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Coopération : le Burkina Faso, quatrième investisseur direct étranger en Côte d’Ivoire, en 2017

LEFASO.NET | Par Oumar L. Ouédraogo • jeudi 26 juillet 2018 à 23h24min

Elles sont 300 entreprises, ivoiriennes et burkinabè, à prendre part au premier Forum économique entre la côte d’Ivoire et le Burkina. Initié en marge du 7e TAC, ce symposium, dont l’ouverture est intervenue dans la matinée de jeudi 26 juillet 2018 (pour des travaux qui ont lieu toute la journée), a été co-présidé par les Premiers ministres ivoirien et burkinabè, Amadou Gon Coulibaly et Paul Kaba Thiéba.

Coopération : le Burkina Faso, quatrième investisseur direct étranger en Côte d’Ivoire, en 2017

Selon le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat du Burkina, Harouna Kaboré, il est certain que les hommes d’affaires des deux pays n’ont pas attendu ce forum pour développer des initiatives entre eux. Pour lui, les conditions existent donc, et il appartient désormais aux acteurs politiques d’œuvrer à accompagner les acteurs du secteur privé ivoirien et burkinabè dans cet élan.

Jaugeant l’apport du secteur privé dans le développement national, Harouna Kaboré justifie du coup la pertinence de ce forum voulu par les deux chefs d’État, Alassane Dramane Ouattara et Roch Kaboré. « Sur cette terre hospitalière de Côte d’Ivoire, je voudrais signifier que le Burkina Faso est le 4e investisseur direct étranger en 2017, derrière le Liban, la France et le Royaume du Maroc », apprend le ministre Harouna Kaboré.

De gauche à droite : Mahamadi Savadogo, Harouna Kaboré, Paul Kaba Thiéba, Amadou Gon Coulibaly, Souleymane Diarrassouba et Fama Touré.

Le ministre de Commerce de la Côte d’Ivoire, Souleymane Diarrassouba, ne doute pas également que ce cadre soit bénéfique à l’ensemble des deux pays. Tout comme son homologue ivoirien, Fama Touré, le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina, Mahamadi Savadogo, résume en soulignant que le secteur privé est appelé à jouer un rôle important dans les liens entre les deux pays et peuples. C’est pourquoi ont-ils tous magnifié la tenue effective de ce forum économique.

Les chiffres sont parlants. Selon le Premier ministre burkinabè, Paul Kaba Thiéba, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays est évalué à 250 milliards de F CFA en 2016.

Après avoir présenté les opportunités d’investissements au Burkina et les efforts développés par le gouvernement dans ce sens, le Premier ministre burkinabè a rassuré : « Burkina Faso is back and opened for business » (le Burkina Faso est de retour et est ouvert aux affaires, ndlr). Paul Kaba Thiéba convainc : « Il (Burkina Faso) regorge d’importantes potentialités économiques, d’un cadre macro-économique stable, d’une gouvernance démocratique et de bonnes perspectives de croissance forte et crédible ».

Ce forum, qui enregistre la présence d’une centaine d’hommes et de femmes d’affaires burkinabè (selon Mahamadi Savadogo), est une occasion de mettre en évidence les réalités et les opportunités d’affaires des deux pays, nouer des relations d’affaires entre les entreprises de la Côte d’Ivoire et du Burkina par des rencontres B2B, favoriser la mise en place de projets structurants à vocation sous-régionale pour le développement des secteurs privés ivoirien et burkinabè, assurer une meilleure visibilité des deux chambres de commerce au bénéfice des acteurs du secteur privé ivoirien et burkinabè.

Après l’hôtel Président où se sont poursuivis les travaux de ce forum, les deux chefs de gouvernement se sont rendus à la Fondation « Félix-Houphouët-Boigny pour la paix », sise côté nord, à quelques pas du premier lieu. Là également, Amadou Gon Coulibaly et son hôte ont procédé à l’ouverture du Conseil conjoint de gouvernements de la 7e Conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

Oumar Ouédraogo
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Coopération Burkina-Côte d’Ivoire : Les présidents Alassane Dramane Ouattara et Roch Kaboré satisfaits des progrès enregistrés par le TAC

LEFASO.NET | O.L • jeudi 26 juillet 2018 à 23h22min

Le président du Faso, Roch Kaboré, est arrivé dans la soirée de jeudi, 26 juillet 2018, dans la capitale politique ivoirienne, Yamoussoukro, où il co-présidera, le lendemain vendredi, avec son homologue Alassane Dramane Ouattara, venu une trentaine de minutes plus tôt d’Abidjan, la conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) Burkina-Côte d’Ivoire.

Coopération Burkina-Côte d’Ivoire : Les présidents Alassane Dramane Ouattara et Roch Kaboré satisfaits des progrès enregistrés par le TAC

Il était 17h15 lorsque le président Roch Kaboré a été accueilli à sa descente d’avion par Alassane Dramane Ouattara. Salamalecs amicaux, hymnes nationaux des deux pays, honneurs militaires, puis, bain de foule. Avant de quitter l’aéroport pour leur pied-à-terre, les deux chefs d’État ont exprimé leur satisfaction vis-à-vis des progrès enregistrés par le TAC.

Le président Roch Kaboré a d’abord exprimé ses remerciements à son « frère et ami », le président Alassane Dramane Ouattara, pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé.
Sur l’objet même du séjour, Roch Kaboré estime que si le TAC est tenu tous les ans, c’est parce qu’il y a des progrès dans les engagements et décisions. « Depuis que nous avons repris en main cette coopération entre nos deux pays, beaucoup de conventions ont été signées », ajoute-t-il.

Pour ce qui est des « dossiers structurants » pour lesquels chacun des pays est engagé, notamment le projet d’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou, le président du Faso note que la Côte d’Ivoire a fait d’importants progrès et que des efforts sont consentis par le Burkina pour la même dynamique.
Même regard pour Alassane Dramane Ouattara, pour qui « les choses » se passent bien. « Nous continuerons de faire des progrès, nous sommes confiants », rassure le président ivoirien.

