SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur en séjour dans la capitale suisse, est allé à la rencontre de responsables de deux structures partenaires du Burkina Faso le 16 octobre 2024.

Tout d’abord, le Chef de la diplomatie burkinabè s’est entretenu avec Madame Ngozi OKONJO-IWEALA, Directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), après avoir déposé au sein de cette agence onusienne, des instruments de ratification de l’Accord sur la subvention de la pêche.

La ratification de cet Accord par le Burkina Faso se justifie entre autres par le fait que notre pays attache du prix aux efforts visant à assurer la durabilité des océans et de ses ressources, qui sont profitables aussi pour les pays sans littoral.

« Nous sommes un pays enclavé certes, mais nous sommes préoccupés par ce qui se passe en haute mer ; lorsque nous avons été interpellés par rapport à la ratification de cet instrument nous n’avons pas hésité parce qu’il est important de donner le signal qu’il y a un patrimoine qui n’appartient pas à un pays, mais qui appartient au monde entier, et dont la responsabilité incombe à tous les pays, et c’est ce que le Burkina a fait aujourd’hui », dira SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, qui fonde l’espoir que les autres pays enclavés le feront aussi au regard des défis climatiques du moment.

En retour, Madame la Directrice générale de l’OMC a traduit la reconnaissance de son institution au Burkina Faso, pour cette solidarité qui va aider le monde à conserver un patrimoine que constituent les océans.

La seconde rencontre de ce 16 octobre à Genève est celle que le ministre en charge des Affaires étrangères a eue avec Madame Nathalie CHUARD, Ambassadeur et Directrice générale du Centre pour la gouvernance du secteur de la sécurité (DCAF).

Le Burkina Faso est un allié de longue date du DCAF, et fait partie du conseil de fondation de cette structure, avec laquelle il souhaite renforcer sa coopération, une coopération passée en revue à l’occasion de cette audience.

« Ce centre qui s’intéresse à la gouvernance du secteur de la sécurité fait beaucoup au Burkina et dans la région du Sahel. Au Burkina Faso, le DCAF travaille avec des partenaires tels que le Parlement, l’ASCE-LC, la Cour des comptes, la société civile etc. Donc pour nous c’était l’occasion d’échanger sur les chantiers en cours et les perspectives de coopération, et aussi expliquer la situation du pays avec un bon narratif, un narratif juste », précise le ministre TRAORE.

Il a salué la constance avec laquelle le DCAF intervient au Burkina Faso, un partenaire sur lequel le Burkina peut compter en matière de plaidoyer.

Madame la Directrice générale quant à elle, a indiqué que le DCAF a la même vision et la même compréhension que le Burkina Faso, sur la gouvernance de la sécurité, avec un intérêt particulier sur la sécurité humaine, d’où la nécessité pour sa structure de rester engagée auprès du Burkina Faso pour relever les défis en la matière.

Les deux personnalités ont nourri l’espoir que cette rencontre marque le début d’une collaboration encore plus étroite entre le Burkina Faso et le DCAF.

Ambassade, Mission permanente du Burkina Faso à Genève