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Attaque terroriste à Moscou : Le gouvernement condamne cet acte « ignoble et inhumain »

Dans un communiqué en date du 22 mars 2024, le Burkina Faso a exprimé sa compassion et sa solidarité au peuple russe, touché vendredi par une attaque terroriste ignoble et inhumaine, ayant coûté la vie à des innocents dans une salle de spectacle à Moscou.

Selon ledit communiqué c’est avec consternation que le gouvernement burkinabè a appris l’attaque lâche et barbare perpétrée ce 22 mars 2024, dans une salle de spectacle à Moscou, en Russie.

« Le Gouvernement condamne avec la plus grande fermeté cet acte ignoble et inhumain qui a coûté la vie à d’innocents citoyens et blessé de nombreux autres.

Le Gouvernement du Burkina Faso exprime sa compassion et ses sincères condoléances aux familles des victimes, au Gouvernement et à l’ensemble du peuple russe. Il formule le vœu que les auteurs de ces odieux assassinats répondent de leurs actes.

Le Gouvernement et le peuple burkinabè sont solidaires du Gouvernement et du peuple ami de la Fédération de Russie. Ils demeurent engagés à bâtir avec eux et tous les peuples épris de paix et de liberté, un monde débarrassé de la terreur et de la violence aveugle », lit-on dans le communiqué.

Ci joint le communiqué.

Lefaso.net

Coopération Burkina-Chine : Pékin fait un don de 81 véhicules

Bonjour DAMOCLES,
Je ne fais jamais ça, mais ici, il y a un tel malentendu, que je me sens obligé de reprendre de grandes parties de mon post, car, à la lecture de votre réponse, qui défend quasiment intégralement le même point de vue, il semble évident que vous avez mal interprété.
En effet, la seule chose que j’incrimine ici est : « depuis quand le donataire se retrouve-t-il honoré de sa main tendue ? »
Ensuite je conclus de la même manière que vous : « Que l’on reconnaisse que l’on en a bien besoin et que l’on remercie humblement, d’accord. »
Donc, plutôt que d’essayer de me convaincre de ce que j’affirme déjà, appliquez vous donc à m’expliquer pourquoi il faudrait « s’en auto-honorer…? », car ça, je ne l’ai toujours pas compris, malgré vos diverses interventions.

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 20 mars 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 20 mars 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 25 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Fédérale d’Allemagne auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Dietrich BECKER, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Fédérale d’Allemagne auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant modification de la loi n°032-2021/AN du 25 juin 2021 portant régime juridique et institutionnel du Partenariat Public-Privé (PPP) au Burkina Faso.

Le Burkina Faso fait recours à des mécanismes alternatifs ou innovants de financement des grands projets d’investissement parmi lesquels le Partenariat public-privé, d’où l’importance de placer le PPP sous une plus forte autorité d’orientation stratégique et d’impulsion en vue d’accélérer la mise en œuvre de projets économiques d’envergure et à fort impact social.

Cette loi modificative comporte des innovations. Il s’agit :

- du rattachement de la commission PPP au Conseil présidentiel d’orientation et de suivi du Bureau national des Grands projets du Burkina (BN-GPB) ;

- de la suppression de l’Unité de Partenariat public-privé et du transfert de ses attributions majeures au département en charge de la promotion et de la gestion des projets PPP de la direction exécutive du Bureau national des Grands projets du Burkina.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

Le second rapport est relatif à un projet de loi portant création, organisation et fonctionnement du Bureau national des Grands projets du Burkina (BN-GPB).

La création du Bureau national des Grands projets du Burkina vise la mise en place d’un dispositif institutionnel de pilotage des initiatives présidentielles et des projets à caractère stratégique.

La création de cet établissement permettra notamment d’assurer l’unicité de gestion des initiatives présidentielles et d’identifier, concevoir et réaliser des projets à impacts socio-économiques utiles et résilients.

Les innovations majeures de ce projet de loi portent sur :

- le changement du statut du BN-GPB avec son érection en un organisme de développement à statut particulier ;

- l’extension des missions du BN-GPB à celles de l’Unité de Partenariat public-privé et de la commission de Partenariat public-privé ;

- la prise en charge de tous les projets Partenariat public-privé par le BN-GPB.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.

Le premier décret porte approbation des statuts particuliers du Fonds de souveraineté alimentaire dénommé « DUMU KA FA » (DKF).

Le fonds DKF est un établissement public de l’Etat classé dans la catégorie des fonds nationaux de financement. Ce fonds a été créé dans le cadre de la réalisation de l’Offensive agropastorale et halieutique 2023-2025.

L’adoption de ce décret permet au Fonds de souveraineté alimentaire dénommé « DUMU KA FA » de se doter de textes règlementaires pour accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2014-610/PRES/PM/MEFP du 24 juillet 2014 portant statut général des fonds nationaux.

Le deuxième décret porte création, composition, attributions, organisation et fonctionnement du Conseil national de sécurité alimentaire (CNSA).
Ce décret est une relecture du décret n°2003-670/PRES/PM/MAECR/
MAHRH/MFB/MEDEV du 31 décembre 2003 portant adoption du cadre général de coopération Etat-Partenaires en matière de sécurité alimentaire et instituant le Conseil national de sécurité alimentaire (CNSA).

Cette relecture vise à consacrer le leadership de l’Etat en matière de sécurité alimentaire et à prendre en compte de nouveaux acteurs de la Politique nationale de sécurité alimentaire ainsi que de nouveaux facteurs de vulnérabilité tels que l’insécurité, les pandémies et les épizooties.

Le CNSA est l’instance de réflexion et d’orientation qui assure la supervision de la mise en œuvre des documents de politiques de référence en matière de sécurité alimentaire. Il est l’unique cadre de référence pour les interventions dans le domaine de la sécurité alimentaire.

L’adoption de ce décret permet au Conseil national de sécurité alimentaire de remplir efficacement ses missions.

Le troisième décret porte approbation des statuts particuliers du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA).

Ce décret est une relecture du décret n°2019-0462/PRES/PM/MCIA/
MINEFID/MAAH du 16 mai 2019 portant approbation des statuts particuliers du CBA.

Les changements majeurs du nouveau décret concernent notamment le recentrage de la mission principale du CBA sur le développement des activités de la filière anacarde et sa mise sous tutelle technique du ministère en charge de l’agriculture.

L’adoption de ce décret permet au Conseil burkinabè de l’anacarde de se doter de textes règlementaires en vue d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2014-614/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère économique.

Le quatrième décret porte dissolution de l’Association dénommée Centrale d’approvisionnement en intrants et matériels agricoles (CAIMA).
Le Gouvernement dans sa politique agricole a mis en place la Centrale d’approvisionnement en intrants et matériels agricoles sous la forme d’une association non confessionnelle destinée à l’acquisition, la gestion et la distribution d’intrants et de matériels agricoles.

Après quatre (04) années de fonctionnement, la CAIMA a failli à sa mission d’utilité publique malgré la participation et l’appui de l’Etat. Son fonctionnement a révélé des contre-performances avec un risque de paralysie du secteur agricole pouvant compromettre l’atteinte de la sécurité alimentaire.

Le Conseil a donc décidé de la dissolution de la Centrale d’approvisionnement en intrants et matériels agricoles et de la mise en place d’une nouvelle structure pour répondre aux attentes du secteur agricole.

Le cinquième décret porte approbation des statuts particuliers de la Société burkinabè d’intrants et de matériels agro-pastoraux, en abrégé SOBIMAP.
L’adoption de ce décret permet à la SOBIMAP de se doter de textes règlementaires en vue d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2000-189/PRES/PM/MCIA du 17 mai 2000 portant statut général des sociétés d’Etat.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté un décret portant création d’une société d’Etat, dénommée Société burkinabè d’intrants et de matériels agro-pastoraux, en abrégé SOBIMAP.

La SOBIMAP a pour missions d’assurer l’approvisionnement régulier du pays en intrants et en matériels agricoles à travers leur acquisition, leur gestion et leur distribution.

De façon spécifique, la SOBIMAP est chargée :

- d’assurer la disponibilité des intrants et du matériel agricole sur le marché national ;

- d’assurer la qualité des intrants et du matériel agricole mis à la disposition des producteurs ;

- d’assurer la disponibilité des intrants et du matériel agricole à des prix raisonnables ;

- d’assurer le stockage des intrants et du matériel agricole ;

- de constituer un stock de sécurité d’intrants et de matériels agricoles ;

- d’organiser le système de distribution des intrants et du matériel agricole ;

- de développer tout partenariat utile en matière d’approvisionnement en intrants et en matériel agricole du pays ;

- de faciliter la prise de décisions par les autorités compétentes pour la régulation du marché des intrants et du matériel agricole ;

- de mener toute opération commerciale ou industrielle, mobilière, financière, civile, se rattachant directement ou indirectement à l’objet social ou à tout objet similaire ou connexe susceptible de faciliter le développement de la société.

L’adoption de ce décret permet la création de la Société burkinabè d’intrants et de matériels agro-pastoraux, conformément au décret n°2000-189/PRES/PM/MCIA du 19 mai 2000 portant statut général des sociétés d’Etat.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant renouvellement du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de la Société des Mines de Sanbrado (SOMISA) SA dans la commune de Boudry, province du Ganzourgou, région du Plateau-Central.

Le permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or, objet du renouvellement couvre une superficie de 25,89 km² et a une durée de vie de cinq (05) ans pour une production totale attendue de 26,22 tonnes d’or.

En termes de retombées socio-économiques, la mine va générer au profit du budget de l’Etat des taxes et redevances minières estimées à 40 464 000 000 F CFA et 26 774 319 194 F CFA comme dividendes. La contribution au Fonds minier de développement local s’élève à 8 092 800 000 F CFA. L’exploitation de cette mine permettra également la création et le maintien de 1 380 emplois pour les nationaux.

Le Conseil a marqué son accord pour le renouvellement du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de la Société des mines de Sanbrado (SOMISA) SA.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant octroi d’un permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or à la société TOEGA SA dans la commune de Boudry, province du Ganzourgou, région du Plateau-Central.

Le permis d’exploitation, objet de cet octroi couvre une superficie de 10,93 km² et a une durée de vie de huit (08) ans pour une production totale de 16,04 tonnes d’or.

La mine va générer au profit du budget de l’Etat des recettes estimées à 31 343 551 525 F CFA en termes de royalties et 5 720 000 000 F CFA comme dividendes. La contribution au Fonds minier de développement local s’élève à 4 840 000 000 F CFA. L’exploitation de cette mine permettra la création de 110 emplois pour les nationaux.

Le Conseil a marqué son accord pour l’octroi du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or à la société TOEGA SA.

Le troisième rapport est relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement retrait du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de Inata de la société Afro Turc Inata SA et de grande mine de manganèse de Tambao de la société Afro Turc Tambao SA.

Le 25 avril 2023, l’Etat burkinabè a cédé ses actifs miniers de grande mine d’or de Inata à la société Afro Turc Inata SA et de grande mine de manganèse de Tambao à la société Afro Turc Tambao SA.

Depuis la cession de ces actifs, les sociétés Afro Turc Inata SA et Afro Turc Tambao SA n’ont procédé à aucun règlement des sommes dues à l’Etat burkinabè, malgré les interpellations et les mises en demeure de 90 jours qui leur ont été adressées, ce qui constitue un manquement de ces sociétés à leurs obligations telles qu’elles résultent de l’article 3 des contrats de cession.

Le Conseil a donc décidé du retrait des permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de Inata de la société Afro Turc Inata SA et de grande mine de manganèse de Tambao de la société Afro Turc Tambao SA pour leur rétrocession à de nouveaux investisseurs.

Le quatrième rapport est relatif à un projet de loi portant Code minier du Burkina Faso.

Ce projet de loi est une relecture de la loi n°036-2015/CNT du 26 juin 2015 portant Code minier du Burkina Faso et son modificatif, la loi n°012-2023/ALT du 25 juillet 2023.

Cette relecture vise à disposer d’un instrument juridique solide et actualisé pour mieux encadrer le secteur minier et générer davantage de recettes au profit de l’Etat.

