Le Gouvernement du Burkina Faso présente ses condoléances les plus attristées au Gouvernement, au peuple ami et frère de la Côte d’Ivoire ainsi qu’aux familles des victimes durement éprouvées. Il souhaite un prompt rétablissement à tous les blessés.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION
-  Monsieur Sylvain Yamtiguimda YAMEOGO, Mle 104 400 P, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;
-  Madame Ragnaghnewendé Olivia ROUAMBA, Mle 59 722 A, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Ambassadeur, Directrice générale de la coopération bilatérale ;
-  Monsieur Filatiéni COULIBALY, Mle 118 863 B, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur Europe, Amérique, Océanie et Caraïbes ;

-  Monsieur Kounbèyaolè Francis HIEN, Mle 59 733 Z, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ambassadeur représentant permanent adjoint auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Vienne (Autriche) ;
-  Monsieur Christian Didier Yiodoua ZINGUE OUATTARA, Mle 104 401 Y, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des affaires juridiques et du contentieux ;
-  Monsieur Hassane BONKOUNGOU, Mle 52 184 Y, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de la prospective et de la planification opérationnelle ;
-  Monsieur Oueni Hervé SAMA, Mle 92 926 K, Ingénieur du génie civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la coordination des projets et programmes.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
-  de la société minière société SAHELIAN MINING SA, au titre du ministère des Mines et des carrières ;
-  de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication, au titre du ministère du Développement de l’économie numérique et des postes.
La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Faso.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,
Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l’ordre national

Coopération militaire Burkina – USA : Douze ans après, l’on réfléchit à son renforcement

LEFASO.NET | Par Tambi Serge Pacôme Zongo • mercredi 20 juin 2018 à 16h35min

Le chef d’Etat-major général des armées, le général de brigade Oumarou Sadou, et l’attaché de défense près de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Burkina Faso, Andrew Visser, ont co-présidé la cérémonie d’ouverture de la première édition de la rencontre annuelle de coordination de la coopération militaire entre le pays des Hommes intègres et le pays de l’Oncle Sam. C’était ce mercredi 20 juin 2018 dans la salle de conférence du ministère de la Défense nationale et des Anciens combattants, à Ouagadougou.

Coopération militaire Burkina - USA : Douze ans après, l’on réfléchit à son renforcement

Prévue pour s’étendre sur trois jours, soit du 20 au 22 juin 2018, la première édition de la rencontre annuelle de coordination de la coopération militaire entre le Burkina Faso et les Etats-Unis d’Amérique est « une occasion de faire le point sur la coopération entre les forces armées du Burkina et celles des Etats-Unis dans le but d’accroître les possibilités et de la renforcer », a indiqué le représentant du ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, le général de brigade, chef d’Etat-major général des armées, Oumarou Sadou.

Le Général de brigade, chef d’Etat-major général des armées du Burkina Faso, Oumarou Sadou

Mais avant d’ouvrir les travaux de cette rencontre annuelle, Oumarou Sadou s’est réjoui de ladite coopération, qui a connu une grande évolution. Il est, ce faisant, revenu sur ses quelques domaines de cette coopération. « Ce bel exemple de coopération multiforme couvre plusieurs domaines dont l’appui à la formation et à l’entraînement, l’appui en équipement et l’appui opérationnel », a-t-il cité.
Ainsi mentionne-t-il l’exercice « Flintlock 2018 » et le soutien pour la création d’une seconde unité antiterroriste au profit de la 1re région militaire,puis l’accompagnement en logistique et en équipement divers pour le bataillon burkinabè dans le cadre de la constitution des unités du G5 Sahel. Il n’a cependant pas manqué de renouveler toute sa gratitude envers le partenaire américain pour tout le soutien apporté dans la lutte contre le terrorisme dans la bande sahélo-saharienne.

L’attaché de défense près de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Burkina Faso, Andrew Visser

L’attaché de défense près de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Burkina Faso, Andrew Visser, a rappelé que la coopération militaire et de défense entre son pays et le Burkina Faso date de 2006. Il avoue aussi que les relations entre les différentes forces nationales ont été renforcées ; ce qu’il estime par ailleurs vouloir continuer.
Des attentes de la présente rencontre, il avance : « Nous attendons que le Burkina Faso nous fasse part de sa situation et de ses besoins ». Le modèle de coopération de son pays, il le présente comme étant basé sur « la réponse aux besoins du pays hôte ».

Selon Aimé Simporé, attaché de défense du Burkina Faso aux Etats-Unis d’Amérique, en ce qui concerne le menu de la rencontre, chaque composante présente (américaine et burkinabè) sera amenée à faire l’état de la situation actuelle.
Ensuite, les responsables américains effectueront une visite terrain afin de s’imprégner des impacts de leur soutien. Pour finir, ce sera une réunion-bilan qui aura lieu dans le but de faire le point des besoins pour davantage orienter la « coopération américaine au profit du Burkina ».

Tambi Serge Pacôme Zongo
Lefaso.net

Coopération internationale : Le vice-président du CSC a reçu le vice-ministre des Affaires étrangères de la République tchèque

mercredi 20 juin 2018 à 15h18min

Le vice-président exerçant la plénitude des attributions de président du Conseil supérieur de la communication, monsieur Dieudonné Désiré Comboïgo, a reçu en audience, à sa demande, le vice-ministre des Affaires étrangères de la République tchèque, son excellence Ivan Jancarek, le mardi 19 juin 2018.

Coopération internationale : Le vice-président du CSC a reçu le vice-ministre des Affaires étrangères de la République tchèque

Il s’est agi pour son excellence Jancarek, à la tête d’une délégation forte de six personnes, de rendre une visite de courtoisie au premier responsable de l’instance de régulation des médias, en marge de la cérémonie officielle d’installation du consul honoraire de la République tchèque à Ouagadougou.
Après les préséances marquées par les présentations d’usage, le vice-président a souhaité la bienvenue à ses hôtes avant de faire une brève présentation du Conseil et du paysage médiatique du Burkina Faso. Ces derniers ont manifesté pour cette présentation un certain intérêt en cherchant à connaître le nombre de médias audiovisuels au Burkina, le nombre estimatif des abonnés à internet et le type de média bénéficiant de la plus grande audience au Burkina Faso.

Une vue d’ensemble des deux délégations

A la suite des réponses données par le vice-président Comboïgo, le vice-ministre de la République Tchèque a fait un tour d’horizon des médias dans son pays, tout en faisant ressortir les difficultés qu’ils rencontrent avec les réseaux sociaux, fortement entamés par les « fakes news ». Cela a d’ailleurs été matérialisé semble-t-il au mois de mai dernier, par la suspension d’un certain nombre de réseaux sociaux jugés rebelles par « les providers ».