OL
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TAC 2018 : le Premier ministre burkinabè et son gouvernement sont arrivés à Yamoussoukro

LEFASO.NET | Par OL • mercredi 25 juillet 2018 à 23h57min

C’est accompagné d’une forte délégation de ministres, que le Premier ministre burkinabè, Paul Kaba Thiéba, est arrivé dans la soirée de ce mercredi 25 juillet 2018, dans la capitale politique ivoirienne, Yamoussoukro, où se sont ouverts depuis lundi (et ce, jusqu’au 27 juillet) les travaux du VIIème Traité d’Amitié et de coopération (TAC) Côte d’Ivoire-Burkina Faso. Le chef du gouvernement a été accueilli à sa descente d’avion par son homologue ivoirien, Amadou Gon Coulibaly.

TAC 2018 : le Premier ministre burkinabè et son gouvernement sont arrivés à Yamoussoukro

Il était 17h 15, lorsque le vol spécial Air burkina s’est immobilisé sur le tarmac de l’aéroport de la capitale politique ivoirienne, Yamoussoukro (située à environ 240 km d’Abidjan). C’est dans une ‘’ambiance fraternelle et amicale’’, que les deux gouvernements, avec à leur tête, les deux Premiers ministres, se sont retrouvés pour, une fois de plus, magnifier les liens entre les deux pays.
Pour Paul Kaba Thiéba et Amadou Gon Coulibaly, ce sont des retrouvailles après la dernière session en juillet 2017 à Ouagadougou.

Après les salutations d’usage, les deux Chefs de gouvernement ont eu un bref tête-à-tête avant de mettre le cap sur le pied-à-terre de la délégation burkinabè, hôtel président.
Mais avant, l’hôte, Paul Kaba Thiéba, a, dans une courte déclaration, réitéré la compassion et la solidarité du peuple burkinabè et son gouvernement au président Alassane Dramane Ouattara, au gouvernement et au peuple ivoirien, suite aux inondation du 19 juin 2018 qui ont fait 19 morts.

Il a ensuite témoigné à son homologue, ses reconnaissances et celles de son gouvernement pour la qualité de l’accueil qui leur a été réservé dans la capitale politique ivoirienne.
Puis, il a fait un bref rappel du TAC, qui célèbre cette année son dixième anniversaire. Pour lui donc, ces dix ans sont encore une occasion de plus pour célébrer et magnifier ce cadre qui vise à raffermir les liens entre les deux peuples.

‘’Les deux peuples sont liés non seulement par la géographie, l’histoire, mais aussi par la culture ; donc, des destins intimement liés’’, souligne-t-il en substance.
Cette session sera donc celle de bilan de la décennie d’existence ; faire ressortir les nouveaux enjeux et les perspectives « pour aller de l’avant ».

Selon Paul Kaba Thiéba, le souci reste, et demeure, de travailler à renforcer davantage les liens entre les deux peuples pour le progrès et leur bien-être. Il s’agit, par là, de promouvoir la paix entre les populations et faire « des deux pays, un espace unique au sein de l’Afrique de l’Ouest ».
Ouvert le lundi, 23 juillet avec les travaux des experts, le VIIème TAC, c’est aussi le Forum des hommes d’affaires ivoiro-burkinabè, demain, 26 juillet, qui sera co-présidé par les deux Premiers ministres. Le même jour, se tiendra également le conseil des ministres conjoint.

La VIIème conférence au Sommet du TAC, quant à elle, sera officiellement ouverte vendredi à la Fondation internationale pour la recherche de la paix Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro, en présence des deux Chefs d’Etat, Alassane Dramane Ouattara et Rock Kaboré, des deux Premiers ministres et les membres de leur gouvernement.

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1er Forum économique ivoiro-burkinabè : Une centaine d’entreprises ivoiriennes et burkinabè ce jeudi à Yakro pour « parler affaires »

LEFASO.NET | Par OL • mercredi 25 juillet 2018 à 11h00min

Pour la première fois depuis sa mise en place en juillet 2008, le Traité d’Amitié et de coopération (TAC) Côte d’Ivoire-Burkina Faso tiendra, effectivement, un forum des hommes d’affaires des deux pays. Ce jeudi, 26 juillet 2018 à l’hôtel président de Yamoussoukro, ces acteurs-clés de l’économique vont certainement se donner les moyens d’être, chacun et ensemble, une force pour non seulement l’épanouissement de leurs affaires, mais également pour le bonheur des populations de l’espace de leurs deux pays.

1er Forum économique ivoiro-burkinabè : Une centaine d’entreprises ivoiriennes et burkinabè ce jeudi à Yakro pour

Ce Forum a été annoncé pour la première fois lors de la dernière session du TAC, tenue en juillet 2017 à Ouagadougou avant d’être finalement ramené à cette année pour « raison de calendrier » (l’idée serait arrivée à la dernière minute à ladite session). Cette année, c’est la bonne, dira-t-on.

Mieux, considérée comme l’une des grandes innovations de ce TAC, cette assise économique sera co-présidée par les Premiers ministres ivoirien et burkinabè, Amadou Gon Coulibaly et Paul Kaba Thiéba.

Placé sous le thème « Développement des partenariats entre les secteurs privés ivoiriens et burkinabè : opportunités et défis », ce cadre vise un « double objectif » à savoir, renforcer les liens de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina, favoriser les échanges entre les chefs d’entreprise et opérateurs économiques des deux pays.

Conjointement organisée par les Chambres de Commerce et d’industrie des deux pays, cette tribune va enregistrer une « importante délégation d’hommes d’affaires burkinabè » à Yamoussoukro (Yakro) conduite par le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso (CCI-BF), Mahamadi Savadogo, alias Kadhafi.

« Ce forum permettra de renforcer davantage les relations ivoiro- burkinabè qui, du reste, se sont approfondies ces dernières années grâce aux travaux du TAC et à bien d’autres événements, en l’occurrence, le Forum AFRICALLIA dont la prochaine édition se tiendra à Abidjan en 2019 », souligne-t-on à la CCI-BF.

Le colloque s’articule autour de panels, de rencontres « B2B », de moments de réseautage et de séances en plénière.

Représentant des intérêts des entreprises commerciales, industrielles, la Chambre de commerce et d’industrie est, en principe, considérée comme le poumon de l’économie nationale. Dans un contexte global caractérisé donc par de nombreux défis, à la fois endogènes et exogènes, la conjugaison des efforts, l’harmonisation des vues pour regarder dans une même direction apparaissent comme un impératif pour continuer à être utilement efficace. D’où l’intérêt, à notre avis, de ce Forum des hommes d’affaires ivoiro-burkinabè.