La nouvelle législation consacre plusieurs innovations au nombre desquelles :

- la prise en compte de la commercialisation de l’or et des autres substances ;

- la contribution des sociétés minières d’exploitation à la constitution de la réserve nationale d’or ;

- l’obligation faite aux entreprises d’exploitation minière d’ouvrir leur capital social aux investisseurs burkinabè ;

- la modification du Fonds minier de développement local en Fonds minier de développement désormais affecté au financement des projets de développement endogène et des plans communaux de développement ainsi qu’au financement du Fonds de soutien patriotique ;

- le renforcement du pouvoir des agents dans le suivi et le contrôle des activités minières ;

- l’augmentation de la participation de droit de l’Etat au capital des sociétés d’exploitation pour l’octroi d’un permis d’exploitation de grande ou de petite mine qui passe de 10 à 15%.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

Le Conseil a adopté un décret portant organisation des évaluations des apprentissages dans les structures d’éducation non formelle.
Ce décret est une relecture du décret n°2015-684/PRES-
TRANS/PM/MENA/
MESS/MEF/MJFPE du 29 mai 2015 portant organisation des évaluations des apprentissages dans les structures d’éducation de base non formelle.

Les innovations majeures du décret portent entre autres sur :
- l’évaluation certificative, désormais organisée dans chaque Circonscription d’éducation de base (CEB) en tenant compte du nombre de candidats ;
- les épreuves communes pour tous les candidats sur le territoire national ;
- la délivrance des relevés de notes, des attestations et duplicata établis par le Chef de la circonscription de base, président du jury.

L’adoption de ce décret permet d’assurer la qualité, la fiabilité et l’objectivité de l’évaluation certificative, de contribuer à la valorisation des langues nationales burkinabè et d’offrir des opportunités d’emplois aux apprenants.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à la célébration de la deuxième édition du Mois du Patrimoine burkinabè qui se tient du 18 avril au 18 mai de chaque année au Burkina Faso.

Placée sous le très haut patronage de Son Excellence Monsieur le Président de la Transition, Chef de l’Etat, l’édition 2024 a pour thème « l’éducation au patrimoine, facteur de cohésion sociale au Burkina Faso ».

Le Mois du Patrimoine burkinabè vise à promouvoir les nombreux espaces culturels et les différents musées du pays.

Cette deuxième édition prendra en compte la découverte de l’histoire et le riche patrimoine national à travers diverses activités notamment le lancement du Mois du Patrimoine burkinabè au Musée national et l’installation des ambassadeurs du Patrimoine burkinabè.

II.2. Le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a fait au Conseil une communication relative à l’instauration des Classes alternées d’urgence (CAU).

Les Classes alternées d’urgence sont une approche consistant en une utilisation alternée des infrastructures éducatives et du matériel pédagogique par une classe décomposée en plusieurs cohortes. Chaque cohorte est encadrée par un ou plusieurs enseignants. L’alternance peut également concerner les classes d’un établissement déplacé sur le site d’un établissement hôte ou tout autre espace sécurisé d’apprentissage.

L’objectif des classes alternées d’urgence est d’assurer la continuité éducative des élèves déplacés internes dans les zones à forts défis sécuritaires et les zones de repli.

La mise en place des classes alternées d’urgence permettra de garantir l’accès et le maintien du plus grand nombre d’élèves déplacés internes dans le système éducatif à travers une gestion plus efficace des infrastructures existantes et du personnel.

II.3. Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil une communication relative à la gestion de la desserte en eau potable des centres à faibles ressources en eau pendant la période chaude de l’année 2024.

La desserte en eau potable de l’année 2024 se caractérise par un accroissement des besoins en eau des populations dans les centres gérés par l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), surtout en période de forte chaleur et de faiblesse dans la mobilisation des ressources en eau.

Pour répondre à ces fortes sollicitations des besoins en eau potable et favoriser un cadre de vie sain pour chaque Burkinabè, le Gouvernement, à travers l’Office national de l’eau et de l’assainissement a mis en place un Plan d’atténuation.
Il s’agit entre autres :

- du renforcement d’au moins cinquante (50) forages productifs dans plus de 20 centres ;

- de l’acquisition de vingt (20) groupes électrogènes de production et de secours dans les centres ;

- de la réalisation des extensions des réseaux d’eau potable dans certains centres ;

- de la mise en œuvre de la distribution alternée afin d’assurer une distribution efficiente de la ressource en eau disponible.

La mise en œuvre effective de ces actions va permettre au cours de la période chaude 2024, d’accroître la capacité journalière de production de près de 12 000 m3 ce qui correspond à environ 260 000 personnes supplémentaires desservies au quotidien.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

- Monsieur Mahama WONGO, Mle 245 198 F, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’Administration des finances à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM).

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

- Monsieur Amidou KARAMBIRI, Mle 83 950 D, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Conseiller technique du Gouverneur chargé des questions relatives à la formation professionnelle, à la jeunesse et à l’emploi de la région du Centre-Ouest.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Préfets de département :
Province du Noumbiel :

- Monsieur Issoufou SORY, Mle 260 039 J, Administrateur civil, département de Batié.
Province du Poni :

- Monsieur Siaka OUATTARA, Mle 279 331 F, Administrateur civil, département de Gaoua ;

- Monsieur B. Clément HIEN, Mle 212 012, Secrétaire administratif, département de Loropéni.

C. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

- Monsieur Pakanbédiba Geoffroy OUEDRAOGO, Mle 200 463 C, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de Cabinet du ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur chargé de la Coopération régionale ;

- Monsieur Lassané KIEMTORE, Mle 40 812 U, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Institut des hautes études internationales (INHEI).

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

- Monsieur Marcel DA, Mle 95 843 E, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur général des productions animales ;

- Monsieur Guiadoma Ludovic Prosper Arsène YIGO, Mle 254 842 U, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 077 « Economie agricole », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la promotion de l’économie rurale (DGPER) ;

- Monsieur Sié Jean de Dieu DA, Mle 216 851 P, Ingénieur halieute, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la pêche.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

- Monsieur Aimé Sévérin KIMA, Mle 57 454 L, Chargé de recherche, catégorie P3, grade initial, 1er échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Valorisation des résultats de la recherche et des innovations », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et des innovations (ANVAR) ;

- Madame Windkouni Haoua Eugenie MAIGA, Mle 249 122 J, Enseignant-chercheur, catégorie P, 3ème échelon, est nommée Responsable du Programme 063 « Fourniture des services sociaux aux étudiants », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale du Conseil à l’orientation universitaire et des bourses ;

- Monsieur Potiandi Serge DIAGBOUGA, Mle 41 639 G, Directeur de recherche, catégorie P1, classe exceptionnelle, 3ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 064 « Recherche scientifique et technologique », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la recherche et de l’innovation ;

- Monsieur Kiswendsida Jean Paul KYELEM, Mle 208 057 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Responsable du Programme 065 « Pilotage et soutien aux services militaires de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

- Monsieur Aly SAVADOGO, Mle 110 923 A, Professeur titulaire, catégorie P1, classe intermédiaire, 1er échelon, est nommé Responsable du Programme 062 « Enseignement supérieur », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’enseignement supérieur.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

- de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC), du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) et du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;

- de la Société de développement intégré du pôle de croissance de la vallée du Sourou ( SOUROUPOLE_SEM) et de l’Ecole nationale de formation agricole (ENAFA) de Matourkou au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;

- de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) et de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC) au titre ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;

- du Fonds national de solidarité et de résilience sociale (FNS-RS) au titre du ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille ;

- de la Société nationale de cartons et d’emballages du Burkina (SONACEB) et de Vivo Energy (Ex Burkina & Shell) au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises ;

- des Sociétés minières SAHELIAN MINING SA, BURKINA MINING COMPANY SA, NORDGOLD ZINIGMA SA, OREZONE BOMBORE SA, NETIANA MINING COMPANY SA, TOEGA SA, BOUERE DOHOUN GOLD OPERATION SA, BISSA GOLD SA, KIAKA SA, RIVERSTONE KARMA SA, SEMAFO BOUNGOU SA et SEMAFO BURKINA SA au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières ;

- de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.

Il a également procédé à la nomination d’Administrateurs au Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de la météorologie (ANAM) au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.

Le Conseil a aussi procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI), de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC), du Fonds national de solidarité et de résilience sociale (FNS-RS) et de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF).

A. MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL ADMINISTRATIF DE L’ISTIC

- Monsieur Ramamba ZOUNDI, Mle 212 045 V, Assistant en sciences et techniques de l’information et de la communication.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES STAGIAIRES DE L’ISTIC

- Monsieur Konwoman Rufin PARE, Mle 211 788 J, Assistant en sciences et techniques de l’information et de la communication, pour la durée de son mandat de Délégué général.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Baba HAMA, Enseignant, Administrateur représentant le personnel enseignant au Conseil d’administration de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le troisième décret renouvelle le mandat de Monsieur Dramane KONATE, Mle 35 153 V, Enseignant, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme au Conseil d’administration du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le quatrième décret renouvelle le mandat de Monsieur Dramane KONATE, Mle 35 153 V, Enseignant, Président du Conseil d’administration du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le cinquième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :
- Monsieur Thèodore LOUGUE, Mle 225 097 W, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques :

- Monsieur Etienne BATIOBO, Mle 288 406 A, Ingénieur de conception en informatique.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES ACTEURS PRIVES DE LA CULTURE

Au titre du Groupe des réseaux associatifs et des acteurs du livre (GRAAL) :

- Monsieur François KOMBASSERE, Journaliste-écrivain.

Au titre de la Confédération nationale de la culture :
- Monsieur Pinguedwendé Hermann Ozias KAFANDO, Producteur.

Au titre de la Fédération nationale du cinéma et de l’audiovisuel du Burkina Faso (FNCA-BF) :

- Madame Bomsoya Augusta PALENFO, Artiste-comédienne-actrice.
Au titre de la Fédération nationale du théâtre du Burkina (FENATHE-B) :

- Madame Lionelle Edoxi GNOULA, Artiste-interprète de cinéma.
Au titre de l’Union nationale des acteurs de la musique :
- Monsieur Adama OUEDRAOGO, Artiste musicien.

B. MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Oui DIOMA, Mle 91 685 H, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre de la Primature au Conseil d’administration de la Société de développement intégré du pôle de croissance de la vallée du Sourou (SOUROUPOLE_SEM) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Dieudonné TRAORE.

Le second décret nomme Monsieur Jean SAMBA, Mle 255 854 F, Technicien supérieur en agriculture, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de l’Ecole nationale de formation agricole (ENAFA) de Matourkou pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Abou TRAORE.

C. MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Kisito TRAORE, Mle 49 531 Y, Ingénieur de conception en informatique, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques au Conseil d’administration de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le deuxième décret nomme Monsieur Kisito TRAORE, Mle 49 531 Y, Ingénieur de conception en informatique, Président du Conseil d’administration de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Yaya TRAORE, Mle 241 860 R, Enseignant-chercheur, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques au Conseil d’administration de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le quatrième décret nomme Monsieur Yaya TRAORE, Mle 241 860 R, Enseignant-chercheur, Président du Conseil d’administration de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

D. MINISTERE DE LA SOLIDARITE, DE L’ACTION HUMANITAIRE, DE LA RECONCILIATION NATIONALE, DU GENRE ET DE LA FAMILLE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national de solidarité et de résilience sociale (FNS-RS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

- Monsieur Alphonse TOUGOUMA, Mle 51 174 N, Inspecteur du trésor.
Au titre du ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille :

- Monsieur Rahitaba Désiré Romain COMPAORE, Mle 53 480 G, Administrateur des affaires sociales ;

- Monsieur Lassané DANGO, Mle 91 668 J, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

- Monsieur Jean Marie KI, Mle 117 032 N, Inspecteur du travail.

Au titre du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :

- Madame Rasmata OUEDRAOGO, Mle 44 006 F, Inspecteur de l’enseignement secondaire.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité :

- Monsieur Koudougou Abel ZONGO, Officier supérieur des Forces armées nationales.