La délégation Tchèque prenant congé du vice-président Comboïgo en lui laissant comme cadeau une cravate officielle de la République Tchèque

Tout en partageant les préoccupations soulevées par son excellence Jancarek, le vice-président du CSC a montré toute la disponibilité de son instance à entretenir avec les instances sœurs de la République Tchèque, une coopération basée sur le partage mutuel d’expériences. Pour ce faire, il a promis mettre très prochainement à la disposition des autorités tchèques, une présentation succincte du CSC et ses attentes en matière de coopération.
Toute chose qui a recueilli l’assentiment du vice-ministre des affaires étrangères tchèque qui a promis à son tour d’œuvrer à faciliter cette relation, de régulateur à régulateur, une fois de retour au pays. Avant de prendre congé du vice-président Comboïgo, le vice-ministre des affaires étrangères de la République Tchèque a tenu à lui offrir en cadeau une cravate officielle de son pays.

La direction de la communication et des relations publiques

Burkina-Taïwan : Les étudiants interpellent le ministre des Affaires étrangères sur leur « situation inquiétante » après la rupture des relations

mercredi 20 juin 2018 à 00h31min

Dans cette lettre ouverte adressée au chef de la diplomatie burkinabè, les étudiants burkinabè à Taïwan l’interpellent sur l’incertitude dans laquelle ils sont quant à la suite de leurs parcours et font des suggestions pour une bonne gestion de leur transfert en Chine Continentale.

Burkina-Taïwan : Les étudiants interpellent le ministre des Affaires étrangères sur leur « situation inquiétante » après la rupture des relations

Excellence Monsieur le Ministre,

Le 24 mai 2018, nous avons appris officiellement par voie de presse la décision du Burkina Faso de rompre ses relations diplomatiques avec Taïwan, et ce, avec effet immédiat. Jusqu’à ce jour mardi 19 Juin 2018 (soit près d’un mois après cette annonce), nous, étudiants Burkinabè à Taiwan, n’avons toujours pas reçu de directives claires de notre gouvernement quant au sort qui nous est réservé.

Ainsi des inquiétudes se font de plus en plus sentir au sein de la communauté estudiantine résidant à Taïwan. Nous voudrions donc à travers cette correspondance ouverte vous faire part de quelques-unes de nos préoccupations et apporter, avec votre permission, quelques suggestions pour une transition dans de meilleures conditions si possible. Nos préoccupations se résument en trois (3) grands points :

1. Système anglo-saxon : Le système d’enseignement des deux pays (Taïwan et Chine Continentale) est un système modulaire basé sur les « crédits » et est complètement différent du système francophone que nous connaissons. Ainsi, transférer les étudiants ailleurs nécessite une considération des problèmes de reconnaissance des crédits, des cours d’éducation générale et bien d’autres.

L’expérience des étudiants de la République de Sao Tomé et du Panama qui ont été transférés en Chine Continentale suite à la rupture de leurs relations diplomatiques avec Taïwan, montre que beaucoup ont dû reprendre les crédits déjà validés à Taïwan ou ont dû complètement changer de filières d’étude car n’ayant pas eu la possibilité de choisir librement leurs universités comme à Taïwan. Au vu de cela, nous souhaiterions que des mesures soient prises afin que nous ne nous retrouvions pas dans la même situation.

2. La langue d’étude  : À Taïwan, la majorité des étudiants burkinabè suivent des programmes d’études enseignés en anglais et aimeraient ainsi poursuivre leurs études toujours dans cette même langue. Quant à ceux qui étudient en mandarin, ils se verront obligés d’utiliser le mandarin simplifié en Chine Continentale, contrairement au mandarin traditionnel utilisé à Taïwan. De plus, les évaluations et les devoirs à Taïwan pour les étudiants internationaux se font majoritairement en anglais, peu importe le régime linguistique du programme, ce qui n’est pas nécessairement le cas en Chine Continentale. Cela constitue donc pour nous une réelle source de préoccupation.

3. Problèmes relatifs au transfert : Prenant toujours comme exemple le cas des étudiants de la République de Sao Tomé et du Panama, il convient de noter que les transferts de façon unilatérale aboutissent à des situations difficiles à gérer. En effet, après leur transfert en Chine Continentale, les étudiants de ces deux pays ont été assignés dans deux universités et n’ont pas eu la possibilité de choisir leurs universités d’accueil ni leurs filières d’études. Pire, certains étaient obligés de s’inscrire dans des programmes d’études différents de ce qu’ils poursuivaient à Taïwan car les universités dans lesquelles ils ont été transférés n’avaient pas ces programmes en question ou ne les avaient pas en anglais. Beaucoup ont eu à recommencer à zéro à cause de cette situation. Etant donné que les étudiants burkinabè ici sont diversifiés dans leurs domaines d’études, nous craignons déjà en toute sincérité qu’une telle situation plus compliquée que les autres nous arrive.

Le MOFA (Ministère des affaires étrangères Taïwanais) a arrêté l’allocation mensuelle ce mois de Juin pour tous les étudiants boursiers et mis à leur disposition un billet d’avion de rapatriement.

Un problème particulier est celui de nos compatriotes en année d’apprentissage de langue chinoise (promotion des boursiers MOFA 2017-2018). Le centre de langue de “Fu Jen Catholic University” leur a notifié qu’ils doivent quitter leur dortoir en fin Juin. A cette date donc, ces étudiants seront sans logement et sans ressources financières.

La question que nous-nous posons actuellement au regard de cette pression, est « à quand le transfert vers la Chine Continentale pour la poursuite de nos études ? » car jusqu’à présent, nous n’avons pas reçu d’informations concrètes quant à un transfert et d’ailleurs, nous ne savons pas à qui nous adresser pour avoir ces informations. L’ambassade du Burkina Faso à Taipei sera définitivement fermée ce vendredi 22 juin 2018, tout le personnel retournant au Burkina Faso, et nous ne sommes en contact avec aucun représentant officiel désigné à Ouagadougou pour traiter notre cas.

Au regard des préoccupations déjà citées, nous voudrions, avec votre permission proposer d’impliquer les étudiants dans ce processus de négociation et de transfert tout en prenant en compte nos différentes recommandations énumérées comme suit :
1. Pour les étudiants presqu’à terme de leurs études et qui voudraient finir leurs études à Taïwan  : nous aimerions que l’Etat trouve la formule qui sied pour permettre à ces étudiants de finir leurs études (par exemple en leur octroyant une bourse d’étude leur permettant d’étudier ici à Taïwan ou négocier avec les partenaires Taïwanais si cela est toujours possible).

