L’ambassadeur du Japon au Burkina, Tamotsu Ikezaki, a procédé, le mercredi 23 janvier 2019, à la signature d’une convention avec le président de la Coopérative maraîchère de la commune de Komsilga, Salomon Ouédraogo, pour le financement d’un projet de construction d’un magasin moderne de stockage et de conservation d’oignons et de céréales, au profit des producteurs membres de la coopérative.

« Cette assistance financière est octroyée dans le but de contribuer à l’exécution du projet de construction de magasins modernes et adaptés au stockage et à la conservation d’oignons et de céréales pour l’atteinte de la sécurité alimentaire dans la commune de Komsilga », a indiqué l’ambassadeur du Japon, Tamotsu Ikezaki. D’une valeur de 48 millions 799 mille F CFA, ce financement va permettre la construction du magasin et son équipement en palettes pour permettre la conservation d’oignons et de céréales au bénéfice de la Coopérative maraîchère de la commune de Komsilga, dans la province du Kadiogo, région du Centre.

Selon les donateurs, le magasin aura une capacité de stockage de 100 tonnes et permettra à 1 000 bénéficiaires directs de booster leur production et de faire plus de bénéfices pour assurer leur autonomie financière. En effet, soulignent-ils, le magasin leur permettra tout d’abord de conserver la production, d’optimiser ensuite les revenus et enfin de renforcer la solidarité entre producteurs.

L’ambassadeur est du reste certain qu’il y aura une plus-value capitalisable dans les réalisations du PNDES et de ses objectifs. « Parmi les 22 spéculations produites par les maraîchers burkinabè, l’oignon bulbe représente plus de 40% de la production », ajoute-t-il, avant de conclure qu’il s’agit d’une filière importante qui a besoin d’être soutenue.

Les bénéficiaires se disent très satisfaits de cet acte de solidarité du peuple japonais à leur endroit. « Avec cette infrastructure, plus de souci de pertes post-récoltes ou de mévente », s’est réjoui le président de la Coopérative maraîchère, Salomon Ouédraogo. « S’il y a une culture de contre-saison, il faut une possibilité de vente de contre-saison pour parfaire le système », a-t-il ajouté. Les bénéficiaires sont confiants que l’infrastructure permettra de réduire les pertes post-récoltes, pour que les producteurs soient plus compétitifs sur le marché.

Etienne Lankoandé (stagiaire)
Lefaso.net