Au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur :

- Monsieur Jhon Franklin Ismaël SORGHO, Mle 226 284 T, Conseiller en gestion des ressources humaines.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU FNS-RS

- Monsieur Aly TAPSOBA, Mle 282 810 S, Administrateur des affaires sociales.

Le second décret nomme Monsieur Alphonse TOUGOUMA, Mle 51 174 N, Inspecteur du trésor, Président du Conseil d’administration du Fonds national de solidarité et de résilience sociale (FNS-RS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

E. MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Seydou ZEI, Mle 303 455 C, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises au Conseil d’administration de la Société nationale de cartons et d’emballages du Burkina (SONACEB) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Nazaire THIOMBIANO.

Le second décret nomme Madame Managawendé Safiata BOUDA/OUEDRAOGO, Mle 345 075 G, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises au Conseil d’administration de Vivo Energy (Ex Burkina & Shell) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Issaka ZOUNGRANA.

F. MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté douze (12) décrets.

Le premier décret nomme Madame Mamounata NOUGTARA, Mle 314 383 S, Conseiller en études et analyses, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière SAHELIAN MINING SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Mathias BAGRE.

Le deuxième décret nomme Monsieur Koudnoaga Roger ZOUNGRANA, Mle 117 421 E, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière BURKINA MINING COMPANY SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Madame Abzèta LINGANI.

Le troisième décret nomme Monsieur Souleymane COULIBALY, Mle 233 935 A, Ingénieur des travaux de la géologie et des mines, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière NORDGOLD ZINIGMA SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Idrissa OUEDRAOGO.

Le quatrième décret nomme Monsieur Oussoufom GOUBA, Mle 277 611 M, Professeur certifié des lycées et collèges, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière OREZONE BOMBORE SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Wendinmi Laurent KABRE.

Le cinquième décret nomme Madame Binta TRAORE/OUEDRAOGO, Mle 229 844 Y, Administrateur civil, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière NETIANA MINING COMPANY SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Nicolas KAGAMBEGA.

Le sixième décret nomme Madame Safiétou TAPSOBA, Mle 259 728 S, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière TOEGA SA pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le septième décret nomme Monsieur Baba Ahmed COULIBALY, Mle 518 502 M, Ingénieur électromécanicien, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière BOUERE DOHOUN GOLD OPERATION SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Leban Marc DABIRE.

Le huitième décret nomme Monsieur Sambo OUEDRAOGO, Mle 226 266 R, Conseiller en gestion des ressources humaines, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière BISSA GOLD SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Oumarou MANDE.

Le neuvième décret nomme Monsieur Patoingnimi Arsène TIENDREBEOGO, Mle 358 753 W, Ingénieur de la géologie et des mines, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière KIAKA SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur K. Emmanuel YAMEOGO.

Le dixième décret nomme Monsieur Abdoulaye KOURAOGO, Mle 315 023 B, Conseiller en études et analyses, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière RIVERSTONE KARMA SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Mamadou SAGNON.

Le onzième décret nomme Monsieur Sougrounoma Fidèle SAWADOGO, Mle 358 763 G, Ingénieur des mines et de la géologie, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière SEMAFO BOUNGOU SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Banséli YONLI.

Le douzième décret nomme Madame Sanata BONDO/SEMDE, Mle 358 752 H, Ingénieur des mines et de la géologie, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière SEMAFO BURKINA FASO SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Mambagari COMBARI.

G. MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme Madame Lalinmanéguéba Nadège SOMDA/OUEDRAOGO, Mle 118 836 C, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF) pour une dernière période de trois (03) ans.

Au titre de la Primature :

- Monsieur Mahamady Isaac ROUAMBA, Mle 211 787 V, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente.

Au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi :

- Madame Hamapi dit Emilie OUEDRAOGO/TAMINY, Mle 119 292 T, Inspecteur du trésor.

Le troisième décret renouvelle le mandat de Madame Hamapi dit Emilie OUEDRAOGO/TAMINY, Mle 119 292 T, Inspecteur du trésor, Présidente du Conseil d’administration de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF) pour une dernière période de trois (03) ans.

H. MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de la météorologie (ANAM) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière :

- Madame Mariam TANOU, Mle 231 300 T, Attaché en études et analyses.
Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :
- Monsieur Réné TASSEMBEDO, Mle 208 083 V, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :

- Monsieur François Xavier Wendkouni BAHIRE, Mle 202 539 Y, Inspecteur des eaux et forêts ;

- Monsieur Gérard ZONGO, Mle 248 053 W, Conseiller en études et analyses.
Au titre du ministère de la Santé et de l’hygiène publique :

- Madame Anta ZIDA, Mle 314 705 M, Médecin spécialiste en santé publique.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité :

- Monsieur Haïdara Moctar TABORE, Officier des Forces armées nationales.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Assane TAMBOURA, Mle 75 670 P, Conseiller des affaires étrangères, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur au Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de la météorologie (ANAM) pour une dernière période de trois (03) ans.

Espace CEDEAO : Le Pr Abdoul Karim Saïdou analyse la politique communautaire de paix et de sécurité de l’institution

« L’Afrique face à ses défis : logiques du passé et dynamiques actuelles », c’est le thème sous lequel s’est déroulé le colloque international de l’Université Joseph Ki-Zerbo (UJKZ), les 14 et 15 mars 2024 à Ouagadougou. Parmi les communicants, figurait le Pr Abdoul Karim Saïdou. Enseignant-chercheur en sciences politiques à l’Université Thomas Sankara (UTS), il a présenté sa communication sur « La politique communautaire de paix et de sécurité dans l’espace CEDEAO : entre essoufflement et perspectives de réinvention ».

Intitulée « La politique communautaire de paix et de sécurité dans l’espace CEDEAO : entre essoufflement et perspectives de réinvention », la communication du Pr Abdoul Karim Saïdou s’est articulée autour trois principaux points. Elle a d’abord donné un aperçu sur l’historique de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ensuite montré la tendance à l’essoufflement de la politique de la CEDEAO, et enfin abordé ses stratégies de réinvention ou de réforme.
Le Pr Abdoul Karim Saïdou a dans son introduction, souligné les difficultés auxquelles fait face aujourd’hui la CEDEAO, marquée par une crise de légitimité au regard des manifestations dans les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES). Alors qu’elle est l’organisation régionale la plus dynamique. Ce qui est donc paradoxal, poursuivra-t-il, avant d’évoquer l’historique de l’institution.

Historique de la CEDEAO

Pr Abdoul Karim Saïdou rappelle que la CEDEAO a été créée en 1975 avec un agenda essentiellement économique, qui a tenté d’élargir son domaine d’intervention pour s’adapter aux différents défis sécuritaires. C’est dans ce cadre qu’un certain nombre de textes ont vu le jour, affirme-t-il. « Déjà à partir de 1978, parmi les textes adoptés, il y a eu le protocole d’assistance mutuelle en matière de défense. Il y a eu aussi l’adoption en 1999, du mécanisme de gestion, de prévention et de règlement des conflits. Nous avons également l’architecture de paix et de sécurité. Parce qu’avec la création de l’Union africaine (UA), il a été mis en place une politique communautaire de sécurité au niveau panafricain. Et la politique de défense de la CEDEAO est appelée à s’inscrire dans l’architecture africaine de paix et de sécurité », a relaté le professeur agrégé en sciences politiques.

Dans ce processus de recherche de la stabilité et de la sécurité au sein de l’espace ouest-africain, il ajoute qu’un protocole additionnel au mécanisme de 1999 a été adopté en 2001. Il s’agit du protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance, fait-il savoir. Selon lui, cette politique communautaire de paix et de sécurité, se définit comme étant l’ensemble des stratégies que la CEDEAO élabore ou a élaboré et met en œuvre pour assurer la stabilité et la sécurité.

Pour l’enseignant-chercheur de l’université Thomas Sankara, la question se pose de savoir comment rendre compte du déficit de mise en œuvre de cette politique communautaire de paix et de sécurité, surtout face à la crise de légitimité que traverse la CEDEAO. Dans la dynamique d’expliquer cette situation, Pr Abdoul Karim Saïdou va relever l’essoufflement de la politique de paix et de sécurité de la CEDEAO, en abordant notamment les stratégies de contournement de sa politique communautaire. Mais aussi, en montrant en quoi cette politique est historiquement dépassée.

« L’agenda en matière de démocratie et de bonne gouvernance de la CEDEAO, s’inscrit dans sa politique de sécurité », Pr Abdoul Karim Saïdou, enseignant-chercheur en sciences politiques à UTS

Les règles communautaires contournées

Ainsi, en s’appuyant sur l’idée de contournement, il s’agit de montrer, affirme-t-il, comment les acteurs étatiques contournent les règles communautaires, notamment en matière de démocratie et de bonne gouvernance. « Lorsque l’armée prend le pouvoir par la force et met en place un régime militaire, ce sont là des stratégies ouvertes qui sont en train d’être banalisées. En tout cas avec le retour des coups d’État, depuis celui du Mali en 2020. Il y a aussi le coup d’État incrémental. C’est ce que les politistes appellent les processus d’autocratisation, c’est-à-dire les processus de démantèlements subtils de la démocratie. Les coups d’État de type incrémental sont beaucoup plus difficiles à identifier et à sanctionner », a indiqué Pr Saïdou.

Pour illustrer ses propos au sujet des coups d’État de type incrémental, il fait cas de la réforme du système partisan opérée par le président Patrice Talon au Bénin. Cette réforme a abouti, soutient Pr Saïdou, à l’exclusion des partis de l’opposition. Après donc l’adoption de ladite réforme, le Bénin s’est retrouvé avec un Parlement monologue constitué de deux partis qui soutenaient l’action du président Talon, renchérit-il. Aujourd’hui, souligne-t-il, le Bénin n’a que trois partis dans son paysage politique dont un seul appartient à l’opposition.

Ce que vient ainsi d’expliquer Pr Saïdou, estime-t-il, sont des pratiques tellement subtiles, qu’il est extrêmement difficile de les identifier et les sanctionner, comme cela se fait pour les coups d’État, qui sont une méthode classique de remise en cause de la démocratie. La tension est palpable entre les aspirations à la paix et à la sécurité et les défis concrets auxquels est confrontée la CEDEAO. Sa présentation a suscité un vif intérêt parmi les participants.

La politique dépassée de la CEDEAO

En se focalisant sur l’idée du dépassement de la politique de paix et de sécurité de la CEDEAO, l’expert en sciences politiques fait allusion à la brigade régionale que l’organisation est censée mettre en place en Afrique de l’Ouest, dans le cadre de l’opérationnalisation de l’architecture africaine de paix et de sécurité. Pour lui, le mécanisme de sécurité qu’il y avait avec l’ECOMOG, qui est intervenu en Sierra Leone, mais aussi au Liberia, devrait être remplacé justement par une brigade régionale. Il explique qu’en principe, dans le cadre de la subsidiarité, en cas de crise en Afrique de l’Ouest, c’est normalement cette brigade régionale qui devrait intervenir sous le commandement du Conseil de paix et de sécurité de l’UA.

Cependant, cette force en attente reste jusqu’à présent, toujours non opérationnelle, fait-il remarquer. Il montre ensuite, que le deuxième élément attestant l’idée du dépassement, est l’hybridation des conflictualités. « Si vous prenez l’intervention de la CEDEAO en Sierra Leone et au Liberia, le Nigéria a pris sur lui la responsabilité de déployer une force avec ses ressources qui a été entérinée plus tard par le Conseil de sécurité des nations unies. Ce qu’il faut préciser, c’est qu’à cette époque-là, on avait affaire à des forces armées plus ou moins régulières : les forces officielles contre les forces rebelles. Et l’ECOMOG s’est imposé comme une force d’interposition, amenant les deux parties à négocier autour d’une table de dialogue », a relaté Pr Saïdou.