En effet, bon nombre d’étudiants (Bachelor, Master et PhD) sont déjà presqu’au terme de leur cursus universitaire (un semestre ou une année d’études leur restant). Il serait donc judicieux de trouver une solution adéquate pour ces étudiants afin de leur éviter de recommencer certains crédits et de perdre leur avancée dans la rédaction de leur thèse pour les masters et PhD. Si tel n’est pas le cas, cela pourrait compromettre tous les efforts consentis par ces derniers pour arriver à ce niveau, étant donné qu’ils ont démontré de par leur rendement académique qu’ils sont parmi les meilleurs étudiants dans leurs filières respectives.

2. Pour les étudiants qui iront en Chine continentale dans l’optique de poursuivre leurs études : nous souhaiterions avoir accès à nos programmes de choix, comme c’est déjà le cas à Taïwan. Nous aimerions aussi que nos universités d’accueil nous permettent de conserver nos crédits déjà validés (cours déjà validés à Taïwan). Cela permettrait, à bon nombre d’étudiants ayant déjà commencé leur cursus universitaire d’éviter le préjudice de recommencer à zéro ou reprendre certains cours déjà validés.

3. Pour les étudiants qui ne bénéficiaient pas de la bourse du gouvernement Taïwanais : un de nos souhaits est que les compatriotes étudiants non-boursiers soient, si possible, aussi considérés dans les négociations. Considérant toujours les cas antérieurs des étudiants du Panama et de la République de Sao Tomé qui, après la rupture de leurs relations diplomatiques, ont pu avoir des bourses pour tous leurs étudiants boursiers et non boursiers afin qu’ils continuent leurs études en Chine Continentale. Et de façon plus particulière, nous aimerions plaider la cause d’un compatriote qui a subi une lourde opération chirurgicale et est actuellement hémiplégique en cours de rééducation. Nous souhaiterions qu’une allocation lui soit donnée pour le soulager de ses frais de santé, et qu’aussi une bourse lui soit octroyée pour la poursuite de ses études.

4. Quant au processus de transfert
Nous souhaitons que le gouvernement si possible porte à notre connaissance le chronogramme clair et détaillé du processus de transfert.

Que le gouvernement prenne également les dispositions nécessaires pour que nous puissions subvenir à nos besoins substantiels en attendant le transfert.

Tout en vous remerciant d’ores et déjà pour l’intérêt que vous portez à notre sollicitude, nous vous prions, d’agréer Monsieur le Ministre, l’expression de notre profond respect.

Le Bureau de l’Association des Burkinabè à Taïwan (ABT)
Pour la communauté estudiantine Burkinabè à Taïwan

Coopération : Romaric Sondo, nouveau consul de la République tchèque à Ouagadougou

LEFASO.NET | Par Jacques Théodore Balima • mardi 19 juin 2018 à 17h06min

Sugrnoma Camille Romaric Sondo est le nouveau consul honoraire de la République tchèque à Ouagadougou. Il a été installé dans ses fonctions ce mardi 19 juin 2018 par le vice-ministre des affaires étrangères de la République tchèque, Ivan Jancarek. Il aura pour mission d’œuvrer à renforcer les relations entre les deux pays.

Coopération : Romaric Sondo, nouveau consul de la République tchèque à Ouagadougou

L’axe Ouagadougou-Prague se porte bien. Cela n’est plus à démontrer. Pour le matérialiser, la République tchèque a nommé un consul honoraire à Ouagadougou. Il s’agit de l’homme d’affaires, patron de la société de M’Zaka Sécurité (MKS), Sugrnoma Camille Romaric Sondo.

Devant un parterre d’invités, il a reçu sa lettre de nomination à ce poste et a été officiellement installé dans ses nouvelles fonctions. Il est déjà conscient de la tâche qui l’attend. « Nous devons travailler à renforcer la relation naissante entre la République tchèque et le Burkina. Nous avons bonne foi qu’à partir de l’ouverture du consulat, nous allons travailler à renforcer les relations entre les deux pays », a-t-il indiqué.

La République tchèque, bien qu’entretenant des relations diplomatiques avec le Burkina Faso, a décidé de donner un coup d’accélérateur à sa relation. Pays d’Europe de l’Est, la République tchèque pratique les mêmes activités, à grande échelle, que le Burkina Faso. Les axes de coopération entre les deux nations se situent à quatre niveaux : l’agriculture, la formation, militaire et la culture. « Nous avons déjà une troupe burkinabè en tournée en République tchèque. Ça par exemple, c’est du concret », a ajouté le nouveau consul.

Au regard des nouvelles possibilités que propose cette coopération, le Ministre d’Etat auprès de la présidence du Faso, Simon Compaoré, s’est dit heureux que son pays puisse en profiter. « On ne peut qu’exprimer sa joie lorsque la famille, le cercle d’amis s’agrandit. Surtout que dans le domaine de la formation, des étudiants burkinabè auront l’occasion d’aller là bas étudier et qu’en matière culturelle, ils sont friands du cinéma alors que nous avons aussi un festival de renommée internationale. Je pense que la coopération sera bénéfique pour les deux Etats », a indiqué Simon Compaoré.

La cérémonie de l’installation du nouveau consul a consacré également l’ouverture des locaux du consulat dans le quartier huppé de Ouaga 2000. Un nouveau vent souffle ainsi sur les relations entre les deux pays.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Le Compte rendu du Conseil des ministres du lundi 18 juin 2018.

Le Compte rendu du Conseil des ministres du lundi 18 juin 2018.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE SEPT (07) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

-  un décret portant création d’une commission de recouvrement des chèques impayés.
A la date du 31 janvier 2017, le portefeuille des chèques impayés émis au profit de l’Etat burkinabè représentait un montant de trente-six milliards cent trente un millions huit cent quatre-vingt-trois mille cent soixante-onze (36 131 883 171) FCFA.

A ce jour, l’Agence judiciaire du trésor chargé du recouvrement de ces chèques impayés rencontre des difficultés liées à l’inaccessibilité aux débiteurs et à l’insuffisance des textes en matière de recouvrement.
La mise en place de cette commission permettra d’accélérer le recouvrement des sommes dues et d’en poursuivre le cas échéant, leurs auteurs devant les juridictions.

-  un décret portant création de l’Institut national de santé publique (INSP).
L’INSP fusionne désormais les actuels centres de recherche et d’expertise du ministère de la Santé que sont le centre MURAZ, le centre de recherche en santé de Nouna et le centre national de recherche et de formation sur le paludisme.
Cette structure de service public d’expertise scientifique et de référence pluridisciplinaire est chargée de coordonner la recherche sectorielle en santé et d’éclairer par la rationalité scientifique et l’expertise technique, toutes les décisions en matière de santé publique au Burkina Faso.