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Coopération Ivoiro-burkinabè : Etat de lieux de grands projets d’infrastructures routières et ferroviaire

mardi 24 juillet 2018 à 23h46min

L’un des projets les plus audacieux du Traité d’Amitié et de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina (TAC) est sans doute l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou. Estimée à environ 1 200 milliards FCFA, l’infrastructure devra rendre rapide, le trafic routier, assurer une circulation plus aisée des personnes, des Biens, des productions agro-sylvo-pastorales du Burkina vers les zones maritimes de la Côte d’Ivoire. L’objectif visé à travers cette infrastructure routière est de renforcer l’intégration et d’améliorer les échanges économiques entre la Côte d’Ivoire et le Burkina. A l’heure du VIIème TAC, à quel stade est-on, exactement, avec ce projet, initialement prévu pour être opérationnel en 2020 ?

Coopération Ivoiro-burkinabè : Etat de lieux de grands projets d’infrastructures routières et ferroviaire

Les travaux des experts se sont achevés ce mardi soir, peu après 20 heures. Entamés la veille, ils ont consisté, entre autres, en l’évaluation des accords déjà signés. En six sessions, le TAC a enregistré plus de 70 accords dont celui portant construction de l’autoroute ralliant les deux capitales politiques, Yamoussoukro-Ouagadougou. Pour accompagner cette gigantesque infrastructure, des voies de désenclavement interne à chaque pays.

A ce jour, même s’il est quasiment impossible que la projection initiale pour son opérationnalisation en 2020 soit respectée, la cartographie générale affiche une certaine volonté de part et d’autre.
Ainsi, du côté ivoirien, l’évaluation révèle que pour le tronçon Yamoussoukro-Bouaké, le financement est acquis et les travaux ont démarré depuis le 2 octobre 2017. Sur cet itinéraire, la section allant de Yamoussoukro à Tiébissou (36,5 km) a acquis son financement (Banque islamique de développement) et les travaux ont démarré depuis le 2 octobre 2017 pour un taux d’avancement de 6% au mois de mai 2018.

La section Tiébissou-Bouaké, longue de 78,5km, sera réalisée par une entreprise chinoise et sur financement d’une banque chinoise (les installations de chantier sont en cours).
Sur l’axe Bouaké-Ferkéssédougou-Frontière du Burkina, le tronçon Bouaké-Ferkessédougou (250km) a acquis le financement des études (qui sont en cours) et la section Ferkessédougou-Frontière du Burkina, distante de 80 km a vu également le financement de ses études assuré par l’UEMOA.

Dans la partie burkinabè, l’axe Bobo-Ouaga, 333 km, toutes les études d’avant-projet sommaire et d’avant-projet détaillé sont achevées. Les travaux seront exécutés en mode PPP (partenariat public-privé) et la procédure de sélection d’un partenaire privé est en cours.
Pour la section allant de Bobo-Banfora-frontière ivoirienne, distant de 200 km, la procédure est également en cours.

A côté de l’autoroute, on note le volet lié à la réhabilitation, au renforcement et développement des réseaux routiers. Là également, les choses bougent ; le tronçon Bouaké-Ferkessédougou, long de 250 km, connaît un démarrage effectif des travaux de renforcement depuis février 2018.
Pour la section Ferkessédougou- Ouangolodougou, 40 km, les travaux sont achevés et la réception provisoire a eu lieu le 16 mai 2018.

Ouangolodougou-frontière Burkina (36 km) est au stade de financement pour le démarrage des travaux tandis que pour le tronçon Adzopé-pont Comoé, long de 78 km, les travaux sont achevés et la réception provisoire a été prononcée le 6 décembre 2017.
Les travaux du pont Comoé-Agnibilékro sont en cours et le financement est assuré par l’Union européenne.
Sur la section Bouna-Doropo-Frontière Burkina, 91 km, les travaux sont également en cours et doivent être achevés en décembre 2018.

Dans ce chapitre, et pour la route nationale 1 (RN1), Ouaga-Bobo, 358 km, les travaux de reconstruction des ouvrages de franchissement sur la section Sankoinsé-Boromo sont en cours.
La RN7 (qui part de Bobo à la frontière ivoirienne en passant par Banfora), longue de 155 km, et la RN11, Orodara-Banfora-Gaoua-Batié-Kpéré-Frontière ivoirienne, 365 km, bénéficient de cette détermination du gouvernement burkinabè.

La route départementale 131 (RD 131), Batié-Boussoukoula-Frontière ivoirienne, 28 km, et la RD 134, Kampti-Djigouè-Frontière Côte d’Ivoire, 70 km, connaissent des progrès vers leur réalisation.

Toujours au titre du transport, plus précisément la réhabilitation du réseau ferroviaire, les travaux du chemin de fer Abidjan-Kaya et son prolongement à Tambao ont été lancés le 4 décembre 2017 à Abidjan (capitale économique ivoirienne) en présence des deux gouvernements.
Tous ces chantiers seront passés au peigne fin par les deux chefs d’Etat, Alassane Dramane Ouattara et Roch Kaboré lors de la Conférence au sommet, ce vendredi, 27 juillet 2018.

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Compte rendu du conseil des ministres du mardi 24 juillet 2018

Compte rendu du conseil des ministres du mardi 24 juillet 2018

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE CINQ (05) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :
- deux décrets portant respectivement classement indiciaire et régime indemnitaire applicables aux fonctionnaires de la fonction publique hospitalière.
L’adoption de ces décrets permet au gouvernement de respecter ses engagements vis-à-vis des syndicats du ministère de la Santé.

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation :

- un décret portant création, attributions, composition et fonctionnement du Comité de suivi et de contrôle des Fondations.
L’adoption de ce décret permet au Comité de suivi et de contrôle des Fondations de remplir convenablement ses missions et de se conformer à la loi n°008-2017/AN du 23 janvier 2017 portant régime juridique applicable aux Fondations au Burkina Faso.
I.1.3. Pour le compte du ministère de l’Energie :

- un décret portant approbation des statuts de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL).
L’adoption de ce décret permet à la SONABEL de se conformer à la loi n°14-2017/AN du 20 avril 2017 portant réglementation générale du secteur de l’énergie, aux dispositions communautaires et réglementaires applicables aux sociétés d’Etat au Burkina Faso.