Aujourd’hui, ce modèle d’intervention sécuritaire ne peut s’appliquer au contexte actuel, signale-t-il. Car les attaques terroristes auxquels font face les pays de la sous-région, sont des conflits asymétriques. Le Pr Saïdou affirme alors, que le système mis en place dans le cadre de l’architecture africaine de paix et de sécurité, n’est plus adapté à la nature des défis sécuritaires actuels, étant des conflits beaucoup plus hybrides.

Malgré les efforts déployés, Pr Saïdou montre que les multiples crises qui secouent la région, telles que les conflits frontaliers, les insurrections terroristes et les tensions politiques, révèlent les limites des approches existantes.

« Je suis surpris quand je vois sur les réseaux sociaux des gens faire des commentaires en disant que la CEDEAO a été créée par des militaires comme si le contexte de 1975 est le même qu’aujourd’hui »

Les tentatives de réinvention par le haut

Cependant, face à ces limites évoquées de la CEDEAO, l’enseignant-chercheur dit avoir observé des tentatives de réinvention ou de réforme de la politique de l’institution régionale. Cela se constate, commente-t-il, dans deux principaux sens : le haut et le bas. En effet, Pr Saïdou relève avoir observé par le haut, une tentative de modification du protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance.

« Il y a eu d’autres tentatives qui ont avorté en 2015 et en 2021, où les chefs d’État ont décidé de réviser le protocole pour insérer une clause limitative du nombre de mandats présidentiels. Parce qu’effectivement, l’un des problèmes constitue celui des troisièmes mandats, quand après deux mandats, on trouve des prétextes pour réviser la constitution ou adopter une nouvelle constitution et remettre les compteurs à zéro. Donc, la CEDEAO a tenté en 2015 d’insérer cette disposition dans le protocole qui n’a pas marché à cause du véto de la Gambie et du Togo. Ça ne marchera pas non plus lorsqu’elle l’a essayé une seconde fois en 2021, à cause des vétos de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Togo », a-t-il retracé.

Pr Saïdou fait savoir que dans l’espace CEDEAO, les décisions se prennent à l’unanimité, concernant les institutions. Ce qui explique qu’un seul pays puisse bloquer une réforme. Il en déduit alors que cette tentative de modification du protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance par le haut, n’a donc pas porté ses fruits. Pr Saïdou mentionne avoir aussi observé par le haut, une prolifération des offres de sécurité concurrentes, telles que le G5 Sahel, plus récemment l’AES, la Force mixte multinationale créée par l’Autorité du bassin du lac Tchad, l’Initiative d’Accra, etc. L’expert en sciences politiques confie que les États ont trouvé d’autres alternatives en créant des forces de façon ponctuelle pour relever les défis sécuritaires face à l’incapacité de la CEDEAO en matière de l’opérationnalisation de la Force en attente, et à mettre en œuvre l’architecture de paix et de sécurité.

« Depuis des années, la CEDEAO a toujours fait l’objet de tentative d’influence de la part de la France, avec ses principaux alliés que sont la Côte d’Ivoire et le Sénégal »

Les tentatives de réinvention par le bas

Dans le développement de son analyse, le communicant dit observer aussi des tentatives de réinvention ou de réforme de la politique de la CEDEAO depuis le bas. Cela se manifeste, illustre-t-il, notamment par les mouvements des populations au Niger, au Mali et au Burkina Faso pour demander un changement substantiel de sa politique « Sur le plan sécuritaire, on voit également des citoyens qui prennent en charge les services publics de la sécurité, avec les groupes d’autodéfense qui se sont développés au Burkina Faso, au Mali et ailleurs. On assiste donc à une sorte de démonopolisation de cette fonction régalienne, à savoir la sécurité publique. En s’appuyant sur une analyse rigoureuse des dynamiques régionales et des leçons tirées des expériences passées, le Pr Saïdou a tracé les contours d’une nouvelle vision pour la politique de paix et de sécurité au sein de la communauté.

En conclusion, Pr Abdoul Karim Saïdou retient que la CEDEAO est confrontée à une crise de légitimité secrétée par l’érosion de ses capacités d’action. Il révèle que l’organisation régionale fait face à la crise la plus sérieuse. Au regard de ce fait, il estime que l’on est en droit de se poser la question de savoir, si l’on n’est pas dans une rupture stratégique au sein de l’espace ouest-africain. À son avis, l’incapacité de la CEDEAO à garder sa cohésion, à mettre en œuvre ses propres politiques communautaires, et l’émergence des acteurs d’en bas, notamment la société civile, conduit à démonopolisation des questions régaliennes, de défense et de sécurité.

Pour lui, la portée historique de ces évènements mérite d’être analysée dans la durée. Mais l’on peut observer, de son interprétation, une politique essoufflée et dépassée de la CEDEAO avec des tentatives de réinvention. Cependant, conclut-il, l’avenir dira si ces tentatives vont aboutir à une refondation ou à un éclatement de la CEDEAO.

La communication du Pr Abdoul Karim Saïdou a été un moment marquant de ce colloque international, mettant en lumière les enjeux cruciaux auxquels est confrontée la CEDEAO et proposant des pistes de réflexion pour surmonter les obstacles en bâtissant un avenir plus stable et prospère pour la région.

<p class="note" data-mc-autonum="Note: « >Lire aussi : Colloque international sur l’Afrique : Les participants recommandent la rédaction d’un ouvrage retraçant l’histoire du Burkina

Hamed Nanéma
Lefaso.net

Jeux olympiques Paris 2024 : L’ambassade de France au Burkina Faso encourage les athlètes burkinabè autour d’un cocktail

En perspective des Jeux Olympiques Paris 2024, la France avec ces différentes ambassades s’activent pour la réussite de cet évènement planétaire. Au Burkina Faso, après des séances de footing, de fitness et de self-défense dans la matinée, l’ambassade de France a organisé un cocktail pour célébrer et encourager les athlètes qui défendront les couleurs du Burkina Faso lors de ces Jeux Olympiques. Ces activités entrent dans le cadre de la préparation des Jeux Olympiques Paris 2024, et sont organisées par les représentations diplomatiques françaises dans le monde, en partenariat avec l’ONG française « Terre des jeux » et d’autres partenaires locaux.

Un cocktail a été offert aux participants

Tout comme les activités sportives de la matinée, le cocktail de la soirée a connu la participation du double champion du monde de triple saut, Hugues Fabrice Zango, du dernier vainqueur du Tour du Faso, Paul Daumont et de bien d’autres personnalités.
« La France a décidé d’organiser aujourd’hui un relais qui s’intitule 24h de sport avec le réseau de nos 138 ambassades avec des décalages horaires dans diverses parties du globe. C’était une manière symbolique de marquer le début de cette campagne de préparation des jeux olympiques et de mettre la pression à Hugues Fabrice Zango (rires) pour qu’il se rende compte qu’il n’a plus le temps, il faut qu’il s’y mette, qu’il s’y prépare activement. L’objectif de ce cocktail, c’est de se réunir autour des valeurs qui sont partagées par tous, des valeurs olympiques, de solidarité humaine, culturelle. Aux jeux olympiques, il n’y a plus de race, de religion, de politique, ce sont des champions qui sont là pour défendre les couleurs de leurs pays, pour aller chercher le graal. Le sport, c’est quelque chose qui doit nous réunir et nous permettre d’aller encore plus loin », a indiqué Philippe Duporge, chargé d’affaires par intérim de l’ambassade de France au Burkina Faso.

A gauche, Philippe Duporge, chargé d’affaires par intérim de l’ambassade de France au Burkina Faso et à droite, le double champion du monde burkinabè de triple saut, Hugues Fabrice Zango

Pour lui, il y aura un dispositif qui sera mis en place pour accompagner les athlètes burkinabè qui prendront part à ces jeux olympiques. « A priori, il n’y aura pas de difficultés pour aller à Paris, aux Jeux Olympiques », a-t-il lancé.

Quelques responsables de l’ambassade de France au Burkina Faso

Hugues Fabrice Zango, présent à cette soirée s’est montré plutôt confiant pour Paris 2024. « Il y a énormément d’attentes de la part des différents athlètes lorsque nous préparons de grandes échéances comme les jeux olympiques. Pour moi quand on me parle des jeux olympiques, c’est presque sans pression. Pour ma part, la préparation se passe plutôt bien (…). Gagner un championnat du monde, c’est extrêmement important mais gagner les jeux olympiques qui sont mythiques, c’est encore quelque chose de plus grand, de juste incroyable. J’espère pouvoir faire résonner le Ditanyè (l’hymne national du Burkina Faso) sur la première marche du podium au stade de France très bientôt. En attendant, je compte également sur vos différents soutiens. Dites-vous que je mettrai tout en œuvre pour gagner effectivement les Jeux Olympiques. Et le plan, il est déjà en marche. Il a déjà été exécuté à pratiquement 99%. Le 1% qui reste, c’est le jour J et ça sera le 9 août 2024. J’espère que vous serez en prière avec moi pour que nous essayons d’écrire quelque chose d’incroyable pour le Burkina Faso, pour l’Afrique, pour le futur, pour la jeunesse », a déclaré le double champion du monde de triple saut.

Vue des participants à ce cocktail

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

Coopération : Le Burkina Faso et la Belgique mutualisent leurs efforts en faveur d’une résilience socioéconomique

Le ministre en charge de l’économie, Dr Aboubakar Nacanabo, a lancé les activités du programme de coopération entre le Burkina Faso et le Royaume de Belgique lors d’un atelier à Ouagadougou le jeudi 14 mars 2024. Il était aux côtés de l’ambassadeur du Royaume de Belgique au Burkina, Jean Jacques Quairiat, et du directeur pays de l’Agence belge de développement (ENABEL), Danny Denolf.

La convention pour la mise en œuvre du programme de coopération a été signée le 25 octobre 2023 pour une durée de quatre ans allant du 1er novembre 2023 au 31 octobre 2027.

Le programme de coopération a mobilisé des fonds entièrement financés par la Belgique à hauteur de 34,5 millions d’euros, soit environ 22 630 516 500 de francs CFA.

Cette coopération bilatérale a pour objectif principal de renforcer la résilience socioéconomique, d’améliorer l’accès aux services sociaux de base et de promouvoir la cohésion sociale des populations vulnérables, en particulier des femmes, des jeunes et des personnes marginalisées au Burkina Faso.

À entendre l’ambassadeur du Royaume de Belgique, la matérialisation de ce programme ne sera envisageable qu’avec la participation de toute la population burkinabè ; ce qui engrangera par la même occasion des résultats positifs.

Cette coopération bilatérale a pour principal objectif le renforcement de la résilience socio-économique

« Lorsque nous nous donnons des objectifs comme la résilience socioéconomique, l’accès aux services sociaux de base et que nous avons des valeurs aussi transversales que la gouvernance locale, la cohésion sociale, la prévention et gestion des conflits, ce qui est attendu au bout de ces quatre années, c’est qu’effectivement nous puissions voir nos attentes se concrétiser. Nous ne pouvons pas tout seul. Donc la condition préalable, c’est de pouvoir se retrouver dans un partenariat avec un Burkina mobilisé », a lancé l’ambassadeur du Royaume de Belgique, Jean Jacques Quairiat.

Le ministre en charge des finances n’a pas manqué de remercier le Royaume de Belgique pour toutes les réalisations qu’il a eu à mettre en place au profit du Burkina ; ce qui traduit le soutien de la Belgique au Burkina surtout dans ces moments difficiles.

« Nous apprécions fortement cette coopération et également nous constatons que la coopération telle que déclinée s’aligne parfaitement avec le plan d’action pour la stabilisation et le développement. Ce qui montre que les actions sont vraiment coordonnées avec ce que nous faisons ici au niveau du gouvernement. À ce titre, nous ne pouvons que fortement apprécier ces interventions et demander toujours au Royaume de Belgique de continuer d’insister sur la nécessité de réaliser des services sociaux de base au profil des populations et également leur permettre de réaliser des activités génératrices de revenus. Cela est très important pour renforcer la résilience des populations sur le terrain », s’est exprimé le ministre en charge de l’économie, Aboubakar Nacanabo.