L’adoption de ce décret permet de se conformer aux dispositions de l’article 7 de la loi n° 010-2013/AN du 30 avril 2013 portant règles de création des catégories d’établissements publics (EPS).

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques :

-  un décret portant organisation du Recensement général de l’agriculture (RGA).
Le Recensement général de l’agriculture vise à actualiser les données structurelles sur l’agriculture au sens large (y compris l’élevage, la pêche et l’agroforesterie), en liaison étroite avec les questions de genre, de pauvreté et de sécurité alimentaire. Deuxième du genre, le RGA sera mené durant la période 2018-2020 sur l’ensemble du territoire national.

L’adoption de ce décret permet l’organisation effective du RGA, en vue de permettre à notre pays de disposer de données fiables et actualisées sur le monde rural et le secteur agricole.

I.1.3. Pour le compte du ministère des Mines et des carrières :

-  un décret portant extension du périmètre géographique du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de la société ROXGOLD SANU SA.
La mine de la société ROXGOLD SANU SA est située dans la commune de Bagassi, province des Balé, région de la Boucle du Mouhoun. Son extension couvre une superficie totale de 7,2 km2. L’exploitation du gisement se fera en mine souterraine et la production d’or attendue est de 5,2 tonnes.

Le projet d’extension permettra de générer au profit du budget de l’Etat des recettes d’un montant de vingt-quatre milliards huit cent quatre-vingt-dix millions six mille huit cent vingt (24 890 006 820) FCFA.

I.1.4. Pour le compte du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière :

-  un décret portant organisation du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.
L’adoption de ce décret permet au ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière d’accomplir efficacement ses missions et de se conformer aux dispositions du décret n°2016-027/PRES/SGG-CM du 23 février 2016 portant organisation-type des départements ministériels.

I.1.5. Pour le compte du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :

-  un rapport relatif à deux (02) décrets portant respectivement nomination et renouvellement de mandats des membres de l’Assemblée plénière de la Commission nationale de la concurrence et de la consommation (CNCC).
L’adoption de ces décrets permet la nomination de sept (07) nouveaux membres et le renouvellement de mandats de trois (03) autres à la Commission nationale de la concurrence et de la consommation (CNCC).

I.1.6. Pour le compte du ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille :

-  un rapport relatif au dossier de prise en charge sociale et sanitaire des victimes de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et du coup d’Etat du 16 septembre 2015.
Les mesures entreprises par le gouvernement ont permis d’assister les ayants droit de 33 victimes décédées lors de l’insurrection populaire et de 14 victimes décédées au cours du putsch.

La prise en charge concerne l’assistance alimentaire temporaire, la scolarité et la formation des orphelins jusqu’à leur majorité, la prise en charge sanitaire des victimes blessées ou des ayants droit des victimes décédées pour une durée limitée et l’examen des cas résiduels de décorations des blessés.
L’accompagnement social et sanitaire des blessés et des ayants droit des victimes de l’insurrection et du coup d’état représente un coût de sept cent seize millions cinq cent trente-six mille neuf cent un (716 536 901) FCFA pour la période de 2014 à 2018.

Le Conseil a instruit le transfert des dossiers au Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) pour la coordination des actions en relation avec les départements ministériels concernés.

I.2. AU TITRE DE LA DYNAMISATION DES SECTEURS PORTEURS POUR L’ECONOMIE ET L’EMPLOI, LE CONSEIL A ADOPTE

Pour le compte du ministère de la Santé :

-  un rapport relatif à l’appel d’offres international ouvert n°2017-0079/MS/SG/DMP/PADS-PCCS du 28 août 2017 pour la fourniture, l’installation et la mise en service de matériels et d’équipements médicotechniques au profit du Centre hospitalier régional (CHR) de Ziniaré.

Le Conseil a marqué son accord pour la conclusion des marchés avec les entreprises suivantes :

- lot 1 : AGENTIS pour la fourniture, l’installation et la mise en service de matériels et équipements médicotechniques pour les bâtiments suivants : service des entrées, consultation externe, service des urgences médicales et chirurgicales, bloc opératoire, hospitalisation chirurgie, maternité, hospitalisation maternité, pédiatrie hospitalisation pédiatrie, pharmacie, laboratoire et banque de sang, imagerie médicale, morgue, locaux fluide 1 et 2 pour un montant de un milliard quatre cent dix millions neuf cent quatre-vingt-onze mille six cent quatre-vingt-trois (1 410 991 683) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de 120 jours.

- lot 2 : ARCOA pour la fourniture, l’installation et la mise en service de matériels et équipements médicotechniques pour les bâtiments suivants : administration, médecine générale, hospitalisation médecine générale, kinésithérapie, maladies infectieuses, administration santé mentale, hospitalisation santé mentale, ophtalmo-ORL-odonto-stomatologie, hospitalisation ophtalmo-ORL-odonto-stomatologie, buanderie CHR, cuisine CHR, buanderie et cuisine accompagnants, atelier de maintenance pour un montant de six cent cinquante-huit millions sept cent quatre-vingt-trois mille huit cent cinquante-cinq (658 783 855) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de 120 jours.

- lot 3 : COGEA INTERNATIONAL pour la fourniture, l’installation et la mise en service d’équipements de bureau et de matériels divers pour un montant de deux cent quarante-sept millions quatre cent quatre-vingt-dix-sept mille trois cent trente (247 497 330) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de 120 jours.

- lot 4 : UNISTAR DIVERS pour la fourniture et l’installation de mobilier de bureau pour un montant de cent cinquante-quatre millions neuf cent soixante-neuf mille quatre cents (154 969 400) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de 90 jours.
- lot 5 : AGENTIS pour la fourniture, l’installation et la mise en service d’un incinérateur hospitalier puis d’un local devant abriter l’incinérateur pour un montant de soixante-quatre millions quatre-vingt-sept mille trois cent trente-cinq (64 087 335) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de 120 jours.

- lot 6 : Groupement TM Diffusion/CCT SA pour la fourniture, l’installation et la mise en service d’un PSA puis d’un réseau de fluides médicaux pour un montant de huit cent quarante millions cent trente-trois mille sept (840 133 007) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de 120 jours.

- lot 7 : Groupement WATAM SA/Economic Auto pour la fourniture de deux (02) ambulances et d’un bus de 30 places pour un montant de quatre-vingt-quatorze millions cent quatre-vingt-deux mille quatre cent (94 182 400) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de 120 jours.