I.1.4. Pour le compte du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :
- Deux (02) décrets portant respectivement adoption du Plan d’industrialisation accélérée du Burkina Faso et création, attributions, organisation et fonctionnement du Secrétariat technique chargé du suivi de la mise en œuvre du Plan d’industrialisation accélérée du Burkina Faso.

L’adoption de ces décrets contribuera à la mise en place d’unités industrielles compétitives et à forte valeur ajoutée dans les filières porteuses de l’économie.
I.1.5. Pour le compte du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique :

- un rapport relatif à l’institution d’une Journée nationale de l’arbre (JNA).
La JNA se tiendra chaque premier samedi du mois d’août pour compter de l’année 2019. Cette journée vise à susciter une participation citoyenne à la restauration du couvert végétal par des actions de plantation, d’entretien et de protection d’arbres afin d’assurer la gestion durable des ressources naturelles et environnementales comme inscrite dans le Plan national de développement économique et social (PNDES).

Le Conseil a marqué son accord pour l’institution de cette Journée nationale de l’arbre au Burkina Faso.

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE

Pour le compte du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :
- un rapport relatif à trois (03) décrets portant respectivement création d’emplois, nomination d’Enseignants dans les emplois de Professeur titulaire et nomination d’Enseignants dans les emplois de Maître de conférences à l’Université Nazi BONI.
L’adoption de ce rapport permet la création de vingt-cinq (25) emplois repartis ainsi qu’il suit :

- trois (03) emplois de Professeur titulaire dont un emploi en Mathématiques appliquées à l’Unité de formation et de recherche en Sciences et techniques (UFR/ST), un emploi en Sciences halieutiques et un emploi en Zootechnie-nutrition et alimentation animales à l’Institut du développement rural (IDR) ;
- deux (02) emplois de Maître de Conférences dont un en Informatique à l’Ecole supérieure d’informatique (ESI) et un emploi en Mathématiques appliquées à l’Unité de formation et de recherche en Sciences et techniques (UFR/ST) ;

- vingt (20) emplois de Maître assistant et Maître assistant hospitalo-universitaire dont cinq (05) à l’Unité de formation et de recherche en Sciences et techniques (UFR/ST), deux (02) à l’Institut du développement rural (IDR), onze (11) à l’Institut des Sciences de la santé (IN.S.SA), un en informatique à l’Ecole supérieure d’informatique (ESI) et un en Sciences du langage à l’Institut universitaire de technologie (IUT).

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le Ministre des Affaires étrangères et de la coopération a informé le Conseil de l’ouverture prochaine de l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas à Ouagadougou au Burkina Faso.

Le Conseil se félicite de la reprise des relations diplomatiques avec ce pays.
II.2. Le Secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres a fait une communication relative à l’exploitation d’une plateforme électronique de gestion et de partage des dossiers en Conseil des ministres. Cette Plateforme sera mise en œuvre grâce à l’application « Dossiers électroniques du Conseil » (DEC) et permettra la mise à disposition de façon électronique des dossiers du Conseil des ministres au profit des ministères et institutions.

En outre cette plateforme électronique contribuera à réduire l’usage du papier et les charges dans l’administration publique et à protéger l’environnement.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

- Madame Jacqueline Anne Marie Christiane LOMPO, Mle 47 672 J, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Directrice générale du contrôle des marchés publics et des engagements financiers ;

- Monsieur Kalifa COULIBALY, Mle 57 201 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Agent comptable de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou ;
- Monsieur Boundi Aimé COULIDIATI, Mle 58 424 C, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique ;

- Monsieur Issa DIANDA, Mle 39 671 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique ;
- Madame Fatima TIEMTORE/SAMBO OUMAROU, Mle 59 633 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de l’Eau et de l’assainissement ;

- Madame Kilo Jacqueline KI/PARE, Mle 235 887 C, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de la Santé ;
- Monsieur Issouf KANON, Mle 104 812 Z, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRIORIALE ET DE LA DECENTRALISATION

- Monsieur Adama MOYENGA, Mle 208 059 F, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Responsable du Programme « Pilotage et soutien des services », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

- Monsieur Idrissa KOANDA, Mle 97 427 C, Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Responsable du Programme « Décentralisation » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des collectivités territoriales ;
- Monsieur Victorien Narcisse OUANGRAOUA, Mle 28 135 D, Administrateur civil, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Responsable du Programme « Administration du territoire » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’administration du territoire ;

- Monsieur Maxime BOUDA, Mle 28 170 X, Administrateur civil, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Responsable du Programme « Etat-civil » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la modernisation de l’Etat civil ;
- Monsieur Lazare YAGO, Officier, est nommé Responsable Programme « Protection civile » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la protection civile.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

- Monsieur Abdoulaye HEMA, Mle 104 426 X, Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Secrétaire général de l’Université Ouaga II ;
- Monsieur Sado TRAORE, Mle 46 281, Maître de conférences en mathématiques appliquées est nommé Professeur titulaire en Mathématiques appliquées à l’Unité de formation et de recherche en Sciences et techniques (UFR/ST) de l’Université Nazi BONI pour compter du 20 juillet 2017 ;

- Monsieur Aboubacar TOGUYENI, Mle 49 636, Maître de conférences en Sciences halieutiques, est nommé Professeur titulaire en Sciences halieutiques à l’Institut du développement rural (IDR) de l’Université Nazi BONI pour compter du 20 juillet 2017 ;
- Madame Valérie Christiane BOUGOUMA/YAMEOGO, Mle 74 838, Maître de conférences en Zootechnie-Nutrition et alimentation animales est nommée Professeur titulaire en Zootechnie-nutrition et alimentation animales à l’Institut du développement rural (IDR) de l’Université Nazi BONI pour compter du 20 juillet 2017 ;

- Monsieur Boureima SANGARE, Mle 204 417, Maître-assistant en Mathématiques appliquées est nommé Maître de conférences en Mathématiques appliquées à l’Unité de formation et de recherche en Sciences et techniques (UFR/ST) de l’Université Nazi BONI pour compter du 20 juillet 2017 ;
- Monsieur Tiguiane YELEMOU, Mle 110 981, Maître-assistant en Informatique est nommé Maître de conférences en Informatique à l’Ecole supérieure d’informatique (ESI) de l’Université Nazi BONI pour compter du 20 juillet 2017.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ALPHABETISATION