Le programme de coopération a été entièrement financé par le Royaume de Belgique à hauteur de 22.630.516.500 FCFA

Pour mener à bien les objectifs fixés pour ce nouveau programme, sa mise en œuvre se concentrera sur deux interventions territoriales et multisectorielles. La première intervention, intitulée « Soutien à la résilience dans le Centre-est et à Fada N’Gourma », englobera les communes de la région du Centre-est ainsi que la commune de Fada N’Gourma, pour renforcer les acquis du précédent portefeuille (2019-2024).

La seconde intervention, baptisée « Soutien à la résilience au Centre-nord et au Plateau central », concernera les communes de la région du Centre-nord et du Plateau central. Elle vise à accroître la résilience des populations, notamment des personnes déplacées internes de ces régions, tout en favorisant la promotion et la consolidation de la cohésion sociale pour contribuer à la stabilité et à la paix.

Pour mémoire, l’Agence belge de développement (ENABEL) met en œuvre des projets et programmes dans plusieurs régions du Burkina, notamment dans la Centre-est, le Centre-nord, le Plateau central et dans la ville de Fada N’Gourma pour un montant évalué à plus de 44 millions d’euros, soit plus de 28 milliards de FCFA. Ces sources des financements provenant du Royaume de Belgique sont complétées avec des financements de l’Union européenne.

Hanifa Koussoubé
Lefaso.net

Compte rendu du Conseil des ministres du 13 mars 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 13 mars 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 16 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations
et autorisé des missions à l’étranger.

𝐈. 𝐃𝐄𝐋𝐈𝐁𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

𝐈.𝟏. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄, 𝐃𝐔 𝐓𝐑𝐀𝐕𝐀𝐈𝐋 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐓𝐄𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐀𝐋𝐄

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à un projet de décret portant modification du décret n°2019-1111/PRES/PM/MFPTPS/MINEFID du 15 novembre 2019 portant Répertoire interministériel des métiers de l’Etat (RIME).

Le Répertoire interministériel des métiers de l’Etat tire son fondement juridique de la loi n°081/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la fonction publique d’Etat. Le RIME repose sur le métier qui est un ensemble d’emplois-types liés entre eux par une même technicité, présentant un noyau d’activités communes et requérant des compétences proches et similaires.

Au regard des préoccupations du moment liées aux questions foncières, la modification du décret de 2019 relatif au RIME, vise à créer les emplois de la famille d’emplois Cadastre dans ledit répertoire. Il s’agit de :

- l’emploi d’agent technique du cadastre ;
- l’emploi de technicien supérieur du cadastre ;
- l’emploi d’inspecteur du cadastre.

L’adoption de ce décret permet de prendre en compte la famille d’emplois Cadastre dans le Répertoire interministériel des métiers de l’Etat.

𝐋𝐞 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à une autorisation spéciale pour le recrutement sur concours directs de Médecins généralistes pour des formations spécialisées en chirurgie générale et en chirurgie pédiatrique, au titre des années 2024 et 2025.

Les spécialistes en chirurgie générale et en chirurgie pédiatrique assurent la prise en charge des patients dans plusieurs domaines, tels que l’orthopédie-traumatologie, l’uro-génital, la gynécologie et l’obstétrique, la chirurgie maxillo-faciale, vasculaire et thoracique ainsi que la chirurgie viscérale.
Ces recrutements permettront de répondre au déficit de chirurgiens généralistes et de chirurgiens pédiatres dans les différents hôpitaux du Burkina Faso et d’améliorer la qualité des soins chirurgicaux au profit des patients.
Le Conseil a marqué son accord pour les recrutements de 30 chirurgiens généralistes et 20 chirurgiens pédiatres, au titre de l’année 2024, et de 30 chirurgiens généralistes et 20 chirurgiens pédiatres, au titre de l’année 2025.

𝐋𝐞 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à une autorisation de recrutements sur concours directs, au titre de l’année 2024.

Ces recrutements sur concours directs visent à combler les besoins essentiels en ressources humaines des ministères et institutions, pour l’accomplissement de leurs missions de service public.

Le Conseil a marqué son accord pour le recrutement de 5 364 agents sur concours directs, au titre de l’année 2024.

𝐈.𝟐. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐒𝐏𝐄𝐂𝐓𝐈𝐕𝐄

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte adoption du Référentiel d’évaluation des dispositifs de contrôle interne dans l’Administration publique au Burkina Faso.
L’implémentation du budget programme a conduit à une modulation de base du contrôle a priori qui a été accordé à tous les ordonnateurs pour l’exécution des opérations financières relevant de leurs compétences. Une modulation de second degré doit être faite et est fonction de la qualité du contrôle interne et du contrôle de gestion mis en place au sein des programmes budgétaires et/ou de leurs unités opérationnelles.

Ce référentiel qui s’inspire des standards internationaux et bonnes pratiques en matière d’évaluation des dispositifs de contrôle interne, instaure une méthode d’évaluation cohérente et harmonisée devant contribuer à la mise en œuvre de la modulation de second degré du contrôle a priori.

L’adoption de ce décret permet aux corps de contrôle de l’ordre administratif de disposer d’un référentiel d’évaluation des dispositifs de contrôle interne dans l’Administration publique burkinabè.

𝐋𝐞 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte nomination de trois (03) membres indépendants du Conseil de surveillance de la Caisse des dépôts et d’investissements du Burkina Faso (CDI-BF).

Ce décret vise l’application de la loi n°049-2023/ALT du 05 octobre 2023 portant création, organisation, attributions et fonctionnement de la Caisse des dépôts et d’investissements du Burkina Faso.

L’adoption de ce décret permet la nomination de 03 membres indépendants du Conseil de surveillance de la Caisse des dépôts et d’investissements du Burkina Faso, conformément aux dispositions de la loi n°049-2023/ALT du 05 octobre 2023 portant création, organisation, attributions et fonctionnement de la Caisse des dépôts et d’investissements du Burkina Faso.

𝐋𝐞 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte nomination de huit (08) membres du Conseil de surveillance de la Caisse des dépôts et d’investissements du Burkina Faso.
L’adoption de ce décret permet la nomination de 08 membres du Conseil de surveillance de la Caisse des dépôts et d’investissements du Burkina Faso, conformément aux dispositions de la loi n°049-2023/ALT du 05 octobre 2023 portant création, organisation, attributions et fonctionnement de la Caisse des dépôts et d’investissements du Burkina Faso.

𝐈.𝟑. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐔𝐒𝐓𝐈𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐑𝐎𝐈𝐓𝐒 𝐇𝐔𝐌𝐀𝐈𝐍𝐒, 𝐂𝐇𝐀𝐑𝐆𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐋𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐀𝐕𝐄𝐂 𝐋𝐄𝐒 𝐈𝐍𝐒𝐓𝐈𝐓𝐔𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à un projet de loi portant modification de la loi organique n°050-2015/CNT du 25 août 2015 portant statut de la magistrature.
Ce projet de loi vise à prendre en compte les modifications induites par la révision constitutionnelle intervenue le 30 décembre 2023 en ce qui concerne le statut de la magistrature.

Les principales innovations portent entre autres sur :
- l’élargissement du concours de la magistrature à tout fonctionnaire de l’administration publique titulaire au moins du diplôme de maîtrise en Droit ou de Master II en Droit, reconnu par le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) ou de tout autre diplôme reconnu équivalent, sous réserve de certaines conditions notamment d’âge et d’ancienneté ;
- l’exclusion des magistrats des pôles judiciaires spécialisés de la limitation de la durée à leur poste ;

- la compétence des chambres disciplinaires pour connaître des manquements à la déontologie et à l’éthique des magistrats ;

- la limitation à cinq (05) ans du mandat des Premiers Présidents des Hautes juridictions, des Cours d’appel et des Cours administratives d’appel ;
- la réduction de la période des vacances judiciaires à 02 mois au lieu de 03 mois et corrélativement la durée du congé annuel qui est désormais de 30 jours calendaires au lieu de 45 jours.

Cette relecture permettra de répondre aux aspirations profondes du peuple burkinabè en matière de justice et d’impulser une nouvelle dynamique dans le secteur de la justice.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

𝐋𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à un projet de loi portant relecture de la loi organique n°049-2015/CNT du 25 août 2015 portant composition, attributions, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
Cette relecture vise à prendre en compte les modifications induites par la révision constitutionnelle du 30 décembre 2023 concernant le Conseil supérieur de la magistrature qui est l’organe de régulation du corps de la magistrature.

Les principales innovations portent entre autres sur :

- la composition du Conseil supérieur de la magistrature qui compte pour moitié des personnes non magistrats comme le prévoit la Constitution ;

- l’élection du Président du CSM par ses membres ;

- l’exclusion du CSM des personnes siégeant dans l’organe dirigeant d’une organisation syndicale ou associative de magistrats ainsi que de celles qui militent dans l’organe dirigeant d’un parti ou formation politique ;

- la nomination des magistrats du parquet sur proposition du ministre chargé de la Justice.

La relecture de cette loi va permettre de se conformer à la Constitution et d’impulser une nouvelle dynamique pour l’instauration d’une justice indépendante et crédible.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

𝐈.𝟒. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐃𝐄𝐕𝐄𝐋𝐎𝐏𝐏𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐈𝐍𝐃𝐔𝐒𝐓𝐑𝐈𝐄𝐋, 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄𝐑𝐂𝐄, 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐑𝐓𝐈𝐒𝐀𝐍𝐀𝐓 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐏𝐄𝐓𝐈𝐓𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐌𝐎𝐘𝐄𝐍𝐍𝐄𝐒 𝐄𝐍𝐓𝐑𝐄𝐏𝐑𝐈𝐒𝐄𝐒

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux projets spécifiques 2024 du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises.

Ces projets, au nombre de treize (13), visent l’application des dispositions du décret n°2023-0966/PRES-TRANS/PM/MEFP du 09 août 2023 portant modalités de passation des marchés publics dans le cadre de la mise en œuvre de projets spécifiques.

Le Conseil a marqué son accord pour la mise en œuvre de ces projets spécifiques, au titre de l’année 2024.

Le coût global de ces projets par source de financement est le suivant :

𝟏. 𝐅𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐮𝐫 𝐟𝐨𝐧𝐝𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐫𝐞𝐬 𝐝’𝐮𝐧 𝐢𝐧𝐯𝐞𝐬𝐭𝐢𝐬𝐬𝐞𝐮𝐫 : trente-neuf milliards neuf cent soixante-deux millions trois cent vingt-cinq mille trois cent dix-neuf (39 962 325 319) F CFA, pour la sécurisation et la traçabilité des labels burkinabè.

𝟐. 𝐅𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐮𝐫 𝐛𝐮𝐝𝐠𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥’𝐄𝐭𝐚𝐭, 𝐞𝐱𝐞𝐫𝐜𝐢𝐜𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟒 : un milliard quatre-vingt-quatorze millions six cent dix mille cinq cent quatorze (1 094 610 514) F CFA TTC, pour la réhabilitation des infrastructures du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) et de l’immeuble de l’ex-UREBA (Union révolutionnaire des banques).

𝟑. 𝐅𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐒𝐎𝐍𝐀𝐁𝐇𝐘 : soixante-dix milliards deux cent quatre-vingt-cinq millions huit cent trente-cinq mille trois cent quarante-six (70 285 835 346) F CFA TTC, pour la construction du nouveau siège (R+10) de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY), du dépôt Ouaga-Est, du dépôt pétrolier de Pô, du centre de transit de Bingo ainsi que pour l’audit complet du système de dépotage de la SONABHY et l’acquisition d’équipements spécifiques. Ce financement est également destiné à la réalisation de travaux de transformation de deux bacs en réservoir de carburant, à la sécurisation des sites de la SONABHY, à la réhabilitation des bâtiments du siège actuel, et à l’acquisition de 06 centres emplisseurs en conteneurs.

𝟒. 𝐅𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐮𝐫 𝐛𝐮𝐝𝐠𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐒𝐎𝐅𝐈𝐓𝐄𝐗 : quatre milliards sept cent cinquante-six millions quatre cent quatre-vingt-neuf mille six cents (4 756 489 600) F CFA TTC, pour le renouvellement du parc automobile de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX).