Le montant total des attributions s’élève à trois milliards quatre cent soixante-dix millions six cent quarante-cinq mille dix (3 470 645 010) FCFA TTC.
Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2018 (80%) et la BADEA (20%).

II. COMMUNICATION ORALE

II. Le ministre de l’Economie, des finances et du développement a fait au Conseil une communication relative à l’organisation des Assises nationales de la fiscalité.
Ces Assises visent à offrir aux acteurs un cadre d’échanges qui permettra de faire un état des lieux du système fiscal et de faire des propositions consensuelles de réformes du dispositif fiscal pour le rendre simple, moderne, efficace, fiable en phase avec les réalités économiques du pays.

Le ministre de l’Economie, des finances et du développement a également fait au Conseil une communication relative au maintien du mot d’ordre de grève de la Coordination des syndicats du ministère de l’économie et des finances (CS-MEF) malgré les efforts consentis par le gouvernement en maintenant le fonds commun en l’état pour l’année 2018, en attendant la mise en œuvre à partir de janvier 2019, des recommandations de la conférence sur le système de rémunération des agents publics de l’Etat.

Afin d’assurer la continuité du service, le Conseil a autorisé les ministres en charge du dossier à recruter du personnel d’appoint notamment les retraités et les volontaires et à prendre toute initiative permettant de lever les goulots d’étranglement constatés au niveau de la chaine des dépenses et au niveau de la mobilisation des ressources domestiques.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

-  Monsieur Boureima SAVADOGO, Mle 111 497 N, Commissaire principal de police, 3ème grade, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de la Police nationale du Centre-Est.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION

-  Monsieur Boureima TIENDREBEOGO, Mle 91 931 M, Administrateur civil, est nommé Haut-commissaire de la province du Ziro ;
-  Madame Kis-Wend-Sida Angéline NIKIEMA, Mle 46 600 V, Conseiller des affaires culturelles, est nommée Conseiller technique chargé des questions culturelles du Gouverneur du Centre-Est ;

-  Madame Hasarata DRAME/SINARE, Mle 37 996 B, Conseiller des affaires culturelles, est nommée Conseiller technique chargé des questions culturelles du Gouverneur du Nord ;
-  Monsieur Issouf SAWADOGO, Mle 211 772 P, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, est nommé Conseiller technique chargé des questions relatives à la formation professionnelle, à la jeunesse et à l’emploi du Gouverneur du Nord.

Sont nommés Conseillers techniques chargés des questions relatives aux libertés publiques, à la prévention et à la gestion des conflits des Gouverneurs de région, les Administrateurs civils dont les noms suivent :

-  Monsieur Sanne-Bom Jean Baptiste SOME, Mle 98 019 E, Région du Centre ;
-  Monsieur Ousmane de Tasséré OUEDRAOGO, Mle 23 610 F, Région du Centre-Est ;

-  Monsieur Foubla Prosper YOUMA, Mle 15 383 S, Région du Centre-Nord ;
-  Monsieur Seydou OUATTARA, Mle 23 631 K, Région du Centre-Ouest ;
-  Madame Aminata BORO, Mle 91 603 Y, Région du Centre-Sud ;
-  Monsieur Aboubacar SANOU, Mle 23 583 A, Région des Hauts-Bassins ;
-  Monsieur Idrissa YANOGO, Mle 67 353 C, Région du Plateau-Central ;
-  Monsieur Réné NANA, Mle 23 649 M, Région du Sahel ;
-  Monsieur Brahima KONE, Mle 98 007 F, Région du Sud-Ouest.

Sont nommés Secrétaires généraux de provinces les Administrateurs civils dont les noms suivent :

-  Monsieur Pégo Abdoul Moumouni SONDE, Mle 97 435 E, Province de la Gnagna ;

-  Monsieur Batio BAZONGO, Mle 200 287 N, Province du Mouhoun ;
-  Monsieur Koutoukou Laurent KONTOGOM, Mle 118 964 P, Province du Sanmatenga ;
-  Monsieur Oumarou SANDWIDI, Mle 91 920 V, Province du Poni.
Sont nommées préfets les personnes dont les noms suivent :
-  Monsieur Wapa DAKIO, Mle 30 60, Agent public, Département de Diguel ;
-  Monsieur Souleymane OUATTARA, Mle 39 37, Agent public, Département de Koutougou ;
-  Monsieur Toumani SANGARE, Mle 105 204 M, Secrétaire Administratif, Département de Boussoukoula ;

-  Monsieur Lamine ZIDOUEMBA, Mle 212 149 N, Secrétaire Administratif, Département de Kokologho ;
-  Monsieur Abdramane NACRO, Mle 95 788 K, Secrétaire Administratif, Département de Tanghin-Dassouri ;
-  Monsieur Issouf OUEDRAOGO, Mle 229 922 H, Secrétaire Administratif, Département de Koumbia ;
-  Madame Haoua ZOROME, Mle 260 581 Y, Secrétaire Administratif, Département de Kirsi ;
-  Monsieur Parbignaré Julien ZANZE, Mle 212 146 A, Administrateur civil, Département de Koubri.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

-  Monsieur Yacouba OUATTARA, Mle 102 682 K, Maître assistant, est nommé Conseiller technique ;
-  Monsieur Longin SOME, Mle 24 074 Y, Enseignant chercheur en Mathématiques appliquées, est nommé Chargé de missions du Centre universitaire polytechnique de Banfora (Vice-président) ;

-  Monsieur Gomdaogo Pierre NAKOULIMA, Mle 32 167 P, Professeur titulaire, est nommé Chargé de missions auprès du Centre universitaire polytechnique de Manga (Vice-président) ;
-  Monsieur Ynoussa MAIGA, Mle 257 233, Enseignant-Chercheur, catégorie P3, est nommé Chef du Département de l’enseignement et de la recherche en sciences nucléaires au Secrétariat permanent à l’énergie atomique ;
-  Monsieur Almamy KONATE, Mle 258 305 N, Chargé de recherche, catégorie P3, est nommé Chef du Département des projets et programmes au Secrétariat permanent à l’énergie atomique ;

-  Monsieur Florent SONG-NABA, Mle 231 946 P, Maître de conférences agrégé en sciences de gestion à l’université Ouaga II, catégorie I, 3ème échelon, est nommé Vice-président chargé de la recherche et de la coopération internationale à l’université Ouaga II ;
-  Monsieur André CONSEIBO, Mle 58 533 H, Enseignant-chercheur, Maître de conférences en mathématiques, catégorie P2, est nommé Directeur général adjoint chargé de la recherche et de l’innovation de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ALPHABETISATION

-  Monsieur Noraogo Daniel KABORE, Mle 26 336 J, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 2ème classe, 11ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
-  Monsieur Richard Guillaume TONI, Mle 34 617 C, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 2ème classe, 10ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