- Monsieur Ramani OUEDRAOGO, Mle 41 328 U, Professeur certifié, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Chargé de missions en remplacement de Monsieur Samdpawendé OUEDRAOGO ;
- Madame Bernadette YAMEOGO/NANA, Mle 20 106 R, Inspectrice de l’enseignement du 1er degré, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Conseiller technique en remplacement de Monsieur Issaka LANKOANDE.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

- Madame Téwendé Céline Alice Rosine KIBA KOUMARE, Mle 99 480 G, Pharmacien biologiste, catégorie P6, est nommée Directrice générale du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) ;
- Monsieur Assane OUANGARE, Mle 46 473 F, Médecin de santé publique, catégorie P6, classe terminale, 1er échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles ;
- Monsieur Ounanlini THIOMBIANO, Mle 53 732 P, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances du Centre hospitalier universitaire Souro Sanou.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE

- Monsieur Ismaël Somlawendé NACOULMA, Gestionnaire, est nommé Directeur général du Fonds de développement de l’électrification (FDE).
G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT
- Monsieur Soabou DIALLO, Mle 104 265 M, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR).

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,
Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l’ordre national

Affaires étrangères : 24 nouveaux diplomates pour « vendre le Burkina Faso »

LEFASO.NET | Par Tiga Cheick Sawadogo • mardi 24 juillet 2018 à 23h37min

Ils sont 24 élèves diplomates. Après deux ans dans le moule de l’Institut des hautes études internationales(INHEI), ils ont été jugés dignes d’enfiler leurs costumes de diplomates. Les impétrants ont reçu leurs parchemins de fin de formation dans la soirée du 24 juillet 2018 au ministère des affaires étrangères et de la coopération. La 7e promotion qui ira sur les chantiers de la diplomatie pour défendre les intérêts du Burkina, ont choisi pour parrain, Lassina Zerbo, secrétaire exécutif de l’Organisation du traité d’interdiction complet des essais nucléaires.

Affaires étrangères : 24 nouveaux diplomates pour « vendre le Burkina Faso »

La 7e promotion de l’Institut des hautes études internationales(INHEI) forte de 24 élèves diplomates est désormais opérationnelle. Ils ont passé deux ans à déchiffrer les arcanes de la diplomatie pour mieux maitriser ses méandres et disposer des armes nécessaires pour défendre les intérêts du Burkina Faso, ‘’vendre’’ le pays des hommes intègres dans un contexte sous régional et international avec de multiples enjeux stratégiques.

La « promotion 2018 : Tous engagés dans l’unité », est répartie en trois options. Une option politique internationale (13), Droit international (9), Economie et finance internationales (2). Foi du directeur général de l’INHEI, Didace Gampiné, c’est une bonne crue. « Si les années antérieures les résultats de l’INHEI ont été à la hauteur de nos attentes, pour cette année 2017-2018, ils le sont davantage », a-t-il noté avant d’expliquer que la promotion a fait un taux de succès de 100%.

Le directeur général a exhorté ses désormais anciens étudiants à garder la solidarité et la cohésion dont ils ont fait montre durant la formation. « Je vous invite à en faire une maxime et à travailler à ce qu’elles soient les gages de votre détermination à œuvrer pour la prospérité et pour le rayonnement du Burkina Faso dans le monde ».
Le représentant de la promotion Dramane Diabaté a, lui, témoigné sa gratitude à tous ceux qui ont œuvré à leur assurer une bonne formation.

A l’endroit du ministre des affaires étrangères et de la coopération, ils ont reconnu ses efforts consentis pour former des diplomates avertis, dotés de connaissances professionnelles en phase avec les impératifs du monde contemporain qui comprennent entre autres la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière, les changements climatiques, la promotion de la paix et de la sécurité internationale.

Le cours magistral du parrain

La 7e promotion a choisi comme parrain, le Docteur Lassina Zerbo, secrétaire exécutif de l’Organisation du traité d’interdiction complet des essais nucléaires. Dans un discours écouté comme une parole d’évangile, aussi bien par ses filleuls que par le public, le parrain n’a pas été avare en conseils pour avoir une carrière réussie.
Viser l’intérêt national avant tout, au nom de l’amour pour la patrie, cultiver l’humilité, avoir toujours la vertu en bandoulière, éviter la routine qui assèche l’âme, être passionné par ce que l’on fait, rester solidaire sans quoi aucun succès n’est envisageable…
Ce sont entre autres valeurs cardinales enseignées par le parrain à ses filleuls pour qu’ils aient une longue et fructueuse carrière professionnelle. En tout cas, il s’est dit disponible, à tout faire, dans la limite de ses moyens pour que la 7e promotion qui a tous les atouts selon lui, soit une référence.

Selon le ministre Alpha Barry, la promotion est beaucoup attendue parce des diplomates, le Burkina n’en a pas à revendre. Il a, pour sa part, invité ceux qu’il a appelé « les vendeurs du Burkina Faso », à être pointus dans tous les domaines, être cultivés sur leur pays, pour bien le défendre partout où ils seront appelés. En toile de fond, il s’agit de cultiver une diplomatie du développement.

Des doléances pour une formation de qualité

Le représentant de la promotion n’a pas manqué de formuler des doléances pour l’amélioration des conditions de formation des élèves de l’INHEI. Dramane Diabaté a plaidé entre autres pour l’accompagnement effectif et soutenu des inscrits sur titre dans leurs démarches d’insertion sur le marché de l’emploi ; la nécessité de rendre progressivement opérationnel le site de l’INHEI avec les commodités d’études adaptées à l’apprentissage, la restauration des stages dans les ambassades du Burkina Faso au profit des élèves.