𝐈.𝟓. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐕𝐈𝐑𝐎𝐍𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓, 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐀𝐔 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐒𝐒𝐀𝐈𝐍𝐈𝐒𝐒𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓

Le Conseil a adopté un décret portant mise en place du système national de Mesure, Rapportage et Vérification pour la transparence climatique « MRV/BF ».
Le Burkina Faso, engagé en faveur du développement durable, s’investit dans la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques à la suite de la ratification de la Convention-cadre des Nations-unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et de l’Accord de Paris sur le climat.

Cette Convention-cadre et ses textes d’application exigent des Etats membres, la soumission périodique de rapports faisant état de leur mise en œuvre. Ainsi, le système de Mesure, Rapportage et Vérification pour la transparence climatique a été établi pour suivre les progrès des différents pays sur toutes les mesures prises pour la mise en œuvre desdits engagements.

Ce décret vise la mise en place d’un cadre national de transparence climatique pour permettre à notre pays de respecter ses engagements en matière de lutte contre les changements climatiques et d’engranger des financements pour y faire face.

L’adoption de ce décret permet au Burkina Faso de se doter d’un cadre juridique de transparence climatique à travers la mise en place d’un système national de Mesure, Rapportage et Vérification pour la transparence climatique.

𝐈𝐈. 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐎𝐑𝐀𝐋𝐄𝐒

𝐈𝐈.𝟏. Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso au Sommet Afrique/Chine de la gouvernance, prévue du 19 au 24 mars 2024 à Beijing, en République populaire de Chine.
Ce sommet est organisé par le Centre africain de formation et de recherche administratives pour le développement (CAFRAD) en partenariat avec le Gouvernement de la République populaire de Chine et la société Africa Mulatako holding.

La rencontre est placée sous le thème : « la transformation de la gouvernance et le relèvement du niveau de vie des populations : comment rendre plus pertinente la gouvernance à travers la valorisation du potentiel économique et humain des pays d’Afrique ? ».

L’objectif de ce sommet est de permettre aux décideurs africains des pays membres de la CAFRAD ou non, de réfléchir sur les moyens et les stratégies innovantes et adaptées en vue d’améliorer la qualité de la gouvernance tout en garantissant aux populations une meilleure qualité de vie.

𝐈𝐈.𝟐. Le ministre de l’Economie, des finances et de la prospective a fait au Conseil le compte rendu de l’organisation de la première revue du programme économique et financier 2023-2027 soutenu par la Facilité élargie de crédit du Fonds monétaire international (FMI), tenue du 26 février au 07 mars 2024 à Ouagadougou.

La première revue du programme économique et financier 2023-2027 a permis d’évaluer la performance de l’économie par rapport aux objectifs retenus dans le cadre dudit programme. Il s’est agi d’une part, d’examiner la situation d’exécution des repères structurels et critères quantitatifs, et d’autre part, d’évaluer l’évolution de la situation économique à fin décembre 2023, les perspectives à fin mars 2024 et les estimations pour le reste de l’année 2024 ainsi que les prévisions à court et moyen terme.

Ce programme économique et financier 2023-2027 vise à créer un espace budgétaire pour les dépenses prioritaires et la réduction des vulnérabilités de la dette. Il ambitionne par ailleurs de renforcer la résilience aux chocs tout en réduisant la pauvreté et les inégalités. Il s’agit aussi de renforcer la discipline budgétaire, la gouvernance et la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Il s’inscrit en droite ligne des engagements communautaires pris par le Burkina Faso notamment celui de ramener le déficit budgétaire à un niveau compatible, tout en préservant les dépenses critiques en services sociaux et en investissements publics prioritaires.

Le programme économique et financier 2023-2027, d’un montant équivalent à 228,76 millions de Droits de tirages spéciaux (DTS), soit environ 187 milliards F CFA (302 millions Dollars US) a fait l’objet de négociations entre le Burkina Faso et le Fonds monétaire international. Il a été approuvé par le Conseil d’administration du FMI le 21 septembre 2023.

𝐈𝐈.𝟑. Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique a fait au Conseil une communication relative aux nouveaux tarifs harmonisés de facturation des actes de scanners, d’Imagerie par résonnance magnétique (IRM) et de dialyse dans les hôpitaux publics du Burkina Faso.

Les examens de scanners et d’Imagerie par résonnance magnétique sont des examens spécifiques qui entrent dans la prise en charge des patients dans les hôpitaux publics au Burkina Faso. La dialyse quant à elle, fait partie des soins curatifs offerts aux patients atteints d’insuffisance rénale chronique ou aiguë.
Du fait du niveau élevé de tarification des actes de scanner, d’IRM et de dialyse, beaucoup de Burkinabè sont exclus de ces prestations dans les hôpitaux publics par manque de moyens financiers.

La vision du Chef de l’Etat est de garantir l’accès aux soins et services de santé pour tous les Burkinabè quelle que soit leur classe sociale. Conformément à cette vision, le Gouvernement de Transition a décidé d’une baisse substantielle des tarifs d’accès aux examens de scanner, d’IRM et aux séances de dialyse.
Ainsi :

- 𝐥𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐭𝐚𝐫𝐢𝐟 𝐬𝐮𝐛𝐯𝐞𝐧𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞́ 𝐝𝐮 𝐬𝐜𝐚𝐧𝐧𝐞𝐫 𝐞𝐬𝐭 𝐝𝐞 𝟐𝟓 𝟎𝟎𝟎 𝐅 𝐂𝐅𝐀, 𝐬𝐨𝐢𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐫𝐞́𝐝𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝟓𝟎% 𝐩𝐚𝐫 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 𝐚̀ 𝐥’𝐚𝐧𝐜𝐢𝐞𝐧 𝐭𝐚𝐫𝐢𝐟 𝐬𝐮𝐛𝐯𝐞𝐧𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞́ 𝐪𝐮𝐢 𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐭 𝐝𝐞 𝟓𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝐅 𝐂𝐅𝐀. 𝐂𝐞 𝐭𝐚𝐫𝐢𝐟 𝐞𝐬𝐭 𝐚𝐩𝐩𝐥𝐢𝐜𝐚𝐛𝐥𝐞 𝐪𝐮𝐞𝐥 𝐪𝐮𝐞 𝐬𝐨𝐢𝐭 𝐥𝐚 𝐥𝐨𝐜𝐚𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐥𝐞 𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐮𝐩𝐞 𝐨𝐮 𝐥𝐚 𝐭𝐞𝐜𝐡𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐮𝐭𝐢𝐥𝐢𝐬𝐞́𝐞 ;

- 𝐥𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐭𝐚𝐫𝐢𝐟 𝐬𝐮𝐛𝐯𝐞𝐧𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞́ 𝐝𝐞 𝐥’𝐈𝐑𝐌 𝐞𝐬𝐭 𝐝𝐞 𝟒𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝐅 𝐂𝐅𝐀, 𝐬𝐨𝐢𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐫𝐞́𝐝𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝟔𝟎% 𝐩𝐚𝐫 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 𝐚̀ 𝐥’𝐚𝐧𝐜𝐢𝐞𝐧 𝐭𝐚𝐫𝐢𝐟 𝐬𝐮𝐛𝐯𝐞𝐧𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞́ 𝐪𝐮𝐢 𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐭 𝐝𝐞 𝟏𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝐅 𝐂𝐅𝐀. 𝐂𝐞 𝐭𝐚𝐫𝐢𝐟 𝐞𝐬𝐭 𝐚𝐩𝐩𝐥𝐢𝐜𝐚𝐛𝐥𝐞 𝐪𝐮𝐞𝐥 𝐪𝐮𝐞 𝐬𝐨𝐢𝐭 𝐥𝐚 𝐥𝐨𝐜𝐚𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐥𝐞 𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐮𝐩𝐞 𝐨𝐮 𝐥𝐚 𝐭𝐞𝐜𝐡𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐮𝐭𝐢𝐥𝐢𝐬𝐞́𝐞 ;

- 𝐥𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐭𝐚𝐫𝐢𝐟 𝐬𝐮𝐛𝐯𝐞𝐧𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞́ 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐚𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐝𝐢𝐚𝐥𝐲𝐬𝐞 𝐚̀ 𝐯𝐢𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐝𝐞 𝟎 𝐅 𝐂𝐅𝐀, 𝐬𝐨𝐢𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐫𝐞́𝐝𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝟏𝟎𝟎% 𝐩𝐚𝐫 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 𝐚̀ 𝐥’𝐚𝐧𝐜𝐢𝐞𝐧 𝐭𝐚𝐫𝐢𝐟 𝐬𝐮𝐛𝐯𝐞𝐧𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞́ 𝐪𝐮𝐢 𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐭 𝐝𝐞 𝟓𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝐅 𝐂𝐅𝐀 ;

- 𝐥𝐞 𝐭𝐚𝐫𝐢𝐟 𝐬𝐮𝐛𝐯𝐞𝐧𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞́ 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐞́𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐝𝐢𝐚𝐥𝐲𝐬𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐝𝐞 𝟐 𝟓𝟎𝟎 𝐅 𝐂𝐅𝐀 𝐬𝐨𝐢𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐫𝐞́𝐝𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝟖𝟎% 𝐩𝐚𝐫 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 𝐚̀ 𝐥’𝐚𝐧𝐜𝐢𝐞𝐧 𝐭𝐚𝐫𝐢𝐟 𝐬𝐮𝐛𝐯𝐞𝐧𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞́ 𝐪𝐮𝐢 𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐭 𝐝𝐞 𝟏𝟓 𝟎𝟎𝟎 𝐅 𝐂𝐅𝐀.

𝐂𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐠𝐫𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐭𝐚𝐫𝐢𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐚𝐩𝐩𝐥𝐢𝐜𝐚𝐛𝐥𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐭𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐡𝐨̂𝐩𝐢𝐭𝐚𝐮𝐱 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐜𝐬 𝐚𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐞𝐧 𝐯𝐢𝐠𝐮𝐞𝐮𝐫 𝐞𝐧 𝐚𝐯𝐫𝐢𝐥 𝟐𝟎𝟐𝟒.

𝐈𝐈𝐈. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

𝐈𝐈𝐈.𝟏. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐈𝐍𝐃𝐈𝐕𝐈𝐃𝐔𝐄𝐋𝐋𝐄𝐒

𝐀. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐓𝐄𝐑𝐑𝐈𝐓𝐎𝐑𝐈𝐀𝐋𝐄, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐃𝐄𝐂𝐄𝐍𝐓𝐑𝐀𝐋𝐈𝐒𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐄𝐂𝐔𝐑𝐈𝐓𝐄

- Monsieur Boukaré OUEDRAOGO, Mle 23 047 V, Commissaire divisionnaire de police, 3ème classe, 3ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

- Monsieur Koffi Alexis HIEN, Mle 22 836 G, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3ème classe, 3ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

- Monsieur Emile KABRE, Mle 24 576 X, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3ème grade, 1er échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

- Monsieur Bazambouè BADO, Mle 46 686 T, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème classe, 1er échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

- Monsieur Boudassida Roger TARBAGDO, Mle 46 752 X, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème classe, 1er échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

𝐁. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐒𝐏𝐄𝐂𝐓𝐈𝐕𝐄

- Madame Jeanne DJIE/TOE, Mle 29 778 W, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Inspecteur technique des impôts ;
- Madame Fati TAMINY/BAGAYOGO, Mle 37 256 K, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Directrice du Centre des impôts de Ouaga IV ;

- Monsieur Moussa SANOU, Mle 56 730 A, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur du Centre des impôts de Ouaga VI ;

- Monsieur Pierre ZIDA, Mle 35 916 E, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur du Centre des impôts de Ouaga VIII ;

- Monsieur Sanlé Patrice SORI, Mle 216 205 A, Inspecteur des impôts, *1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du Centre des impôts Bobo I ;

- Monsieur Yacouba BADO, Mle 119 325 L, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Koubri ;

- Monsieur Anastase PACODE, Mle 96 901 Z, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur du Centre des impôts de Tanghin-Dassouri ;

- Monsieur Sana François DEGTOUMDA, Mle 245 161 T, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Pabré ;

- Monsieur Hamidou MAIGA, Mle 334 245 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées membres indépendants du Conseil de surveillance de la Caisse des dépôts et d’investissements du Burkina Faso :

- Monsieur Kounbelara Innocent HIEN, Analyste financier ;
- Monsieur Cheik SAWADOGO, Gestionnaire ;
- Monsieur Touswindé Justin OUADEBA, Auditeur interne.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées membres du Conseil de surveillance de la Caisse des dépôts et d’investissements du Burkina Faso :
Au titre de la Présidence du Faso :

- Monsieur Jean Abel TRAORE, Mle 333 983 R, Enseignant-chercheur, catégorie P, 3ème classe, 1er échelon.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

- Madame Edwige Marie Eveline YAMEOGO, Mle 56 710 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12ème échelon ;

- Monsieur Philippe ZANE, Mle 96 919 B, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon.