-  Monsieur Ibrahima SANON, Mle 43 294 C, Professeur certifié, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Chargé de missions en remplacement de Madame Judith Estelle W. NANEMA/OUEDRAOGO ;
-  Monsieur Rémy HABOU, Mle 18 269 E, Inspecteur de l’enseignement du 1er degré, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Conseiller technique en remplacement de Monsieur François COMPAORE ;
-  Monsieur Lucien HIEN, Mle 53 508 B, Inspecteur de l’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Conseiller technique en remplacement de Monsieur Dieudonné ROUAMBA ;

-  Monsieur Idrissa KONE, Mle 56 116 M, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur de l’enseignement et la formation technique et professionnels initiaux ;
-  Madame Séré Tinadân Mireille DAO/SOU, Mle 58 484 T, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 13ème échelon, est nommée Directrice de l’enseignement artistique et culturel ;
-  Madame Awa Adelaïde BOUGMA/SINARE, Mle 24 998 C, Inspecteur de l’enseignement du 1er degré, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Directrice de l’éducation préscolaire et primaire ;

-  Monsieur Eric Wenceslas KABORE, Mle 41 958 R, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé d’études ;
-  Madame Fatimata ZONGO/OUEDRAOGO, Mle 250 231 D, Conseiller d’éducation, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Chargée d’études ;
-  Monsieur Sidi DRABO, Mle 41 903 D, Inspecteur de l’enseignement du 1er degré, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chargé d’études ;
-  Monsieur Boureima TRAORE, Mle 27 989 P, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

-  Monsieur Souleymane COULIBALY, Mle 52 276 R, Inspecteur de l’enseigneur secondaire, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Chargé d’études ;
-  Monsieur Guétabamba Albert ZEMBA, Mle 45 606 G, Inspecteur de l’enseignement du 1er degré, 1ère classe, échelle 5, est nommé Directeur général de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Gaoua ;
-  Monsieur Soungalo COULIBALY, Mle 26 529 D, Inspecteur de l’Enseignement du 1er degré, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur des études et des stages de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Gaoua.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT
-  Monsieur Delwendé Guy Christian NIKIEMA, Mle 254 967 U, Ingénieur de génie rural, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Eau et de l’assainissement du Plateau-Central.

F. AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

Sont nommées membres de l’Assemblée plénière de la Commission nationale de la concurrence et de la consommation (CNCC), pour un premier mandat de trois (03) ans, les personnes dont les noms suivent :

Commissaires représentant le ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :

-  Monsieur Yizoumou Justin YEHOUN, Conseiller des affaires économiques en remplacement de Monsieur Domboué Abdoulaye COULIBALY ;
-  Madame Gisèle SAGNON/SAWADOGO, Magistrat.
Commissaires représentant le ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique :
-  Monsieur Elysé OUEDRAOGO, Magistrat ;
-  Madame Bibata NEBIE/OUEDRAOGO, Magistrat.
Commissaire représentant le ministère de l’Economie, des finances et du développement :

-  Monsieur Adama NANA, Inspecteur divisionnaire des douanes.
Commissaire représentant le monde universitaire :
-  Monsieur Idrissa Mohamed Ben Issaka OUEDRAOGO, Professeur titulaire des facultés des sciences économiques.
Commissaire représentant les associations des consommateurs :
-  Monsieur Pierre NACOULMA, Médiateur professionnel en remplacement de Monsieur Marius BASSOLE.

Sont nommées membres de l’Assemblée plénière de la Commission nationale de la concurrence et de la consommation (CNCC), pour un dernier mandat de trois (03) ans les personnes dont les noms suivent :
Commissaires représentant le secteur privé
Au titre de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) :
-  Monsieur Fousséni KONE, Economiste, Directeur régional des Hauts-Bassins/Bobo-Dioulasso.

Au titre de l’Ordre national des pharmaciens du Burkina Faso :
-  Monsieur Malick Abdoulaye BA, Pharmacien.
Au titre du Conseil national du patronat Burkinabè :
-  Monsieur Ibrahim TRAORE, Economiste gestionnaire commercial.
G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT
-  Monsieur Emmanuel TAPSOBA, Communicateur, est nommé Chargé de missions ;

-  Monsieur I. Michel Stanislas BADO, Mle 257 129 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances.

H. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

-  Monsieur Roger BARO, Mle 202 561 P, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la prévention des pollutions et des risques environnementaux.

III.2.NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs et d’un président aux Conseils d’administration :
-  de l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétiques (ANEREE), au titre du ministère de l’Energie ;
-  du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) et du Musée national du Burkina Faso, au titre du ministère de la Culture des arts et du tourisme.
La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Faso.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l’ordre national

Burkina : Le gouvernement autorise le ministre en charge des finances à recruter un personnel d’appoint pour assurer la continuité du service

LEFASO.NET | Par • lundi 18 juin 2018 à 18h10min

Le conseil des ministres s’est tenu ce lundi 18 juin 2018 sous la présidence de Roch Marc Christian Kaboré avec un certain nombre de dossiers de fonds. Il a notamment autorisé le ministère en charge des finances à recruter un personnel d’appoint pour assurer la continuité du service.

Burkina : Le gouvernement autorise le ministre en charge des finances à recruter un personnel d’appoint pour assurer la continuité du service

- Au titre du ministère en charge des finances, le porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou a affirmé que le conseil a donné son accord pour la création d’une commission de recouvrement des chèques impayés. « Depuis 2015, un certain nombre de mesures ont été prises, qui fait que les paiements au profit des receveurs des impôts et des douances de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso se font à travers les banques.

Ces mesures ont fait baisser la prolifération des chèques impayés, mais le stock existant n’a pas pour autant diminuer », a déclaré le ministre en charge de la communication. Selon lui, au 31 janvier 2017, ce stock était estimé, à peu près, à 37 milliards FCFA. Cette commission va permettre donc de recouvrer les chèques impayés.

- le conseil a également adopté un décret portant création de l’Institut national de santé publique. Il va faire la fusion de trois instituts existants déjà : le centre MURAZ, le centre de recherche en santé de Nouna et le centre national de recherche et de formation sur le paludisme. Ce nouvel institut va assurer une veille sanitaire plus accru, assurer une analyse avancée des données du système d’information de la santé au Burkina, coordonner les structures sectoriels, notamment la recherche au niveau sectoriel et apporter une réponse en terme d’expertise technique de haut niveau.