Dans la même lancée, le directeur général de l’Institut, Didace Gampiné a exhorté les autorités à allouer des crédits afin de permettre de poursuivre la réalisation des infrastructures telles que le centre d’excellence, le logement et le restaurant. Il a en outre demandé l’acquisition d’un car de plus grande capacité, dans la perspective d’accueillir, à partir de la rentrée prochaine, les stagiaires des cycles B et C à l’INHEI.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 18 juillet 2018

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 18 juillet 2018

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE HUIT (08) RAPPORTS.
I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

-  un décret portant création de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP).
La création de l’ANRP permet de renforcer le cadre réglementaire du secteur pharmaceutique au Burkina Faso et de se conformer aux recommandations de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA) et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

-  une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt n° CBF 1291 01 C conclu le 29 mars 2018 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et l’Agence française de développement (AFD) pour le financement du Projet d’agriculture contractuelle et transition écologique (PACTE).
Le PACTE vise à satisfaire la demande alimentaire par le développement de l’agriculture contractuelle, l’intensification agro-écologique et la professionnalisation des acteurs.

D’un coût global de 38,5 millions d’euros soit 25,254 milliards de FCFA, ce projet est financé par l’Etat burkinabè, les bénéficiaires, l’AFD et l’Union européenne.
I.1.3. Pour le compte du ministère de la Santé :
-  un décret portant approbation des statuts particuliers de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP).

L’adoption de ce décret permet à l’ANRP de remplir efficacement ses missions et de se conformer aux dispositions du décret n°010-2014-615/PRES/PM/MEF/MS du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de santé (EPS).
-  un rapport relatif à l’adoption du document de Politique sectorielle santé (PSS) 2018-2027.

La PSS se décline selon la vision suivante : « un meilleur état de santé possible pour l’ensemble de la population à travers un système de santé nationale accessible, performant et résilient à l’horizon 2027 ». Elle vise l’amélioration de l’accès aux services de santé et aux soins de qualité, la disponibilité et la bonne gestion des ressources en santé, la baisse significative des morbidités liées aux maladies transmissibles et non transmissibles ainsi que la réduction de la mortalité maternelle et infantile.

I.1.4. Pour le compte du ministère de l’Energie :

-  un rapport relatif à un projet d’acquisition et d’installation de « Backups solaires » en faveur des ménages, PME/PMI : prêt solaire à taux zéro-crédit revolving.
Les « Backups solaires » sont des armoires énergétiques hybrides, mobiles et faciles à installer. Ce projet vise à compléter l’approche « constructions de grandes centrales photovoltaïques raccordées au réseau et projets dans le milieu rural à travers l’électrification solaire décentralisée par des systèmes in/off Grid ».

Ce projet permettra à terme de réduire la subvention de l’Etat à la SONABEL et de créer des conditions d’équilibre des comptes de cette société.
Le coût global du projet dans sa phase pilote est estimé à deux milliards cinq cent dix millions trente-quatre mille quatre cent quatre-vingt-dix-huit (2 510 034 498) FCFA HT.

I.1.6. Pour le compte du ministère des Ressources animales et halieutiques :
-  un décret portant création, attributions, composition et fonctionnement du Comité national de la pêche et de l’aquaculture.
L’adoption de ce décret permet au Comité national de la pêche et de l’aquaculture de remplir efficacement ses missions.

-  un décret portant classement du Plan d’eau de Samendéni en périmètre halieutique d’intérêt économique (PHIE) et modalités de sa gestion.
Ce décret vise à assurer une gestion durable des ressources halieutiques du Plan d’eau de Samendéni à travers la cogestion.
L’adoption de ce décret permet de conformer le Plan d’eau de Samendéni au décret n°2012-1065/PRES/PM/MEDD/MATDS du 31 décembre 2012 portant classement de plans d’eau en Périmètres halieutiques d’intérêt économique et modalités de leur gestion.

I.1.7. Pour le compte du ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille :
-  un décret portant attributions, organisation et fonctionnement du Comité national de lutte contre la pratique de l’excision.
L’adoption de ce décret permet au Comité national de lutte contre la pratique de l’excision de remplir efficacement ses missions.

I.2. AU TITRE DE LA DYNAMISATION DES SECTEURS PORTEURS POUR L’ECONOMIE ET L’EMPLOI, LE CONSEIL A ADOPTE

Pour le compte du ministère de l’Eau et de l’assainissement :

-  un rapport relatif à l’approbation des résultats de l’appel d’offres international n°2017-013T/MEA/SG/DMP du 20/12/2017 pour le recrutement d’entreprises en vue des travaux d’aménagement de 1500 ha de périmètres irrigués sur les sites de Séguéré, de Niéguéma et de Bossora pour le compte du Programme de développement intégré de la vallée de Samendéni (PDIS).
Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

- lot 1 : Groupement d’entreprise SGTI/ATP pour l’aménagement du site de Séguéré pour un montant de sept milliards cinq cent onze millions deux cent mille six cent soixante-un (7 511 200 661) FCFA TTC avec un délai d’exécution de vingt (20) mois hors saison des pluies.
- lot 2 : Entreprise SNCE pour l’aménagement du site de Niéguéma pour un montant de onze milliards cent quatre-vingt-un millions six cent quatre-vingt-dix-neuf mille neuf cent soixante-un (11 181 699 961) FCFA TTC avec un délai d’exécution de vingt (20) mois hors saison des pluies.

- lot 3 : Groupement d’entreprises SGTM/SFT pour l’aménagement du site de Bossora pour un montant de treize milliards cinq cent quarante-cinq millions quatre-cent-trente-six mille trois cent quatre-vingt-huit (13 545 436 388) FCFA TTC avec un délai d’exécution de vingt (20) mois hors saison des pluies.
Le montant total des attributions s’élève à trente-deux milliards deux cent trente-huit millions trois cent trente-sept mille dix (32 238 337 010) FCFA TTC.
Le financement est assuré par le budget de l’Etat.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération a fait au Conseil une communication relative à la tenue à Ouagadougou les 1er et 2 août 2018 d’un séminaire régional de haut niveau à l’attention des premières dames des pays africains membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI). Ce séminaire entre dans le cadre de la sensibilisation sur la lutte contre le cancer et les programmes de plaidoyer dans les pays africains respectifs.

Il a également informé le Conseil de la tenue à Yamoussoukro du 23 au 27 juillet 2018 du 7ème Traité d’amitié de coopération (TAC) Burkina Faso – Côte d’Ivoire.
II.2. Le ministre de l’Economie, des finances et du développement a fait au Conseil une communication relative à l’optimisation de la gestion du parc automobile de l’Etat.

