Djourmité Nestor Noufé a été nommé directeur général du Programme national de volontariat au Burkina Faso (PNVB), lors du conseil des ministres de ce jeudi 20 juin 2024. Il remplace à ce poste le conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, Boureima Nabaloum.

Avant sa nomination au PNVB, Djourmité Nestor Noufé a occupé plusieurs fonctions importantes. De janvier à août 2023, il a été directeur de la communication à la présidence du Faso, avant de céder sa place à Pingdwendé Gilbert Ouédraogo.

Il a également été directeur de la communication et directeur de la mobilisation des ressources et du plaidoyer à l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE).

Par ailleurs, il a exercé les fonctions de chef de bureau des relations médias et de veille médiatique au sein de la direction de la communication et des relations publiques des armées.

Le nouveau directeur général du PNVB est titulaire d’un master 2 en Communication pour le développement obtenu à l’Université Aube Nouvelle. Il possède également une licence professionnelle en Management des projets et programmes de développement, obtenue en mai 2015 à l’École supérieure School of Management de Ouagadougou.

En outre, Djourmité Nestor Noufé détient des certificats en Communication et relations publiques, ainsi qu’en Communication opérationnelle, délivrés par le Commandement des États-Unis pour l’Afrique (USAFRICOM), respectivement en 2015 et 2016. L’USAFRICOM est un commandement créé en 2007 pour coordonner les activités militaires américaines sur le continent africain. »

Dans le domaine associatif, Djourmité Nestor Noufé a présidé l’Association Fiil-Pââ et coordonné le Cercle d’action pour le développement économique et social (CADES-BF).

En rappel, le PNVB a démarré ses activités en octobre 2006, à l’initiative du ministère de la Jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Il a pour objectif de « contribuer à la lutte contre la pauvreté et à la bonne gouvernance au Burkina Faso en maximisant l’engagement volontaire et la participation active de la société civile, notamment des jeunes femmes et hommes, au développement du pays ».

Fredo Bassolé
Lefaso.net