- Au titre du ministère de la Santé, le conseil a adopté le résultat des travaux de dépouillement de l’appel d’offre international sur la fourniture, l’installation et la mise en service d’équipements et de matériels médicaux techniques au profit du CHR de Ziniaré. C’est à peu près 3 milliards 470 millions FCFA qui sont concernés et permettront d’avoir un plateau technique plus opérationnel au bénéfice des populations de cette région et de pouvoir désengorger les centres de santé au niveau de Ouagadougou. Les acquisitions doivent permettre à cet hôpital d’être fonctionnel pour fin 2018.

- Au titre du ministère de l’agriculture, le conseil a adopté un décret relatif à l’organisation du recensement général de l’agriculture. C’est un recensement qui va débuter en 2018 jusqu’en 2020. Il va permettre de se faire une idée du potentiel agricole du Burkina et de mettre en place un véritable système cohérent afin de mieux mettre en œuvre les objectifs des ODD, le PNDES et toutes les politiques sectorielles.

COMMUNICATION ORALES

- Au titre des communications orales, le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Pr Stanilas Ouaro est intervenu sur les examens scolaires qui viennent de débuter. « Ce matin, nous avons lancé les épreuves écrites du BEPC (315 000 candidats), du CAP et BEP (11420 candidats) », a-t-il précisé. Le mardi 19 juin est prévu le lancement du CEP qui concernera 388 689 candidats sur le territoire national.

Et d’ajouter que pour cette année, il y aura deux situations : les examens normaux et courant septembre, les examens spéciaux pour certains élèves qui sont dans la région du sahel précisément dans la province du Soum pour ce qui est du CEP, BEPC et BAC au regard de la situation sécuritaire.

Au niveau de la région du nord, les élèves de Kain, solé et de ban et quelques élèves de titao soit un total de 994 élèves, prendront part aux examens spéciaux dû au contexte sécuritaire qui n’a pas permis à ces élèves d’avoir une scolarité suffisante. Au niveau du nord, 78 élèves ont manifesté le désir de prendre part aux examens classiques parce que s’estimant assez près.

- La ministre en charge des Finances et celui en charge de la Fonction publique ont fait le point sur la grève en cours au MINEFID. Le conseil a constaté le maintien du mot d’ordre de grève malgré les efforts consentis par le gouvernement à savoir le maintien du fonds commun en l’état pour l’année 2018 et la mise en œuvre, à partir de janvier 2019, des recommandations de la conférence sur les rémunérations.

Pour ne pas compromettre la continuité du service public, le gouvernement a autorisé le MINEFID à prendre deux mesures :

1- le recrutement de personnels d’appoint notamment les retraités et les volontaires ;

2- la prise de texte et de toute initiative permettant de lever les goulots d’étranglements constater au niveau de la chaîne de la dépense publique, de même que dans la mobilisation des ressources.

DCPM/ Ministère de la communication et des relations avec le Parlement

Réunion ministérielle annuelle UE-G5Sahel : L’UE et le G5 Sahel préoccupés par les zones fragiles du Sahel

Réunion ministérielle annuelle UE-G5Sahel : L’UE et le G5 Sahel préoccupés par les zones fragiles du Sahel

Cette quatrième session ministérielle annuelle à laquelle prenait part le secrétaire permanent du G5 Sahel, Maman Sambo Sidikou visait à faire le point de la mise en œuvre du partenariat entre les pays du G5 Sahel et l’UE. Au cours de cette rencontre, ministres du G5sahel et Mme Mogherini ont fait l’état des lieux de la concrétisation des annonces faites par les partenaires lors de la Conférence internationale de haut niveau sur le Sahel tenue le 23 février 2018 à Bruxelles.

Au cours de cette conférence, les bailleurs avaient annoncé un soutien de 414 millions d’euros pour l’opérationnalisation de la Force Conjointe du G5Sahel (FC-G5S). Mais d’après de nombreuses sources, la concrétisation de ces annonces tarderait à faire jour alors que la préoccupante situation sécuritaire au Sahel est caractérisée par des attaques terroristes de plus en plus récurrentes contre les populations civiles et les forces de défense et de sécurité des pays de la région mais aussi des Casques bleus onusiens basés au Mali.

Il s’agissait aussi de faire le point des engagements propres de l’Union européenne (UE) qui, lors de la conférence des donateurs du 23 février avait annoncé un appui de 100 millions d’euros, soit autant que l’Arabie Saoudite. Selon le ministre burkinabè des Affaires étrangères Alpha Barry, les engagements pris par les partenaires commencent effectivement à se concrétiser quoiqu’il soit encore tôt d’en avoir une vision exhaustive.

« Même s’il n’y a pas eu de point fait à l’euro ou au franc près, le hub mis en place au niveau de l’Union européenne commence à recevoir l’argent annoncé par les pays européens mais il faut se rappeler que certains pays avaient fait des annonces de dons en nature et d’autres avaient privilégié des aides bilatérales » en lieu et place d’un appui direct au secrétariat du G5Sahel, a-t-il indiqué, soulignant que le secrétaire permanent du G5 Sahel a été instruit de mettre en place rapidement les outils d’opérationnalisation du Fonds fiduciaire du G5Sahel chargé de recevoir l’argent annoncé par les partenaires au compte de la FC-G5S.

Le chef de la diplomatie burkinabè Alpha Barry (3è à partir de la gauche) a été félicité à Bruxelles pour le Programme d’urgence pour le Sa

Concernant justement la FC-G5S, les ministres et surtout le secrétaire permanent a dressé un état des lieux de son opérationnalisation sur le terrain ainsi que l’état de mise en œuvre de sa composante « droits de l’homme » et de l’opérationnalisation de sa composante police car, tous les pays du G5sahel et leurs partenaires sont d’accord que la FC-G5Sahel pour être efficace a besoin d’une entente parfaite avec les populations de sa zone d’intervention voire au-delà.

Le secrétaire permanent du G5Sahel a aussi exposé à cette rencontre le Programme d’investissement prioritaire (PIP) du G5Sahel dont la conférence des donateurs, sans cesse repoussée, est désormais fixée au 6 décembre prochain à Nouakchott au lieu de Bruxelles. Selon le ministre nigérien des Affaires étrangères, Kalla Ankouraou, les préannonces de certains partenaires permettent de croire à un succès de la table-ronde de financement du PIP/G5 Sahel.

« Il nous reste à faire la communication, le portage du PIP auprès de nos partenaires bi et multilatéraux pour assurer un franc succès de cette table-ronde » de Nouakchott, a indiqué M. Ankouraou lors d’une conférence de presse conjointement animée avec Mme Mogherini à la clôture de la réunion.