Au titre des membres ès qualité :

- Monsieur Raymond Bruno BAMOUNI, Mle 52 199 S, Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique ;

- Monsieur Hyacinthe TAMALGO, Mle 59 896 G, Directeur général de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) ;

- Monsieur Nabonswindé Yacouba Herman NACAMBO, Mle 130 484 P, Directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) ;
- Monsieur Ibrahim SABA, Mle 32 99, Directeur général de La Poste Burkina.

𝐂. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐀𝐍𝐓𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐇𝐘𝐆𝐈𝐄𝐍𝐄 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄

- Monsieur Kouesyandé Joseph SOUBEIGA, Mle 119 724 M, Médecin épidémiologiste et biostatisticien, catégorie U1, 7ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 056 « Santé publique », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la Santé et de l’hygiène publique ;

- Madame Alice Marie Nadine OUEDRAOGO, Mle 273 051 T, Pharmacien, spécialiste en pharmacie hospitalière, catégorie U, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice de la pharmacie hospitalière ;

- Monsieur Edouard COMPAORE, Mle 41 834 S, Démographe, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles et de l’évaluation ;

- Madame Aminata NANA/BOUNDAONE, Mle 58 195 L, Administrateur des services de santé, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Directrice générale du Centre hospitalier régional de Manga.

𝐃. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐈𝐍𝐅𝐑𝐀𝐒𝐓𝐑𝐔𝐂𝐓𝐔𝐑𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐃𝐄𝐒𝐄𝐍𝐂𝐋𝐀𝐕𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓

- Monsieur Mamadou OUATTARA, Mle 52 178 U, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Directeur général du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics (LNBTP) ;

- Madame Laure Flavie BOUDA/ZOETGNANDE, Mle 231 815 X, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice des études techniques à la Direction générale de la normalisation et des études techniques.

𝐄. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐃𝐔𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄, 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐋𝐏𝐇𝐀𝐁𝐄𝐓𝐈𝐒𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐌𝐎𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐍𝐆𝐔𝐄𝐒 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄𝐒

- Monsieur Sidzabda Emmanuel YAMEOGO, Mle 84 859 Z, Professeur certifié des lycées et collèges d’enseignement technique, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

- Monsieur D. Ouédan Jean-Noel TAGNABOU, Mle 32 554 X, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur de la recherche en éducation non formelle ;

- Monsieur Jean BOUGMA, Mle 111 115 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances ;

- Madame W. Agnès SARAMBE, Mle 38 375 D, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, est nommée Chef de Département de l’éducation non formelle au Secrétariat permanent du Plan stratégique de développement de l’éducation de base et de l’enseignement secondaire (SP/PSDBS) ;

- Monsieur Elie SEIHON, Mle 38 969 F, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’enseignement privé.

𝐅. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐓𝐑𝐀𝐍𝐒𝐏𝐎𝐑𝐓𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐌𝐎𝐁𝐈𝐋𝐈𝐓𝐄 𝐔𝐑𝐁𝐀𝐈𝐍𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐄𝐂𝐔𝐑𝐈𝐓𝐄 𝐑𝐎𝐔𝐓𝐈𝐄𝐑𝐄

- Monsieur Mwinmalo Conrad SOME, Mle 117 483 P, Sociologue, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur général de la mobilité urbaine.

𝐆. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐒𝐄𝐂𝐑𝐄𝐓𝐀𝐑𝐈𝐀𝐓 𝐆𝐄𝐍𝐄𝐑𝐀𝐋 𝐃𝐔 𝐆𝐎𝐔𝐕𝐄𝐑𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐄𝐒

- Monsieur Kouakou Makoua DA, Mle 111 105 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances.

𝐈𝐈𝐈.𝟐. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋𝐒 𝐃’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

- de l’Institut supérieur de logistique de Ouagadougou (ISLO) au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants ;

- de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) et de la Minoterie du Faso (MINOFA) au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises ;

- de l’Agence de l’eau du Gourma (AEG) et de l’Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement.

Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration de l’Institut supérieur de logistique de Ouagadougou (ISLO), de la Minoterie du Faso (MINOFA) et de l’Agence de l’eau du Gourma (AEG).

𝐀. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐃𝐄𝐅𝐄𝐍𝐒𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐂𝐈𝐄𝐍𝐒 𝐂𝐎𝐌𝐁𝐀𝐓𝐓𝐀𝐍𝐓𝐒

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Institut supérieur de logistique de Ouagadougou (ISLO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants :

- Monsieur Yamba OUOBA, Officier des Forces armées nationales, en remplacement de Monsieur Antoine Emmanuel KY ;

- Monsieur Bakiéné Aboubacar HEMA, Officier des Forces armées nationales, en remplacement de Monsieur Issa SARRE.

𝐋𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 nomme Monsieur Yamba OUOBA, Officier des Forces armées nationales, Président du Conseil d’administration de l’Institut supérieur de logistique de Ouagadougou (ISLO) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Antoine Emmanuel KY.

𝐁. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐃𝐄𝐕𝐄𝐋𝐎𝐏𝐏𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐈𝐍𝐃𝐔𝐒𝐓𝐑𝐈𝐄𝐋, 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄𝐑𝐂𝐄, 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐑𝐓𝐈𝐒𝐀𝐍𝐀𝐓 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐏𝐄𝐓𝐈𝐓𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐌𝐎𝐘𝐄𝐍𝐍𝐄𝐒 𝐄𝐍𝐓𝐑𝐄𝐏𝐑𝐈𝐒𝐄𝐒
Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 renouvelle le mandat de Madame Aïcha Hafçatou NABARE/TOURE, Mle 216 123 K, Ingénieur de conception en génie civil, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement au Conseil d’administration de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) pour une dernière période de trois (03) ans, pour compter de la fin du premier mandat.

𝐋𝐞 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 nomme Monsieur Habraham SOMDA, Mle 212 611 H, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises au Conseil d’administration de la Minoterie du Faso (MINOFA) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Sogh-Kélo SOME.

𝐋𝐞 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 nomme Monsieur Habraham SOMDA, Mle 212 611 H, Conseiller des affaires économiques, Président du Conseil d’administration de la Minoterie du Faso (MINOFA) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Sogh-Kélo SOME.

𝐂. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐕𝐈𝐑𝐎𝐍𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓, 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐀𝐔 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐒𝐒𝐀𝐈𝐍𝐈𝐒𝐒𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 nomme Monsieur Ratamogho Evariste ZONGO,Mle 263 792 E, Ingénieur du génie rural, Président du Conseil d’administration de l’Agence de l’eau du Gourma (AEG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

𝐋𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
- Monsieur Windgoudi Jacques BONKOUNGOU, Mle 213 864 M, Inspecteur de l’environnement, en remplacement de Monsieur K. Jean Marie SOURWEMA.
Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
- Monsieur Oumarou OUEDRAOGO, Mle 245 261 S, Conseiller en études et analyses, en remplacement de Monsieur Adama TOURE.

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Wang Yi, ministre des affaires étrangères : « La Chine et la Russie ont créé un nouveau modèle des relations entre grands pays, qui, à la différence du temps révolu de la guerre froide, préconise le bon voisinage et l’amitié pérennes »

Lors de la deuxième session de la 14e assemblée populaire nationale, Wang Yi, membre du bureau politique du comité central du parti communiste chinois et ministre des affaires étrangères a animé le 7 mars 2024, une conférence de presse. Le bilan de la diplomatie chinoise en 2023 et les rapports de la Chine avec la Russie, les USA et l’UE ont également été brossés.

Cette rencontre a été l’occasion pour Wang Yi de dresser le bilan de la diplomatie chinoise en 2023. Il a affirmé que l’année précédente a été celle de l’action et de la récolte. Elle a été celle de la promotion, de la solidarité et de la coopération internationale. Le pays a également « proposé des solutions aux crises et défis de toutes sortes, contribué à la paix et au développement dans le monde, ouvrant de nouveaux horizons à la théorie et à la pratique de la diplomatie chinoise. La diplomatie du chef de l’État continue de jouer un rôle de pilotage stratégique irremplaçable », a dit Wang Yi.

Il a rappelé que son pays a œuvré à la « réconciliation historique entre l’Arabie saoudite et l’Iran, contribué par notre médiation à la conclusion d’un accord de cessez-le-feu dans le nord du Myanmar, à un règlement politique de l’ensemble des crises et conflits. Nous avons lutté résolument contre tout agissement de politique du plus fort et d’intimidation et défendu énergiquement la souveraineté, la sécurité et les intérêts de développement de notre pays et celles des pays en développement », a-t-il laissé entendre.

Wang Yi a ajouté que confiante et autonome, la diplomatie de son pays a pour mission de poursuivre « résolument la politique étrangère d’indépendance et de paix et défendre fermement la souveraineté et la dignité nationale. Plus ouverte et inclusive, nous travaillerons à affirmer la largeur d’esprit de la diplomatie chinoise. Nous œuvrerons à consolider et à élargir notre réseau de partenariats dans le monde, à promouvoir un nouveau type de relations internationales et à favoriser le respect et l’inspiration mutuelle entre les civilisations. Nous travaillerons à maintenir la stabilité des relations entre grands pays, avancerons main dans la main avec nos pays voisins et œuvrerons au redressement commun avec les autres pays du Sud. Attachés à l’équité et à la justice, nous travaillerons à démontrer l’engagement de la diplomatie chinoise. Nous porterons le véritable multilatéralisme et œuvrerons à la démocratisation des relations internationales. Sur les questions de principe qui touchent aux droits et intérêts légitimes des pays en développement et à l’avenir de l’humanité, nous affirmerons sans équivoque notre position, défendrons résolument la justice et poursuivrons fermement la bonne direction de la marche de l’histoire. Nous poursuivrons résolument la bonne voie de la solidarité et de la coopération, contribuerons activement au règlement des points chauds régionaux et des enjeux globaux en proposant plus de solutions et en valorisant davantage la sagesse chinoise, fournirons plus de biens publics en faveur de la paix et du développement mondial et apporterons de nouvelles opportunités au monde par le développement de la Chine », a-t-il dit.

Les quatre principes

Wang Yi a déclaré que participer de manière constructive au règlement des points chauds internationaux est une responsabilité qui incombe à la Chine, membre permanent du Conseil de sécurité des nations unies. « En veillant à tirer des enseignements des pratiques internationales et à puiser de la sagesse dans la culture chinoise, nous sommes parvenus à trouver une voie de règlement des points chauds aux caractéristiques chinoises. À mon avis, il est important de respecter quatre principes. Premièrement, le principe de la non-ingérence dans les affaires intérieures d’autrui. La Chine respecte depuis toujours la souveraineté et l’intégrité territoriale des pays concernés, et joue son rôle de médiation dans le respect des besoins et de la volonté de ces pays conformément à la charte des nations unies. Deuxièmement, le principe du règlement politique.

Face aux désaccords et aux différends, il ne faut pas recourir systématiquement à la force, encore moins s’obstiner dans les pressions ou sanctions. Il est nécessaire de promouvoir le dialogue et la concertation en faisant preuve de la plus grande patience pour trouver le plus grand dénominateur commun des préoccupations de tous. Sur tout dossier brûlant, la Chine cherche à favoriser les pourparlers de paix et non à jeter de l’huile sur le feu.  Troisièmement, le principe de l’objectivité et de l’impartialité. La Chine détermine depuis toujours sa position selon la réalité des faits, sans jamais pratiquer le double standard, ni prendre parti et encore moins chercher des intérêts géopolitiques égoïstes. La justice habite dans le cœur de tous les peuples. C’est de la crédibilité que provient l’influence. Quatrièmement, le principe consistant à s’attaquer aussi bien aux symptômes qu’aux racines du problème.