Le Conseil a instruit le ministre en charge du dossier à poursuivre les réflexions afin de proposer des mesures de bonne gouvernance pour une gestion efficace, rationnelle et génératrice d’économie pour le budget de l’Etat.
II.3. Le ministre de l’Intégration africaine et des burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil une communication relative aux conclusions des travaux du Forum national de la diaspora tenu du 11 au 13 juillet 2018 à Ouagadougou.

Le Conseil se réjouit de la tenue de ce rendez-vous et félicite les représentants des Burkinabè vivant à l’extérieur pour leur brillante participation.
II.4. Le ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière a fait au Conseil une communication relative à la réhabilitation de l’aéroport international de Ouagadougou.

Le Conseil a instruit les ministres concernés à finaliser les études afin de permettre une prise des décisions appropriées.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL

-  Monsieur Karamoko OUATTARA, Mle 225 032 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur d’administration des finances.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

-  Monsieur Paoua N’Songo Paul NIKIEMA, Mle 41 589 C, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Président de la Chambre nationale de discipline des mandataires judiciaires ;
-  Madame Haoua BARRO, Mle 47 703 E, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Membre de la Commission nationale de contrôle des mandataires judiciaires.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT :

-  Monsieur Marcel KY, Mle 19 706 U, Inspecteur du trésor, catégorie A1, 10ème échelon, est nommé Agent comptable de la Maison de la culture de Bobo-Dioulasso ;
-  Monsieur Léopold ZOMA, Mle 34 024 U, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Agent comptable de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC).

D. AU TITRE DU MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

-  Monsieur Souleymane PINDE, Mle 84 774 E, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
-  Monsieur Brahima SOULAMA, Mle 58 226 E, Attaché de santé en épidémiologie, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

-  Monsieur Issa SAWADOGO, Mle 52 110 F, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur général des productions animales ;
-  Monsieur Lassané PERCOMA, Mle 256 984 T, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur général de l’insectarium de Bobo-Dioulasso ;
-  Madame Nicole Noëlie BOULSA/NIKIEMA, Mle 33 994 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directeur financier et comptable du Fonds de développement de l’élevage (FODEL) ;
-  Monsieur Sidbéouindin KADIOGO, Mle 19 275 R, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Directeur provincial des Ressources animales et halieutiques du Soum.

– III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs et d’un Président aux Conseils d’administration du Fonds d’appui à la promotion de l’emploi (FAPE) au titre du ministère de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles.
La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Faso.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l’ordre national

Compte rendu du Conseil des ministres du vendredi 13 juillet 2018

Compte rendu du Conseil des ministres du vendredi 13 juillet 2018

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE QUATRE (04) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère des Affaires étrangères et de la coopération :
-  un décret portant révocation du Consul honoraire du Burkina Faso à Naples, en République italienne.

L’adoption de ce décret permet de mettre fin aux fonctions de Monsieur Jacopo FRONZONI précédemment Consul honoraire du Burkina Faso à Naples, en République italienne, nommé par décret n°2007-585/PRES/PM/MAECR/MEF du 25 septembre 2007.
-  un projet de loi portant autorisation d’adhésion du Burkina Faso à l’Accord sur la création de l’Institut mondial de la croissance verte (Global Green Growth Institute (GGGI)), adopté le 20 juin 2012 à Rio de Janeiro au Brésil.

Mis en place lors de la Conférence Rio+20 des Nations Unies sur le développement durable, l’Institut mondial de la croissance verte est une organisation internationale dont l’objectif est de soutenir et de promouvoir une croissance économique forte, inclusive et durable dans les pays en développement et les économies émergentes.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.1.3. Pour le compte du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation :
-  un projet de loi portant modification de la loi n°014-2001/AN du 03 juillet 2001 portant Code électoral.
Ce projet de loi vise à apporter des modifications relatives aux pièces servant à l’inscription sur la liste électorale et au vote, à la tenue du référendum et la mise en œuvre des dispositions relatives au vote des Burkinabè de l’extérieur.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.1.5. Pour le compte du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :
-  un décret relatif à la régularisation des prises de participation des sociétés d’Etat dans le capital social d’autres entreprises.
L’adoption de ce décret permet la régularisation des prises de participation des sociétés d’Etat dans le capital social d’autres entreprises conformément à l’article 4 de la loi n°25/99/AN du 16 novembre 1999 portant réglementation générale des sociétés à capitaux publics.

II. COMMUNICATION ORALE

II.1. Le ministre des Sports et des loisirs a fait au Conseil une communication relative à l’organisation du Tour cycliste international du Faso qui se déroulera du 26 octobre au 04 novembre 2018.
Neuf (09) régions vont accueillir l’édition 2018 sur une distance totale de 2 273 Km.
Cette 31ème édition connaitra deux (02) innovations majeures à savoir l’arrivée d’une étape à Bolgatanga au Ghana et l’épreuve du « contre la montre », Sabou-Koudougou sur une distance de 35 km. Ces deux innovations placent le Tour cycliste international du Faso dans la catégorie 2.1, catégorie des plus grands tours cyclistes africains.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

-  Madame Félicienne Marie Pélagie KONSEIBO/TIENDEBEOGO, Mle 57 728 L, Commissaire divisionnaire de Police, catégorie I, 14ème grade, 3ème échelon, est nommée Secrétaire permanent du Comité national de lutte contre la drogue (SP/CNLD) ;
-  Monsieur Touma-Tinanté HIEN, Mle 19 338 D, Commissaire principal de Police, 4ème échelon, est nommé Directeur de la Police des frontières ;
-  Monsieur Zei SINARI, Mle 27 542 P, Commissaire de Police, est nommé Directeur régional de la Police nationale du Centre-Nord.

B. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION

-  Madame Kissé Windé Sidar TIONO, Mle 236 369 B, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Consul adjoint du Burkina Faso à Paris ;
-  Monsieur Moumini GUIGUENDE, Mle 105 217 R, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé deuxième Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Tripoli en Libye.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

-  Monsieur Wêndenmanegdé Yves Justin KINDA, Mle 510 619 A, Juriste, est nommé Directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU).

