Le Cercle d’actions pour le développement économique et social du Burkina Faso (CADES-BF) a convoqué la presse dans la matinée de ce mercredi 18 septembre 2024 à Ouagadougou, pour annoncer le programme de la première université d’été de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette rencontre qui réunit les jeunes des pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) se tiendra du 25 au 27 septembre 2024 à Ziniaré.

Cette première université d’été se tiendra du 25 du 27 septembre 2024 à Ziniaré dans la province de l’Oubritenga, région du Plateau central sous le thème : « L’impératif engagement de la jeunesse de l’AES pour une reconstruction réelle des nations ».

Avec cette initiative, le CADES-BF entend créer un cadre d’échange entre jeunes et cela dans le but de s’approprier les idéaux de l’AES pour un engagement infaillible. Elle vise à mener des réflexions, à s’organiser et à proposer des actions pour la continuité de la lutte jusqu’à une souveraineté effective des Etats.
Selon Ibrahim Bélem, président du comité d’organisation, l’activité vise principalement à susciter un engagement patriotique et volontariste des jeunes pour la souveraineté des pays de l’AES. De façon spécifique, il s’agira de créer un cadre d’échanges entre les jeunes de l’AES pour un soutien réel des autorités engagées dans la reconstruction des pays de l’AES, de promouvoir les idéaux de souveraineté au sein de la jeunesse de toute I’AES afin d’inciter à un sursaut panafricain.

Les journalistes mobilisés pour cette conférence de presse

Il s’agit aussi d’engager la jeunesse à cultiver les valeurs culturelles endogènes pour la reconstruction des pays de l’AES, de développer l’esprit de volontariat et de civisme.

Pour atteindre les objectifs escomptés, plusieurs activités sont inscrites au programme, à en croire Ibrahim Bélem. On note une conférence inaugurale sur le thème central animée par des conseillers spéciaux des trois Chefs d’Etats de l’AES. Il s’agit du Pr Théophile Balima, conseiller spécial en communication du président du Faso, le lieutenant-colonel Baba Cissé, conseiller spécial en communication du président malien et de Mahaman Laouan Gaya, conseiller spécial du président nigérien.

Toujours selon Ibrahim Bélem et ses camarades, des travaux thématiques par groupe porteront aussi sur la responsabilité de la jeunesse dans la reconquête du territoire, du modèle de gouvernance pour une souveraineté de la nation, de la politique de développement. Ces travaux thématiques par groupe seront dirigés par des imminentes personnalités.

Ibrahim Bélem, président du comité d’organisation de cette première université d’été de l’AES

Un panel débat autour du thème « le volontariat comme outil de développent endogène des pays de l’AES ». Ce panel débat sera co-animé par les directeurs généraux des structures en charge du volontariat et du civisme des trois pays de l’AES. Il s’agit de Djourmité Nestor Noufé, directeur général du Groupement d’intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIPP-PNVB), de Mahamed Salif Camara, directeur général du Centre national de promotion du volontariat (CNPV) du Mali et de Moussa Mahaman SANI de l’Agence nationale de volontariat pour le développement (ANVD) du Niger.

Le présidium lors de ce point de presse

Pour clore ces 72 heures d’intense réflexion, le dernier panel sera animé par le secrétaire général de la Présidence du Faso, Dr Zakaria Soré. Il s’entretiendra avec les jeunes de l’AES sur le thème : « Développement endogène des pays de l’AES : responsabilités et modalités d’engagement de la jeunesse ».
Selon le comité d’organisation, des dispositions sont prises pour l’hébergement et la restauration des participants. La participation est libre et gratuite. Plus de 210 jeunes issus des trois pays membres de l’AES (Burkina Faso, Mali et Niger) sont attendus à cette première université d’été de l’AES.

Pour rappel, le Cercle d’actions pour le développement économique et social du Burkina Faso (CADES-BF) est une organisation de la société civile qui a vu le jour en 2021 et mène des actions pour la paix et le développement.

Mamadou Zongo
Lefaso.net
Crédit photos : Bonaventure Paré