Pour régler un point chaud, il est important de travailler à un apaisement rapide de la situation et de prévenir l’escalade et le débordement de la crise, mais aussi de procéder à une analyse systématique et dialectique des causes et d’adopter une approche globale pour désamorcer les divergences. Il faut éviter de soigner les symptômes sans traiter le problème de fond. Notre monde est loin d’être tranquille. La paix est à préserver par tous. La Chine travaillera avec tous les autres pays afin de forger le consensus pour mettre fin aux conflits et bâtir des ponts pour les pourparlers de paix, en vue de construire un monde de paix durable et de sécurité universelle », a justifié le ministre des affaires étrangères.

La coopération avec la Russie, les Etats-Unis et l’Union européenne

Cette année marque le 75e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Russie et la Chine. Wang Yi a affirmé que la confiance politique mutuelle entre les deux parties s’est sans cesse approfondie. Leur coopération mutuellement bénéfique jouit constamment d’une complémentarité réciproque. Et les deux peuples « affichent un enthousiasme croissant pour les échanges. L’année dernière, le volume du commerce sino-russe a atteint le niveau record de 240 milliards de dollars US, réalisant par avance l’objectif de 200 milliards de dollars. Le gaz naturel russe est utilisé par de nombreux ménages chinois, et des voitures de fabrication chinoise circulent dans des villes russes, ce qui montre la grande résilience et les larges perspectives de la coopération sino-russe mutuellement avantageuse. La Chine et la Russie ont créé un nouveau modèle des relations entre grands pays, qui, à la différence du temps révolu de la guerre froide, préconise le bon voisinage et l’amitié pérennes ainsi que l’approfondissement de la coordination stratégique globale sur la base du non-alignement, de la non-confrontation et de la non-hostilité envers une partie tierce. Dans le monde d’aujourd’hui, l’hégémonisme ne trouvera pas de soutien, la division ne mènera nulle part, les grandes puissances doivent s’abstenir de s’affronter et la guerre froide ne doit pas revenir. Les relations sino-russes, qui suivent le courant vers la multipolarité du monde et la démocratisation des relations internationales sont d’une valeur importante pour le maintien de la stabilité stratégique mondiale, le développement des interactions entre grands pays et la promotion de la coopération entre les pays émergents », a notifié Wang Yi.

En ce qui concerne les relations sino-américaines, il a insisté sur le fait qu’elles mettent en jeu le bien-être des deux peuples de même que l’avenir de l’humanité. De ses dires, peu importe les aléas internationaux, « la Chine a maintenu la stabilité, la continuité de sa politique américaine et a toujours géré ces relations avec un sens des responsabilités envers l’histoire, le peuple et le monde. Nous restons disposés à renforcer le dialogue et la communication avec la partie américaine, à intensifier les échanges amicaux entre différents milieux, à construire plus de ponts pour promouvoir la connaissance mutuelle et à éliminer les malentendus et les préjugés inutiles. Nous avons la certitude que nos deux pays peuvent trouver une bonne voie qui permettra de s’entendre dans ce monde », a-t-il insisté.

L’année dernière a marqué le 20e anniversaire de l’établissement du partenariat stratégique global Chine-UE. Wang Yi a indiqué que les échanges entre les deux parties ont été relancés à tous les niveaux. Il a témoigné « qu’il y a quelques années, un document de l’UE a collé à la Chine trois étiquettes à la fois : partenaire, concurrent et rival systémique. Cela n’est pas conforme à la réalité. Cette situation a perturbé et entravé le développement des relations sino-européennes. Entre la Chine et l’Europe, il n’existe ni de conflits d’intérêts fondamentaux, ni de tensions géostratégiques. Nos intérêts communs l’emportent de loin sur nos divergences. Les relations sino-européennes doivent être définies comme un partenariat. L’aspect dominant doit être la coopération, la valeur essentielle, l’autonomie, les perspectives et le bénéfice mutuel. Nous espérons que les relations sino-européennes auront toujours le feu vert pour avancer sans entraves. La Chine et l’Europe doivent ensemble porter le multilatéralisme, défendre le développement ouvert et promouvoir le dialogue », a-t-il préconisé.

Lire l’entièreté des réponses de Wang Yi ici :

<p class="note" data-mc-autonum="Note: « >Lire aussi : Wang Yi, ministre chinois des affaires étrangères : « La Chine continuera de soutenir l’Afrique pour qu’elle accède à une véritable indépendance d’esprit »

Une synthèse de Samirah Bationo
Crédit photo : ministère des Affaires étrangères de Chine

Wang Yi, ministre chinois des affaires étrangères : « La Chine continuera de soutenir l’Afrique pour qu’elle accède à une véritable indépendance d’esprit »

A l’occasion de la deuxième session de la 14e assemblée populaire nationale, Wang Yi, membre du bureau politique du comité central du parti communiste chinois et également ministre des affaires étrangères a tenu une conférence de presse le 7 mars 2024. Il s’est exprimé sur les relations Sino-Afrique à ce point de presse où ont été conviés des journalistes nationaux et internationaux.

Wang Yi a rappelé que le ministère des Affaires étrangères chinois consacre chaque année à l’Afrique son premier déplacement à l’étranger. Il s’agit d’une tradition vieille de 34 ans. « Elle s’explique par le fait que la Chine et l’Afrique, frères pour le meilleur et le pire, ont combattu côte à côte dans la lutte contre l’impérialisme et le colonialisme, fait preuve de solidarité sur la voie du développement et du redressement et défendu résolument la justice face aux aléas internationaux. Depuis le début de l’ère nouvelle, le président Xi Jinping a avancé le principe de sincérité, de résultats effectifs, d’amitié et de bonne foi pour les relations sino-africaines et la vision de la recherche du plus grand bien et des intérêts partagés, guidant la construction d’une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique dans une voie rapide.

Depuis 15 ans consécutifs, la Chine est le premier partenaire commercial de l’Afrique. Le gâteau de la coopération sino-africaine ne cesse de s’agrandir. Les Chinois et les Africains se rapprochent de plus en plus. Aujourd’hui, le Sud global, qui comprend la Chine et l’Afrique, est en plein essor et marque profondément le cours du monde. Les pays africains connaissent un nouvel éveil. Les modèles qui leur ont été imposés de l’extérieur n’ont apporté ni stabilité ni prospérité. Ils ont besoin d’explorer une voie de développement adaptée à leurs conditions nationales et de prendre fermement en main leurs avenir et destin.

Dans ce nouveau processus historique, la Chine continuera de se tenir fermement aux côtés de ses frères africains, de soutenir l’Afrique pour qu’elle accède à une véritable indépendance d’esprit et de pensée, de l’accompagner dans le renforcement de sa capacité de développement autonome, et d’appuyer l’accélération de la modernisation du continent », a laissé entendre Wang Yi.

Une coopération dans le respect mutuel

Wang Yi a affirmé que la Chine estime depuis toujours que l’Afrique ne doit pas être marginalisée. « Avec le développement vigoureux de la coopération sino-africaine, les autres grands pays ont à nouveau tourné leur regard vers l’Afrique. Nous nous en félicitons et espérons qu’ils pourront, comme ce que fait la Chine, apporter une plus grande attention à l’Afrique, s’y engager davantage et soutenir son développement. Nous sommes prêts à mener, dans le respect de la volonté de la partie africaine, plus de coopérations tripartites et multipartites. La prochaine conférence du forum sur la coopération sino-africaine se tiendra cet automne en Chine. Six ans après, les dirigeants chinois et africains se retrouveront à Beijing (Pékin) pour envisager ensemble le développement et la coopération dans l’avenir et échanger en profondeur des vues sur les expériences de gouvernance. Je suis convaincu que par ce sommet, la Chine et l’Afrique feront rayonner l’amitié traditionnelle, approfondiront la solidarité et la coopération, ouvriront de nouveaux horizons à l’accélération du développement partagé, et écriront une nouvelle page de la communauté d’avenir partagé Chine-Afrique », a fait savoir le ministre des affaires étrangères. A noter que la Chine est le premier partenaire commercial de l’Afrique au cours de ces quatorze dernières années, avec une valeur estimée à environ 282 milliards de dollars en 2022.

Lire l’entièreté des réponses de Wang Yi ici

Une synthèse de Samirah Bationo
Crédit Photo : ministère des Affaires étrangères de Chine

Agence internationale de l’énergie atomique : Le Conseil des gouverneurs apprécie l’évolution de la sûreté nucléaire et radiologique et la sécurité nucléaire dans le monde en 2023

Depuis le lundi 4 mars se tient au siège de l’AIEA, sis au Centre International de Vienne, la première réunion de l’année 2024 du Conseil des Gouverneurs.
Présidé par Son Excellence Monsieur Holger Federico MARTINSEN, Ambassadeur et Gouverneur pour l’Argentine, cette réunion permettra aux membres du Conseil, dont le Burkina Faso, d’examiner les questions inscrites à son ordre du jour essentiellement focalisé sur la sécurité nucléaire, la sûreté nucléaire et radiologique, la technologie nucléaire et la surveillance des activités nucléaires en Iran, en Syrie et en Corée du Nord.

Si l’examen de ces questions par le Conseil a permis de relever des points de satisfaction au titre de l’année 2023, il a également mis en lumière des défis à relever, notamment en ce qui concerne la sécurité nucléaire, la sûreté nucléaire et radiologique et la surveillance des activités nucléaires en Iran, en Syrie et en Corée du Nord.

Jouissant désormais du statut de Membre de ce Conseil depuis septembre 2023, le Burkina Faso prend activement part à cette réunion avec une délégation conduite par sa Gouverneure, Son Excellence Madame l’Ambassadeur Maimounata OUATTARA, assistée de Messieurs Bruno Laonta KAMBIRE, Deuxième Conseiller, et Otniel BONKOUNGOU, Attaché.

A ce titre, la Gouverneure n’a pas manqué d’exposer les aspirations et les priorités du Burkina Faso vis-à-vis de la science et des technologies nucléaires, notamment dans les domaines de la santé et de l’énergie.

Dans le domaine de la santé, elle a insisté sur l’importance de la sûreté nucléaire et radiologique pour la protection des travailleurs et des patients dans la médecine nucléaire, notamment le traitement du cancer. Elle a, à cet effet, appelé à un soutien accru de l’Agence aux efforts du Burkina Faso dont l’engagement pour le renforcement du dispositif national de traitement du cancer se traduit par la construction et l’équipement d’hôpitaux.

En ce qui concerne l’énergie nucléaire, la Gouverneure, Maimounata OUATTARA, a réaffirmé au Conseil la conviction du Burkina Faso, qui voit dans l’énergie nucléaire une solution aux besoins énergétiques du pays tout en réduisant ses émissions de gaz à effet de serre. Elle a, pour ce faire, rappelé la décision prise par les plus hautes autorités du Burkina Faso de doter le pays d’une centrale nucléaire et a appelé l’AIEA à participer activement à la réalisation de ce projet.

Juste avant l’ouverture de cette réunion, Madame la Gouverneure a pu partager avec le Directeur Général de l’AIEA, Monsieur Rafael GROSSI, au cours de l’audience qu’il lui a accordée le 1er mars dernier, les priorités du Burkina Faso dans sa coopération avec l’Agence. Ces priorités dont le Directeur Général a dit prendre bonne note concernent surtout la sécurité et la sûreté alimentaires, la santé humaine et animale, l’énergie et l’eau.

Cette réunion qui s’achève ce 8 mars 2024 aura surtout été marquée par l’examen d’un projet de résolution sur la sûreté, la sécurité et les garanties nucléaires en Ukraine.

Ambassade/Mission permanente du Burkina Faso en Autriche

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