Le thème principal de cette rencontre ministérielle conjointe UE-G5Sahel qui porte sur les zones fragiles des cinq pays du G5Sahel a permis d’examiner la situation, les besoins et l’engagement des pays du G5 Sahel dans les zones sahéliennes où l’Etat est le moins présent.
Ces zones caractérisées par la non présence ou le peu de présence de l’Etat manquent d’infrastructures socio-économiques de base notamment l’eau potable pour les populations locales, l’éducation, la santé, les infrastructures routières, et la sous ou la non présence des forces de sécurité (police, gendarmerie) et de défense. La question de la gouvernance dans ces zones a été également débattue.

Les zones fragiles dans le Sahel sont également caractérisées par le développement de trafics de drogues, d’êtres humains, de cigarettes, d’armes, la criminalité transfrontalière et, l’UE, après l’exposé des Etats du G5 Sahel a apporté également ses réflexions sur les solutions envisagées par les Etats pour remédier à l’état de fragilité de ces zones.

L’UE a ainsi indiqué être prête à augmenter son aide au développement qui, combinées avec ses Etats membres s’élève à 8 milliards d’euros en faveur des pays du Sahel.

Le ministre Barry en droite ligne du sujet principal en débat, a, dès l’ouverture de la session, dressé l’état de la mise en œuvre du Programme d’Urgence pour le Sahel (PUS-BF), une sous-composante du Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) exécutée exclusivement dans les régions administratives du Sahel et du Nord (en partie) du Burkina Faso. Ce programme, une première du genre dans un pays du Sahel est salué par les partenaires de l’Union européenne.
D’un coût global de 465 milliards de F CFA, le PUS-BF qui s’étale sur la période 2017-2020 est une réponse holistique apportée par le Burkina Faso au double défi socioéconomique et sécuritaire que connaît la région du Sahel et une partie de la région du Nord du pays, frontalières du Mali et du Niger.

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Alpha Barry a eu une séance de travail avec la Haute représentante de l’UE pour le

Concrètement, le PUS-BF permet à l’Etat burkinabè de mettre à la disposition des populations des Centres de santé et de promotion sociale ( CSPS), des forages et des Adduction d’eau potable et simplifiée (AEPS). Il permet aussi d’aménager des périmètres maraichers pour la production agricole.
Ce programme devra également permettre de construire des infrastructures routières et d’aider les jeunes et les femmes de cette partie du pays touchée par les attaques et menaces terroristes et djihadistes à mettre en place des activités génératrices de revenus. Il prévoit par ailleurs la (re)construction de nouvelles brigades de gendarmerie et de postes de commissariats de police dans le cadre de l’amélioration de l’environnement sécuritaire.

L’UE qui se félicite de la mise en œuvre de ce programme a conclu le 5 juin dernier, en marge de la participation du président du Faso Rock Marc Christian Kaboré aux 12è Journées européennes de développement (JED) un accord d’appui budgétaire de 50 millions d’euros pour la mise en œuvre des infrastructures socioéconomiques dans le cadre du PUS-BF.

Selon le ministre Barry, l’UE est toujours prête à accorder davantage de financements au Burkina Faso et à tous les pays membres du G5sahel dans le cadre de son propre programme d’urgence pour le Sahel basé essentiellement sur les questions de développement comme le fait le Burkina Faso actuellement.

Le Burkina, pays d’accueil de la prochaine conférence ministérielle G5 Sahel-UE

Dressant la situation actuelle dans le Sahel burkinabè, le chef de la diplomatie burkinabè a indiqué dans sa déclaration, qu’à ce jour, plus de 124.000 euros ont déjà été injectés au Sahel dans 202 projets de développement dans le cadre du PUS-BF.
Selon le ministre, 235.000 autres euros seront mobilisés cette année 2018 pour la réalisation d’infrastructures sociales de base, l’amélioration de la qualité des infrastructures économiques, le soutien et le renforcement de la gouvernance administrative et locale.

« C’est convaincu que la fragilité des populations aux plans économique et social constitue un terreau fertile pour le terrorisme et le grand banditisme que le Gouvernement du Burkina Faso a mis en place le PUS-BF en vue d’apporter la riposte à travers le tandem sécurité-développement économique ».

Pour montrer l’urgence et la nécessité d’un tel programme, M. Barry a rappelé qu’à cause des attaques et des menaces terroristes, 216 établissements scolaires dont 60 au nord et le reste dans le Sahel ont été fermés. Avec le départ d’au moins 895 enseignants, plus de 20.000 élèves n’ont plus accès à l’éducation, a déploré le ministre.

Pour le chef de la diplomatie burkinabè, la situation dans le Sahel nécessite une approche globale liant opérations militaires et sécuritaires et actions de développement en faveur des populations locales.

Avant le début des travaux en plénière, chacun des cinq ministres des pays du G5 Sahel a eu un tête-à-tête avec la Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité/Vice-Présidente de la Commission européenne, Mme Mogherini. Il s’agissait pour chacun d’eux d’évaluer avec Mme Mogherini la mise en œuvre des engagements de l’UE pour chaque pays individuellement pris et de dresser les perspectives, bref de faire l’état de la coopération bilatérale avec l’UE.

Le ministre Alpha Barry a été reçu par la Haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique sécuritaire Mme Federica

A la fin de leur rencontre, les ministres qui ont aussi échangé sur les enjeux des prochaines élections au Tchad et au Mali ainsi que la situation en Libye et son impact sur le Sahel ont convenu de tenir leur cinquième session à Ouagadougou en 2019.
Cela coïncidera avec la prise de la présidence en exercice du G5Sahel par le président Roch Marc Christian Kaboré qui, en janvier prochain, succèdera normalement à son homologue nigérien Mahamadou Isssoufou qui assure actuellement la présidence tournante de l’organisation.

Outre le nigérien Maman Sambo Sidikou, secrétaire permanent du G5 Sahel, la délégation des ministres comprenait le ministre des Affaires étrangères du Niger, Kalla Ankouraou dont le pays assure la présidence tournante du G5 Sahel, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du Burkina Faso Alpha Barry, ses homologues de la République islamique de Mauritanie, Ismael Ould Cheikh Ahmed, du Mali Tiéman Hubert Coulibaly et du Tchad Mahamat Zene Cherif.

Du côté européen, outre Mme Mogherini, d’autres hauts responsables européens ont participé à cette rencontre parmi lesquels le commissaire européen à la Coopération internationale et au développement Neven Mimica, le haut représentant de l’UE pour le Sahel Angel Losada, le directeur de la Coopération internationale et au développement de l’UE, M. Stefano Manservisi et le directeur du Service européen de l’action extérieure Koen Vervaeke dont les services ont abrité la rencontre.

Romaric Ollo HIEN
Ambassade du Burkina Faso
Mission auprès de l’Union européenne

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