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ALPHABETISATION

-  Monsieur Moussa TRAORE, Mle 86 235 Z, Conseiller pédagogique de l’enseignement secondaire, catégorie P, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’enseignement général post-primaire et secondaire ;
-  Monsieur Wendwaoga Olivier BAGRE, Mle 247 668 P, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la prospective et de la planification opérationnelle ;
-  Monsieur Renaud Fulbert KORSAGA, Mle 40 646 F, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la formulation des politiques ;

-  Monsieur Abdouramane Karim SERE, Mle 37 37 155 A, Ingénieur des travaux statistiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur du suivi, de l’évaluation et de la capitalisation.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRAULIQUES

-  Madame Marie Joseph NITIEMA, Mle 83 972 W, Traductrice, 7ème échelon, est nommée Chargé de missions ;
-  Madame Aïssata WEREME/NDIAYE, Mle 24 003 U, Chargée de recherche, catégorie P3, grade terminal, classe exceptionnelle, 3ème échelon, est nommée Conseiller technique ;

-  Monsieur Issa SORGHO, Mle 24 166 B, Ingénieur socio-économiste, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
-  Monsieur Antoine COMPAORE, Mle 111 118 P, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
-  Monsieur Brahima SORGHO, Mle 241 858 C, Enseignant-Chercheur, catégorie P3, 2ème échelon, est nommé Directeur général de la Société d’exploitation des phosphates du Burkina ;

-  Monsieur Pascal SOUBEIGA, Mle 25 134 Y, Conseiller d’agriculture, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur général des productions végétales ;
-  Monsieur Moussa OUATTARA, Mle 31 888 N, Ingénieur agronome, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Chargé d’études ;
-  Monsieur Oumarou SAWADOGO, Mle 33 774 K, Ingénieur agronome, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de la vulgarisation et de la recherche-développement ;

-  Monsieur Abdoulaye DAO, Mle 207 970 S, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de département de la planification et du suivi évaluation du Secrétariat exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire ;
-  Monsieur Remy PALE, Mle 254 890 J, Conseiller en étude et analyse, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chef de département de la résilience et de l’assistance alimentaire au Secrétariat exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire ;

-  Monsieur Cyr Gustave SANON, Mle 31 897 K, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture et des aménagement hydrauliques de la Boucle du Mouhoun ;
-  Madame Kadidia DORO/DAO, Mle 245 345 W, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Directrice régionale de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques du Centre ;

-  Monsieur Ibréima OUEDRAOGO, Mle 25 156 P, Conseiller d’agriculture, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques du Centre-Est ;
-  Monsieur Yacouba NANGO, Mle 31 892 R, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques du Centre-Nord ;

-  Monsieur Dométieké John Herman HIEN, Mle 91 388 E, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques du Centre-Ouest ;
-  Madame Georgette OUEDRAOGO/KIENTIGA, Mle 26 852 C, Ingénieur agronome, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice régionale de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques du Centre-Sud ;
-  Monsieur Julien OUEDRAOGO, Mle 91 385 G, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques des Hauts-Bassins ;

-  Monsieur Sissandébé Albert TRAORE, Mle 25 604 J, Ingénieur de conception en vulgarisation agricole, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques du Sud-Ouest.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION ET DE L’INSERTION PROFESSIONNELLES

-  Monsieur Albert SANOU, Mle 91 689 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF).

G. AU TITRE MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

-  Monsieur Samdpawendé OUEDRAOGO, Mle 42 258 S, Instituteur principal, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
-  Monsieur Hamidou LOMPO, Mle 97 695 M, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Office national des aires protégées (OFINAP).

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
- de l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE) au titre du ministère de l’Energie ;
- de l’Agence nationale d’encadrement des exploitations minières artisanales et semi mécanisées (ANEEMAS) au titre du ministère des Mines et des carrières.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Faso. Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,
Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l’ordre national

Coopération : L’ambassade de France au Burkina lance le projet « La ruche »

LEFASO.NET | Par Dimitri Ouédraogo • mardi 10 juillet 2018 à 08h30min

L’ambassadeur de France au Burkina Faso Xavier Lapeyre de Cabanes, a procédé, ce lundi 9 juillet 2018, au lancement du projet « La ruche », à Ouagadougou. Elle se veut comme la maison des jeunes talents au Burkina. En son sein, il y a désormais trois opérateurs de services. Ce sont Campus France, France Volontaire et l’Institut de recherche et de développement. « La ruche » est une promesse faite par le président français, Emmanuel Macron, lors de son passage à Ouagadougou. La cérémonie de lancement des activités du projet s’est tenue devant un parterre d’invités dont le maire de Ouagadougou, Armand Beouindé.

Coopération : L’ambassade de France au Burkina lance le projet « La ruche »
Chose promise, chose due. Le président Macron, lors de son passage dans la capitale burkinabè, avait promis un lieu d’échanges pour les jeunes. Ce lieu, il le voulait « comme le point de la mobilité croisée, qui est accessible à tous, en plein cœur de Ouagadougou. Elle rassemblera toutes initiatives à destination de la jeunesse et permettra non seulement de l’accueillir mais de réussir, d’étudier, de faire, d’entreprendre, de s’informer, de se projeter vers le reste du monde ».C’est désormais fait. Ce lundi 9 juillet 2018, l’ambassadeur de France au Burkina a procédé au lancement des activités du projet dénommé « La ruche ».

Elle regroupe en son sein, selon le diplomate, trois opérateurs. Il s’agit d’abord de Campus France. C’est une agence dédiée à ceux qui envisagent de poursuivre leurs études supérieures en France. Campus France a pour but de les accompagner dans leurs démarches. Ensuite, il y a France Volontaire. Elle accueille, forme, informe et accompagne la jeunesse solidaire et engagée, tout en mettant à sa disposition un espace de travail partagé pour les acteurs du volontariat international. Enfin il y a l’Institut de recherche pour le développement, qui permet des échanges de connaissances.

Le nouveau siège de ces trois operateurs donne au public l’accès à des espaces idéaux pour travailler de manière mobile dans un contexte propice aux rencontres et aux interactions sociales. Selon Hélène Guehenneux, chargée de l’innovation à l’Institut de recherche, « La ruche » va accompagner plus de 20 000 jeunes dans leurs démarches académiques, leur orientation professionnelle et l’émergence de leurs projets innovants pour faciliter leur insertion professionnelle.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

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